Filtres activés :
A LA UNE
Envoi de lettres plafond aux ministères : l’invention de l’austérité courante ! Le Premier ministre démissionnaire vient d’envoyer aux ministères des lettres plafond destinées à préparer un projet de budget pour 2025 et reconduisant pour l’essentiel les crédits alloués pour cette année. Celles et ceux-là mêmes dont la politique a plongé le pays dans une crise sociale, politique et démocratique majeure inédite continueraient sans vergogne de faire comme si de rien n’était ? Un des messages forts sorti des urnes en juin et juillet derniers est l’urgence d’une revalorisation des salaires, du renforcement des services publics, de l’abrogation de la dernière loi sur les retraites, d’une reconnaissance enfin à la hauteur de l’engagement de toutes celles et ceux qui œuvrent à garantir, dans des conditions dégradées, l’accès aux services publics que sont l’éducation, la santé, la sécurité, la protection de l’environnement, la gestion de l’eau, l’accueil de la petite enfance et plus généralement la satisfaction des besoins et droits sociaux de l’ensemble de la population. Le gouvernement démissionnaire, en toute incompétence, s’obstine dans son déni de réalité. Ce faisant, c’est le principe de l’austérité courante qu’il invente. Il y a pourtant urgence que soit mis enfin en chantier la nécessaire réforme fiscale dégageant des ressources nouvelles par une juste contribution des plus riches pour répondre à l’enjeu de justice sociale et climatique, de financement des services publics, de revalorisation des métiers, des carrières et rémunérations des personnels de la Fonction publique pour répondre à la crise de recrutement générée par des années de politique dogmatique d’austérité. Pour la FSU, une des priorités est de dégager 50 milliards d’euros de recettes fiscales pour revaloriser la valeur du point d’indice de 10 % dès 2025 (environ 20 milliards) et renforcer par une dotation d’urgence de 30 milliards les moyens alloués aux services publics pour garantir leur qualité et leur accessibilité partout sur le territoire en finançant les infrastructures comme en créant tous les emplois nécessaires.
DÉFENSE DES DROITS
Ne pas rester isolé.e, s'informer, se défendre Adhérer! Au SNASUB FSU et défendre vos droits! Adhérer, c’est :
- – Soutenir nos combats : Défendre les personnels et les services publics d’éducation et du supérieur. Nous avons bataillé contre l’IFSE et toutes les primes au mérite ! Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids : à l’UCA et au sein de l’Académie de Clermont-Fd et à l’échelle nationale.
- – Renforcer la solidarité : les cotisations permettent de renforcer l’entraide notamment via la caisse de grève.
- – Contribuer au financement du syndicat : le SNASUB-FSU est indépendant, seules les adhésions lui permettent de vivre : sites internet, journaux syndicaux, réunions d’information syndicale ou d’instances, tracts, permanences et conseils, caisse de grève.... Sans cotisations, pas de syndicat ! Cela détermine aussi les temps de décharges syndicales : votre adhésion permet d’obtenir des ressources rares : le temps et la force.
-
- L’adhésion au SNASUB-FSU est un investissement pour votre avenir. Les cotisations syndicales sont déductibles des impôts (droit à un crédit d’impôt via un chèque du Trésor public de 66 % du montant de la cotisation versée.). La cotisation est valable un an à la date d’adhésion de date à date. Votre adhésion est vitale pour le maintien de vos droits aussi bien à l’échelle nationale qu’en Auvergne. Aidez-nous à vous défendre ! Bulletin d’adhésion 2024-2025
Le Mémento 2024-2025 du SNASUB-FSU est paru Le Mémento du SNASUB-FSU, c’est 180 pages dédiées aux personnels administratifs, ITRF et des bibliothèques (titulaires et contractuel·les) de la Fonction publique des secteurs Éducation, Recherche, Culture (voir la table des matières ci-dessous). Si vous souhaitez recevoir un exemplaire, vous pouvez nous contacter!
CONVERGENCES Le magazine du syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques Concergences est disponible en ligne pour une lecture facilité des nouveaux et anciens numéro. Pour le numéro mai-juin-juillet : L’appel du SNASUB-FSU, !Motion pour l’action syndicale issue du 11e congrès national du SNASUB-FSU réuni à Satillieu (07) du 13 au 17 mai 2024, Bibliothèques : le repyramidage de la filière n’aura pas lieu…Motion Op@le – Nouvel outil financier et comptable des EPLE, Acte 2 de l’autonomie des universités
INTERNATIONAL
Royaume-Uni : face à l’instrumentalisation et la haine, combattre le racisme et l’extrême droite Lundi 29 juillet, trois petites filles ont été tuées et dix autres personnes grièvement blessées lors d’une attaque au couteau survenue à Southport, une ville du nord-ouest de l’Angleterre. La FSU déplore cette tragédie. Des événements dramatiques sont nés de l’instrumentalisation de ces meurtres et agressions sanglantes quelques jours après leur révélation au public.
Communiqué intersyndical – Un troisième convoi pour l’Ukraine ! L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine, au travers de ce troisième convoi réaffirme son soutien à la lutte du peuple ukrainien pour son existence, appelle à une paix juste et durable reconnaissant les frontières et la souveraineté de l’Ukraine et se tient aux côtés des organisations syndicales du pays sur deux fronts : la lutte contre l’impérialisme russe et le respect des droits sociaux !
SANTE ET TRAVAIL
Le jour de carence : une mesure qui pénalise les salariés en arrêt maladie En France, comme dans de nombreux pays de l’OCDE, les salariés en arrêt maladie bénéficient d’une indemnité ou du maintien de leur salaire. Cependant, la réintroduction du jour de carence pour les agents de la fonction publique en 2018 a suscité de nombreux débats. Cette mesure, qui supprime l’indemnisation du premier jour de congé maladie ordinaire, a des conséquences significatives sur la fréquence et la durée des arrêts de travail, les inégalités de revenu, et la santé perçue des salariés. Les données montrent que les absences pour maladie sont plus fréquentes dans les zones d’éducation prioritaire, où les conditions de travail sont souvent plus difficiles. De plus, les femmes, les travailleurs à temps plein et les agents de catégorie C sont particulièrement affectés par cette mesure. En moyenne, les personnels de l’Éducation nationale sont absents 6,7 jours par an pour cause de maladie ordinaire, avec une fréquence plus élevée chez les femmes et les agents travaillant à temps plein. La suppression de l’indemnisation du premier jour de congé maladie ordinaire accentue les inégalités de revenu et peut dissuader certains salariés de prendre un congé maladie, même lorsqu’ils en ont besoin. Cela peut avoir des répercussions négatives sur leur santé à long terme et sur la qualité de leur travail. Pour en savoir plus sur les effets du jour de carence et les données détaillées sur les absences pour maladie dans le secteur public de l’Éducation nationale, lisez l’article complet .
Les agents de la fonction publique plus souvent victimes de violences dans le cadre de leur métier que les salariés du privé Les agents de la fonction publique sont, en 2021, plus souvent victimes de violences, notamment d’injures, de menaces ou de harcèlement moral, que les salariés du privé (14 % contre 12 %). Ne rester pas seul e face à desviolence vos représentants : Vos élu(e)s SNASUB-FSU sont là pour vous accompagner Ainsi que des dispositfs à l’UCA et au Rectorat pour · les discriminations et VSS cellule d’écoute rectorat cellule.ecoute@ac-clermont.fr tel 04 73 99 34 01 et la cellule d’écoute de l’UCA cellule-vssdiscriminations@uca.fr Tél. : 07 88 91 82 86 · Et pour les RPS : La cellule RPS UCA : veille-rps@uca.fr et rectorat cellule.ecoute@ac-clermont.fr
QUOTIDIEN
Compte rendu de l’atelier thématique sur le logement des agents publics / DGAFP – 13 juin 2024 La question du logement des agents publics est prégnante. L’éloignement du lieu de travail, le renoncement aux concours, la dégradation du pouvoir d’achat, … tout cela conduit à la baisse d’attractivité de la fonction publique, et à la dégradation de la qualité de vie au travail. Vous trouverez ci-dessus le compte rendu de la DGAFP relatif à l’atelier thématique portant sur le logement des agents publics complété des observations de la FSU.
Télétravail : un nouveau rapport au travail ? | vie-publique.fr Depuis la crise sanitaire déclenchée par le Covid-19 en 2020, le télétravail s'est fortement installé dans les modes d'organisation des entreprises. Mais quelles sont les pratiques ? A-t-il favorisé l'émergence d'un nouveau rapport au travail ? Retour sur les différentes étapes de cette mutation et état des lieux. A noter que la FSU se bat pour un égal accès au télétravail (Catégorie A/B/C, EPLE / Services, Bibliothèques...)
SOCIÉTÉ
Retraité·es : invisibles, inutiles, parasites, boucs émissaires ? L’action syndicale de la FSU ! Nous serons tous et toutes un jour retraité-e-s, leur combat est le notre ! Cliquez sur ce lien pour consulter en ligne le dossier du Pour Retraité·es
ENVIRONNEMENT
Pour une rupture écologique : Faire croître les liens et non les biens dans un monde aux ressources limitées Retrouver le dossier complet de REGARD CROISÉ, revue de l’institut de recherches de la fsu abordant l’importance de changer de point de vue concernant le contexte écologique actuel.
VIE PRATIQUE
Ce qui change en août/septembrea et septembre b2024
Voici les informations mensuelles de l’Etat, regroupées sur les pages du service public, car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions. SOCIAL
Chèque énergie 2024 : plus de ménages éligibles, rendez-vous sur le nouveau portail La suppression totale de la taxe d’habitation sur la résidence principale depuis le 1er janvier 2023 a empêché un établissement mécanique d’une nouvelle liste de bénéficiaires du chèque énergie pour 2024. Il a ainsi été décidé que les ménages qui ont bénéficié du dispositif en 2023 recevraient aussi un chèque énergie en 2024, afin notamment de conserver le caractère automatique de l’envoi des chèques énergie. Pour les ménages éligibles au dispositif cette année au titre de leur situation en 2022 (revenus déclarés à l’administration fiscale en 2023 et composition du ménage), et qui n’étaient pas éligibles l’année dernière, un portail est mis en place à partir du 4 juillet 2024 pour leur permettre de demander le chèque énergie.
Remboursement des frais de transport domicile-travail (fonction publique) L’administration participe aux frais de transports concernant les transports en commun, l’usage de mobilité douce, et les véhicules électriques. Rapprochez vous du service DRH pour valider vos demandes de prises en charge. Bien sûr, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement.
La FSU se montrera très vigilante sur l’application de cet accord et au fait que sa mise en œuvre respecte les engagements pris par le ministre. La FSU continue de mettre toute son énergie pour mener une campagne d’information et construire un cadre unitaire pour imposer une autre réforme, plus juste et plus solidaire, porteuse de l’instauration du « 100 % Sécu ». Pour l’instant voici les informations en cours avant la mise en œuvre sur le site de l’Etat. Nous serons vigilants dans nos institutions et vous tiendront informés.
Fonction publique d’État : les modalités des congés de longue maladie et de grave maladie évoluent À partir du 1er septembre 2024, les modalités des congés de longue maladie et de grave maladie pour les agents de la fonction publique d’État évoluent. Les agents en congé de longue maladie percevront 100 % de leur traitement indiciaire la première année et 60 % les deux années suivantes. Les agents contractuels en congé de grave maladie bénéficieront des mêmes conditions de rémunération. De plus, l'ancienneté requise pour accéder au congé de grave maladie est réduite à 4 mois. Ces changements visent à améliorer la couverture des agents en situation de maladie prolongée.
A LA UNE
A l’issue des élections législatives, l’extrême droite a été battue dans les urnes. Son programme raciste et antisocial ne sera pas mis en œuvre. C’est une énorme satisfaction pour la FSU qui a contribué à la mobilisation intersyndicale et de la société civile. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, elle a travaillé à l’unité des forces syndicales et associatives, porté ses revendications, appelé à voter pour battre l’extrême droite et pour une alternative de progrès social, présente dans le programme du Nouveau Front Populaire. La FSU a, en toute indépendance, pris ses responsabilités dans la dynamique visant à empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir et à rompre avec les politiques libérales.
Mais cette séquence confirme aussi la place grandissante de l’extrême droite dans notre pays et la libération de la parole raciste et LGBTIphobe depuis les élections européennes. La FSU réaffirme son engagement dans la lutte contre les idées d’extrême droite. Cela passe par des politiques économiques, sociales, environnementales en rupture avec celles menées ces dernières années qui ont fait le lit du RN. Face au sentiment d’abandon, puissant moteur du vote pour l’extrême droite, il y a urgence à reconstruire et consolider les services publics comme outils de solidarité et de lutte contre les inégalités au cœur de notre modèle social. La lutte contre l’extrême droite passe par des services publics renforcés avec une Fonction publique confortée.
La défense des libertés démocratiques, l’exigence de politiques publiques au service de la justice sociale et de l’égalité, le choix de l’éducation et des qualifications comme levier principal de l’émancipation de la jeunesse et des salarié·es, l’égalité entre les femmes et les hommes, sont autant de principes fondateurs d’une société égalitaire, féministe et écologique à l’opposé de ceux prônés par l’extrême droite.
Dans l’immédiat, la FSU exige que des mesures d’urgence soient prises afin de répondre aux attentes qui se sont massivement exprimées dans les urnes : augmentation des salaires et des pensions, abrogation de la réforme des retraites, de l’assurance chômage, de la loi de Transformation de la Fonction publique et de la loi Immigration. Dans l’Education, les mesures choc des savoirs, la réforme de la formation initiale des enseignant·es et celle des lycées professionnels doivent être abandonnées et Parcoursup doit être abrogé en lien avec la création de places dans les universités. La FSU, avec l’intersyndicale, portera ces questions auprès des député·es et du futur gouvernement.
Ces élections ont aussi été marquées par un regain de participation. Il est impératif que ce qui a été majoritairement exprimé soit entendu et respecté : le barrage à l’extrême droite et l’urgence de mesures de justice sociale portées dans le programme du Nouveau Front populaire.
Emmanuel Macron porte déjà une lourde responsabilité dans la crise démocratique actuelle, notamment par son refus de retirer sa réforme des retraites au printemps dernier. Il ne doit pas aggraver cette crise et doit au contraire prendre en compte le résultat de ce vote.
Le syndicalisme permet de porter haut et fort les revendications du monde du travail. C’est par des syndicats forts, écoutés et respectés que des avancées pour les salarié·es pourront être concrétisées. La FSU appelle à se syndiquer massivement et à faire vivre l’activité syndicale. Elle formule cet appel avec le souci de refuser les concurrences délétères et de renforcer les solidarités en œuvrant en permanence à l’unité syndicale.
La FSU travaille dès maintenant à construire, dans l’unité, les conditions d’une rentrée offensive dans l’action pour faire valoir ces exigences sociales.
Bagnolet, le 8 juillet 2024 TRAVAIL
Grâce à vous, les lignes ont bougé…MAIS il reste à réussir le chantier de la simplification Notre intersyndicale Op@le a été reçue ce mercredi 26 juin au ministère, par des représentants de la Direction des Affaires financières, de la Direction du Numérique pour l’Éducation et de la Direction Générale des Ressources Humaines.
DÉFENSE DES DROITS
Les fonctionnaires de l’État et les agents non-titulaires peuvent être autorisés à travailler à temps partiel. Outre le régime de droit commun, des formes particulières de temps partiel, liées à des situations familiales ou à la reprise d’une entreprise (temps partiel de droit), à la santé (temps partiel thérapeutique) sont venues compléter ce dispositif. Les temps partiels ne sont jamais inférieurs au mi-temps.
QUOTIDIEN
FOCUS sur l’Autonome de Solidarité Laïque (ASL)
Écoute, soutien, protection, formation, expertise juridique, connaissance des métiers de l’éducation, nos complémentarités et nos savoir-faire permettent d’apporter les bonnes réponses à nos adhérents sociétaires confrontés aux risques des métiers de l’éducation.
ENSEIGNEMENT
91 % des élèves déclarent se sentir "bien" ou "tout à fait bien" dans leur lycée Résultats de l’enquête nationale de climat scolaire et de victimisation auprès des lycéens pour l’année scolaire 2022-2023
SOCIÉTÉ
En se présentant comme le parti de ceux qui travaillent dur, le RN récupère ce vote de ressentiment
Les résultats obtenus lors des élections européennes par le Rassemblement national (RN) doivent en grande partie se comprendre comme une revanche contre la réforme des retraites et plus largement comme une demande de reconnaissance et d’amélioration des difficultés rencontrées au travail. Dans notre ouvrage collectif Que sait-on du travail ? (Presses de Sciences Po, 2023), nous avons pu documenter combien, pour une grande majorité de Français, les conditions de travail sont mauvaises, le travail s’est intensifié, les accidents de travail sont plus nombreux et les risques psychosociaux sont plus élevés qu’ailleurs. Ces difficultés ont été niées par le gouvernement lors de la réforme des retraites de 2023, mais aussi par les principaux représentants des employeurs lors des négociations qui ont échoué, début janvier, sur le pacte traitant de la qualité de vie au travail.
Le gouvernement Milei attaque les intérêts des travailleurs et travailleuses et de l’ensemble de la population d’Argentine c’est pourquoi les organisations syndicales jouent un rôle clé contre ce gouvernement. Les 3 centrales syndicales ont mis en place un plan de lutte qui a commencé le 24 janvier par la grève générale, le 8 mars avec la grève des femmes et le 24 mars en hommage aux 30.000 disparu-es et la lutte pour la mémoire , la vérité et la justice que le gouvernement tente effacer .
19 juin : Dîner Macron/Milei – Les services publics au menu ?
Emmanuel Macron a reçu le 19 juin le président Argentin Javier Milei à l’Élysée pour un dîner de travail. 2 semaines avant une élection législative qui aurait pu voir l’arrivée au pouvoir du RN, il n’est pas anodin de recevoir avec les honneurs le leader de l’extrême droite latino-américaine adepte de la tronçonneuse contre les services publics de son pays. Banalisation de l’extrême-droite et destruction des services publics, ce dîner est un autoportrait du macronisme. A moins qu’il ne soit une répétition générale pour une future cohabitation avec le RN.
VIE PRATIQUE
Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.
SOCIAL
Remboursement de séances chez le psychologue :
Le travail ou les difficultés personnels peuvent entrainer une souffrance. L’accès d’un thérapeute représente un prix important. Aujourd’hui vous pouvez rencontrer des psychologues totalement remboursés via des dispositifs d’état.
Le dispositif Mon soutien psy permet à toute personne (dès 3 ans) angoissée, déprimée ou en souffrance psychique, de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique avec une prise en charge par l’Assurance Maladie.
Santé Psy Étudiant: pour tout étudiant de l’enseignement supérieur, dont la formation est reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche.
Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions.
SE SYNDIQUER
Voici le Bulletin d'Adhésion 2024-2025 du SNASUB-FSU Clermont-Ferrand
Quand ils sont venus chercher…
Quand ils sont venus virer les chercheurs, j’ai gardé le silence, car je n’étais pas un enseignant-chercheur. Mais dans leurs laboratoires, les idées se sont éteintes, et la connaissance s’est fanée, sans qu’aucun cri ne retentisse.
Quand ils sont venus jeter les livres des bibliothèques, sur le genre, l'esclavage, la colonisation ou la Shoah, je n'ai rien dit. Mais les mémoires se sont éteintes, les contenus scolaires ont été réécrits et nous avons perdu le sens du réel, nos enfants ont été abandonnés dans leur folie.
Quand ils ont fermé les portes des écoles aux élèves étrangers, j’ai détourné le regard, car je n’étais pas étranger. Mais dans les classes vides, des rêves se sont brisés, leurs espoirs d’apprendre, leurs avenirs volés.
Quand ils ont renvoyé les femmes à la maison, je n’ai rien dit, car je n’étais pas une femme. Mais dans les bureaux vides, des compétences ont été ignorées, leurs voix étouffées, leur potentiel réduit.
Quand ils ont refusé l’IVG aux femmes, j’ai gardé le silence, car je n’étais pas une femme. Mais dans les cliniques, des larmes ont coulé, leurs corps contrôlés, leurs choix ignorés.
Quand ils sont venus chercher les homosexuels, j’ai détourné les yeux, car je n’étais pas concerné. Mais dans l’ombre, des cœurs ont saigné, leurs amours interdites, leurs vies brisées.
Quand ils sont venus chercher les handicapés, j’ai baissé la tête, car je n’étais pas vulnérable. Mais dans les couloirs, des chaises vides attendaient, leurs rêves d’inclusion, leurs droits bafoués.
Quand ils sont venus chercher les juifs et les musulmans, j'ai gardé le silence, car j'étais chrétien. Dans les mosquées et les synagogues silencieuses, des prières ont été interrompues, leurs croyances attaquées, leur dignité bafouée.
Puis, ils sont venus me chercher, et il ne restait personne pour protester.
Mais aujourd’hui, j'élève la voix, pour que l’injustice ne trouve plus refuge dans mon indifférence. N’oublions pas que chaque voix compte pour défendre la justice et l’égalité.
Votez et faites voter contre le Rassemblement National dimanche.
(texte inspiré du poème de Martin Niemöller qui était, au départ, partisan du régime hitlérien)
Pour aller plus loin, consulter l’arbre « du racisme au génocide » réalisé par le Musée d’histoire et des sciences de l’homme.
A LA UNE
Personnels de l’Éducation nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !
L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national. Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme. En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie, nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’Ecole, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus. Nos organisations ont alerté à de nombreuses reprises le ministère de l’Éducation nationale sur le danger d’imposer certaines de ses réformes qui accentuent les fractures sociales, dans le premier comme dans le second degré, réformes reprenant parfois à leur compte certaines mesures que prônent le RN. Nous avons dénoncé les nombreux passages en force de ce ministère sur bien des réformes, qui piétinent la démocratie sociale et nourrissent une forme de désarroi chez un nombre grandissant de nos collègues. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, cette pratique du pouvoir a nourri une grave crise démocratique. Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et faire un rempart contre toutes les idées de l’extrême droite. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population tout entière, notamment en luttant contre les idées d’extrême droite et en mettant un coup d’arrêt à la politique menée par le président Macron et son gouvernement contre la jeunesse, contre les personnels, contre l’Ecole publique. Contre l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, dans l’unité syndicale, les organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education, Formation, Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Education appellent dès maintenant les personnels à se mobiliser massivement pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement. L’intersyndicale éducation se réunira dès aujourd’hui pour discuter des modalités d’action et d’initiatives en vue des élections législatives. A Paris, le 11 juin 2024
LE 15 JUIN : Mobilisation contre l’extrême droite !
La FSU appelle les agent.e.s à manifester le plus largement possible samedi 15 juin pour porter la nécessité d’alternatives de progrès, pour les services publics, l’annulation de la réforme des retraite, de l’assurance chômage et l’augmentation des salaires. Une manifestation aura lieu samedi à 11h place Dellile à l'appel de l'intersyndicale du Puy-de-dôme avec pour slogan :"Pour la démocratie et la justice sociale, faire front contre l'extrême droite"
TRAVAIL
Abstentionnisme et vote RN : le poids du travail sur notre bulletin de vote
Peut-on soigner notre crise démocratique en soignant le travail ? Dans « Le bras long du travail », l’économiste et statisticien Thomas Coutrot dévoile comment nos conditions de travail jouent un rôle clé dans l’abstention et les votes d’extrême droite. Et si c’était aussi l’occasion de sauver la démocratie au travail ? (la lettre de l'Institut de Recherches de la FSU 12 juin 2024)
DÉFENSE DES DROITS
Le développement de l'emploi contractuel dans les trois versants de la Fonction publique a été renforcé par la loi de transformation de la Fonction publique en 2019. Il atteint désormais 22% des emplois contre 17% en 2011, des niveaux qui contredisent le principe d'occupation des emplois permanents par des fonctionnaires pourtantrappelé dans le code général de la Fonction publique. En plus de la précarité, des conditions salariales et du travail dégradé, ce statut est utilisé comme variable d’ajustement : ce qui se passe ce moment à l’Université Clermont Auvergne ! Médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur
Le médiateur est une autorité externe compétente pour traiter les signalements émis par les lanceurs d’alerte ou dans le cadre de conflits avec l’institution. Il intervient pour résoudre les litiges entre les usagers , les professionnels et les établissements d’enseignement supérieur. Sa mission consiste à faciliter la communication entre les parties en conflit, à promouvoir les droits et à surveiller les pratiques des établissements. Procédure pour adresser une alerte au médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, et rapport 2022. Procédure pour adresser une alerte au médiateur de l’UCA
QUOTIDIEN
Accueil » [Op@le] Soutenez l’intersyndicale en signant la pétition !
Je soutiens l’intersyndicale !OUI à la simplification immédiate,NON au calendrier actuel !POUR un MORATOIRE et un ARRÊT du déploiement forcé ! 11e congrès national du SNASUB-FSU : une irrésistible envie collective de ne pas (se) laisser faire !
Nos analyses, revendications et textes adoptés…Motion pour l’action syndicale issue du 11e congrès national du SNASUB-FSU réuni à Satillieu (07) du 13 au 17 mai 2024 ENSEIGNEMENT
Toujours plus pour les collèges et lycées privés de l’académie de Clermont !. Le montant total consacré au soutien des lycées privés de l’académie est de l’ordre de 544955€ et représente une augmentation de 80% par rapport aux 302000€ de subventions de l’an dernier ! Cette générosité est particulièrement choquante alors que des lycées publics souffrent d’un manque de financement, dont certains sont en cessation de paiement (moins de 30 jours de fonds de réserve) !
Augmentation des Frais d’Inscription pour tou·tes, Macron fait payer la Facture aux Étudiant·es !
Quelques mois après le lancement de l’Acte 2 de l’autonomie des universités, le gouvernement annonce désormais clairement la sentence pour les étudiant·es : à la rentrée prochaine, les frais d’inscription de toutes et tous seront augmentés de 2,9%.
SOCIÉTÉ
L’extrême droite contre les droits des femmes
En 2024, le curseur politique français et international penche dangereusement à l’extrême droite. Au-delà de la faiblesse de la gauche et de sa difficulté à s’unir, les politiques néo-libérales, menées par les gouvernements de droite mais aussi de gauche, ont aggravé les inégalités, entraînant ce processus d’adhésion électorale à l’extrême droite. Contrairement à ce que l’on entend parfois, ce n’est pas le vote pour l’extrême droite qui est majoritaire dans les classes populaires, mais l’abstention. Pourtant le vote extrême droite est un danger pour les droits des femmes! (la lettre de l'Institut de Recherches de la FSU 12 juin 2024)
Face à la dégradation générale du système de santé et à sa marchandisation, nous dénonçons l’aggravation d’une médecine à plusieurs vitesses. En 2000, l’OMS* considérait que la France avait le meilleur système de santé du monde. Il est en cours d’effondrement. 6700 lits d’hospitalisation ont encore été fermés en 2022. 150 à 200 000 infirmier.ère.s ont quitté le métier. 7 millions de personnes n’ont plus de médecin traitant. Et le Covid a été le révélateur de l’abandon d’une politique de santé publique.La Santé est un bien commun qui doit être accessible à toutes et tous sans condition et sortir du marché lucratif. Les politiques de santé doivent prendre en compte tous les déterminants de santé. Elles doivent répondre aux besoins des personnes, individuellement et collectivement, tant au niveau de la prévention que du soin, et intégrer la participation des usager.ère.s.
Assurance-chômage : Nouveau coup de boutoir gouvernemental contre le modèle social !
Au prétexte de préserver les droits sociaux, il prévoit de les restreindre brutalement : réduction de 3 mois de la durée d’indemnisation et augmentation de 60 % de la période travaillée exigée pour être indemnisé. Cette réforme diminuerait encore davantage les montants moyens d’allocation chômage et la proportion de personnes indemnisées
Kanaky Nouvelle-Calédonie en proie aux flammes. Le pyromane est à l’Elysée
La FSU exprime sa solidarité et son soutien à la population de Kanaky Nouvelle-Calédonie, en particulier à la communauté éducative et aux agents des services publics, alors qu’une vague de violences et de dégradations embrase le pays, principalement sa capitale Nouméa.
INTERNATIONNAL
Pour l’abrogation de la loi Immigration
La FSU prend acte et se félicite de l’avis extrêmement négatif rendu par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) sur la loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », votée le 19 décembre dernier au Parlement, et partiellement censurée par le Conseil Constitutionnel le mois suivant.
VIE PRATIQUE
Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.
SOCIAL
Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2024 La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral Action Sociale et ses président-es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction publique d’État avec les derniers taux actualisés. Depuis quelques années, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au Maintien à Domicile (AMD), prestation repas, simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans, suite notamment aux interventions de la FSU. Avec d’autres organisations, la FSU se bat pour permettre aux retraités de bénéficier à nouveau des chèques-vacances. Enfin, la FSU est très impliquée dans es groupes de travail relatifs au logement des agents publics. Les représentant-es de la FSU continueront à agir pour que l’action sociale se développe dans l’intérêt de l’ensemble des agent·es. LOISIRS
Le Pass'colo aide à financer une colonie pour les jeunes collégiens
Vous avez un enfant de 11 ans que vous souhaitez faire partir en colonie ? Vous êtes peut-être éligible au Pass'colo, une nouvelle aide destinée à faciliter le départ en vacances d'enfants âgés de 11 ans.
Pass Rail pour les moins de 28 ans : un forfait pour voyager en illimité en TER et Intercités
Si vous avez entre 16 et 27 ans inclus, vous pouvez acquérir depuis le 5 juin 2024 un forfait vous permettant de voyager en illimité dans les trains régionaux (TER) et les Intercités circulant sur l’ensemble du territoire, sauf entre des villes d'Île-de-France. Ce dispositif, qui coûte 49 € par mois, est valable pour vos voyages ayant lieu en juillet et août 2024.
Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche et la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale sonnent comme un coup de tonnerre.
En arrivant en tête du scrutin avec près de 40% et 9,6 millions de bulletins, l’extrême droite atteint un niveau inédit dans ce type d’élection, confirmant la dangereuse progression d’une idéologie politique incompatible avec les valeurs démocratiques et les revendications portées par la FSU et plus largement l’ensemble du mouvement syndical.
Les politiques, les idées et les pratiques de l’extrême droite fragmentent la société et ont des effets délétères sur le débat public. Qu’il s’agisse de l’emploi et du travail, des luttes contre les discriminations, de la vie dans des territoires fortement soumis aux inégalités, dans les services publics, à l’école comme dans les universités… les politiques xénophobes, antisociales et violentes à l’égard des plus démunis n’épargnent aucun secteur de la société.
Le score terrifiant de l’extrême droite est la conséquence directe des politiques libérales menées depuis plus de 20 ans, politique aggravée par sept ans de macronisme débridé, destructeur de la démocratie (49.3), du social et du vivant ; de sept ans de mépris à l’égard des classes populaires et moyennes, de mépris et de relégation de la France des campagnes, des zones péri-urbaines et des banlieues, de stigmatisation de l’étranger (loi immigration). La politique du président Macron et de ses premiers ministres Borne/Attal a été systématiquement conduite contre la majorité des Français et en faveur de l’oligarchie des ultra-riches.
Elle a repris explicitement le programme du RN et de Zemmour dans plusieurs domaines, à commencer par la loi scélérate sur l’immigration, mais aussi la réforme du “Choc des savoirs” pour créer une école élitiste et expulser du droit aux études les enfants des classes populaires. Le RN a voté près de 40% des lois de Macron. Les élus lepenistes se sont prononcés contre l’augmentation du SMIC. Macron n’a pas été un barrage au RN, il en a été le marchepied !
La FSU-UCA condamne avec force les conséquences désastreuses des politiques économiques et sociales menées par les gouvernements et députés macronistes.
La FSU-UCA refuse la banalisation d’une politique xénophobe et d’un racisme quotidien.
La FSU-UCA porte la voix de la paix et l’amitié entre les peuples.
La FSU-UCA, au côté des organisations syndicales et du mouvement social, pointe l’urgence d’agir ensemble pour conjurer l’arrivée de l’extrême droite aux plus hautes responsabilités du pays et appelle à tourner définitivement la page du macronisme, vers une véritable démocratie sociale.
La FSU-UCA prend toute sa part dans la construction de l’unité au côté de la société civile organisée. Elle y porte ses propositions pour contribuer à bâtir une alternative sociale, féministe et écologiste aux antipodes de ce que porte l’extrême droite ainsi que des politiques autoritaires et néolibérales qui font son terreau depuis des années.
La FSU-UCA appelle tous les citoyens et les citoyennes à participer activement au scrutin des 30 juin et 7 juillet prochains
Aucune voix pour le RN et les listes d’extrême droite, aucune voix pour les candidats de Macron et ceux de la droite
La FSU-UCA appelle tous les personnels et les étudiants de l’Université à se mobiliser contre l’extrême droite et contre le macronisme.
Un nouvel avenir est possible pour notre pays.
Un nouvel avenir est possible pour l’université.
Sections SNESUP-FSU et SNASUF-FSU de l’Université Clermont Auvergne, le 11 juin 2024
A LA UNE
Un nouveau projet de loi de remise en cause de la fonction publique : non au projet GUERINI ! Le ministre de la Fonction publique a réuni ce jour les organisations syndicales et les employeurs publics pour lancer la concertation autour du projet de loi qui lui a été commandé par le président de la République. C’est autour d’un document, diffusé la veille au soir, que le ministre entend concerter ces trois prochains mois, recyclant tous les poncifs managériaux. Le ministre prétend réaffirmer des principes statutaires hérités du statut de 1946, mais il avance des logiques de dérégulation et d’affaiblissement de la conception du fonctionnaire-citoyen.
Réforme du statut des fonctionnaires : le ministre « du parti pris idéologique » ! Décidément, le ministre Stanislas Guérini est déterminé à ouvrir un deuxième acte du saccage du statut général des fonctionnaires ! C’est d’une toute autre politique dont la Fonction publique a besoin. Il y a en effet urgence à engager des discussions sur la revalorisation des carrières et des rémunérations pour reconnaître les agent·es, sur la manière de renforcer les collectifs professionnels, à renouer avec le respect des identités et conditions d’exercice des métiers, à redonner du sens aux missions de service public partout où elles sont malmenées par certaines politiques publiques, à doter les services et collectivités en moyens pour les assumer… Pourtant, à peine passée la réunion de présentation des axes du nouveau projet de loi de saccage du statut qu’il fomente, voilà que le ministre Guérini lance dans le débat médiatique la question du « licenciement » qui serait, selon lui, « un tabou » ! Diantre, ça faisait longtemps ! Et ça manquait dans le chapelet de poncifs et autres totems managériaux déjà égrenés dans le document de présentation du projet de réforme ! Bien qu’il s’en dédise, somme toute mollement, c’est évidemment le principe de séparation du grade et de l’emploi qui serait remis clairement en cause par l’élargissement et la facilitation de procédures de licenciement de fonctionnaires, en dehors des cas déjà prévus par le statut. Ce faisant, c’est tout l’équilibre du statut qu’il jette en pâture, bien au-delà des premières intentions qu’il affiche. Il voudrait pousser plus loin les logiques de dénaturation du statut engagée par la loi de transformation de la fonction publique qu’il ne s’y prendrait pas autrement ! Les mesures envisagées relèvent surtout de la politique « de la carotte et du bâton » et de la division des personnels entre eux… La FSU l’affirme solennellement : la question du statut mérite toute autre chose que des citations tronquées pour revisiter l’histoire à contresens, des petites phrases polémiques, d’idées reçues enfilées les unes après les autres.L’intérêt général dont la Fonction publique est dépositaire appelle tout l’inverse.
DÉFENSE DES DROITS
Santé et sécurité au travail Dans le monde du travail d’aujourd’hui, les Risques Psychosociaux (RPS) sont devenus un sujet de préoccupation majeur. Ils englobent des risques tels que le stress au travail, les violences internes (harcèlement moral ou sexuel, conflits…) et externes (agressions par des usagés ou des patients…). Il est crucial de comprendre que les RPS ne sont pas une fatalité. Ils peuvent être prévenus et gérés efficacement. La première étape consiste à reconnaître leur existence et à en parler ouvertement. Il est important de créer un environnement de travail où chaque employé se sent à l’aise pour exprimer ses préoccupations. Les syndicats, les représentants du personnel, jouent un rôle essentiel dans cette démarche. Ils peuvent aider à mettre en place des politiques de prévention, à sensibiliser sur les RPS et à soutenir les employés qui en sont victimes. D’ailleurs la FSU a rédigé un guide pour vous accompagner par rapport aux questions de violences sexistes et sexuelles VSS au travail Les VDHAS (actes de violence, discrimination, harcèlement, agissements sexistes et sexuels) peuvent être déclarés en tant qu’accident de service (cf extrait ci-dessous), particulièrement les formes de violences, de harcèlement, de discrimination et d’agissements sexistes. Cette disposition fait suite aux travaux et demandent des représentants du personnel à la Formation Spécialisée Santé, Sécurité et Conditions de Travail du MESR, les orientations stratégiques ministérielles 2024 en matière de politique de prévention des risques professionnels dans les établissements d’enseignement supérieur et de recherche. La déclaration comme accident de travail permet à la FS-SSCT de l’établissement de faire une enquête paritaire et éventuellement remonter à l’organisation du travail qui a produit ces situations ou comprendre pourquoi les mécanismes de prévention n’ont pas fonctionné. De même, tout choc émotionnel suite à une altercation avec un usager, un collègue ou la hiérarchie doit être signalé. Ensemble, nous pouvons faire du lieu de travail un espace sûr et sain pour tous. Extrait des orientations stratégiques ministérielles 2024 téléchargeables dans leur intégralité ici : II.2 – Prévenir et traiter toutes les formes de violences, de harcèlement, de discrimination et d’agissements sexistes
- Les chefs d’établissement prennent les dispositions nécessaires pour prévenir et traiter toutes les formes de violences, de harcèlement, de discrimination et d’agissements sexistes. Les membres de la formation spécialisée compétente sont informés de ces dispositions, particulièrement le référent désigné par l’instance.
- Pour que la prévention et le traitement des situations à risque trouvent leur efficacité il conviendra d’informer l’ensemble de la communauté professionnelle et de former les acteurs de la prévention ainsi que les personnels encadrants sur les dispositions prises par l’employeur.
- Les situations de travail à risque seront prises en compte dans le Duerp, et tout fait de VDHAS sera a déclarer en tant qu’accident de service. Dans ce cadre des enquêtes de la formation spécialisée compétences pourra être diligentée. Le cas échéant le référent ou la référente VDHAS de la formation spécialisée seront membre de la délégation d’enquête.
- Le code général de fonction publique précise, notamment aux articles L131-1 à 13, les éléments pour la protection contre les discriminations, et aux articles L 133-1 à 3 ceux pour la protection contre le harcèlement.
AU QUOTIDIEN
Op@le : l’action syndicale unitaire en défense des personnels… Le système informatique Virtuo : application métier pour le recrutement à l’éducation nationale; le RenoiRH et de sa laborieuse mise en place; la robotisation et ANDJARO ont été l’objet d’échange lors d’une Réunion ministérielle le lundi 11 mars 2024. Le SNASUB rappelle ses positions et son engagement pour vous accompagner.
JEUNESSE
Jeunesse en difficulté : le gouvernement répond à la violence par la violence ! Dans la foulée des déclarations sécuritaires faites suite aux révoltes urbaines et de la loi immigration, le gouvernement poursuit sa politique répressive et continue à stigmatiser les jeunes en difficulté et leurs familles en en faisant des cibles prioritaires. Alors qu’une série de nouvelles mesures pénales est annoncée, à grand renfort de communication, des attaques inédites contre la spécificité de la justice des mineur.es se sont fait entendre ces derniers jours Bourses de scolarité des lycées et collèges : la réforme pour 2024… À partir de la rentrée 2024, les bourses de collège et de lycée pourront être versées automatiquement aux foyers éligibles grâce à l’ «examen automatique du droit à la bourse ».
ENSEIGNEMENT
DOSSIER POUR 256 : INTRODUCTION – L’école face au « choc » du tri social En lançant son «choc des savoirs» le gouvernement continue le projet d’école dessiné en 2017 et décuple les inégalités scolaires socialement déterminées. Voici un dossier complet pour aller plus loin.
SOCIÉTÉ
La FSU interpelle le Préfet sur les familles expulsées des hébergements d’urgence Nous déplorons la situation de désespoir et d’insécurité dans laquelle se sont retrouvées les nombreuses familles expulsées de l’hébergement d’urgence à Clermont-Ferrand. Carte des fiertés 2024 Les questions LGBTQIA+ sont l’affaire de toutes et tous, où qu’on se trouve. La FSU soutient donc une participation massive de toutes et tous, personnes LGBTQIA+ et leurs allié·es au mois des fiertés. Pour que la participation y soit la plus large possible et qu’aucun événement ne vous échappe, la FSU vous propose une carte interactive des marches des fiertés recensées. Si votre événement n’apparaît pas, signalez-le à presse@fsu.fr Pour Clermont-Ferrand, ce sera une Pride nocturne le 14 juin 2024
EUROPE
Les élections européennes de 2024 approchent, et il est essentiel que les citoyens se mobilisent pour exprimer leur voix. Nous souhaitons vous rappeler que les élections européennes de 2024 approchent à grands pas. N’oubliez pas, chaque vote compte. Faites entendre votre voix ! Pour cela vous devez être inscris sur les listes et vous pouvez demander une procuration. Vérifier ou vous en êtes! Voter aux élections européennes est un moyen concret d’exercer notre droit démocratique et de contribuer à l’avenir de l’Europe. Pour les élections européennes, la FSU rappelle l’importance de lutter et de soutenir par le vote : Protection sociale et droits des travailleurs : La FSU plaide pour une Europe qui garantit des droits sociaux solides, des conditions de travail décentes et une protection sociale pour tous. Services publics : Elle soutient le renforcement des services publics à l’échelle européenne, tels que l’éducation, la santé et les transports. Transition écologique : La FSU appelle à une transition vers une économie verte et à des politiques environnementales ambitieuses. Démocratie et participation citoyenne : Elle encourage une Europe plus démocratique, où les citoyens ont leur mot à dire dans les décisions politiques.
INTERNATIONAL
Gaza : les libertés universitaires en danger ! Depuis le 7 octobre, et en particulier ces dernières semaines, l’interdiction de plusieurs conférences publiques au sujet de la Palestine dans certaines universités, ainsi que la restriction de la liberté d’expression et la répression des mobilisations des étudiant·es sonnent comme une alarme extrêmement sinistre pour les libertés universitaires. L’évacuation brutale par les forces de l’ordre d’étudiant·es de Sciences Po Paris et de Sorbonne Université mobilisé·es pour la paix et en soutien au peuple palestinien ces derniers jours en sont des exemples révélateurs.
ENVIRONNEMENT
L’extrême droite française et l’écologie L’écologie devient un argument politique incontournable. Pour autant, il est pertinent de connaître qui parle et l’histoire de l’engagement de l’extrême droite sur ce sujet.
VIE PRATIQUE
Ce qui a changé en avril 2024 , ce qui change en mai2024 Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.
LOISIRS
Billet de congé annuel de la SNCF à tarif réduit La SNCF propose de bénéficier une seule fois par an d’un tarif réduit pour l’achat de billets. Cela concerne un trajet de train aller-retour à l’occasion d’un congé annuel. Le billet de congé annuel ne s’applique que pour un voyage en France.
Lettre d’informations SNASUB FSU Académie de Clermont - Mars 2024
A LA UNE
8 mars, journée internationale des droits des femmes Exigeons l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes !
Alors que le rapport du Haut Conseil à l’Egalité (HCE) sur le sexisme alerte sur un risque de régression des droits des femmes, ce 8 mars 2024 doit être l’occasion de rappeler que l’égalité entre les femmes et les hommes est un principe constitutionnel qui doit se concrétiser, dans la vie de tous les jours et dans le monde du travail.
Ne rester pas seul e face à des attaques sexistes! Vos représentants: Vos élu(e)s SNASUB-FSU sont là pour vous accompagner
Ainsi que la cellule d’écoute du rectorat cellule.ecoute@ac-clermont.fr 04 73 99 34 01 et la cellule d’écoute de l’UCA cellule-vssdiscriminations@uca.fr 07 88 91 82 86
Mobilisation pour la Fonction Publique le 19 mars "Pour mettre un terme à la spirale de paupérisation de l’ensemble des personnels de la fonction publique et refuser de subir une année blanche en termes de traitement, les organisations syndicales décident d’une journée de mobilisation le mardi 19 mars prochain et appellent les personnels à se mobiliser par tous moyens, y compris la grève."
DÉFENSE DES DROITS
Dans la communauté éducative, les personnels de laboratoire jouent un rôle crucial. Dans la communauté éducative, les personnels de laboratoire jouent un rôle crucial. Leur travail est essentiel pour permettre aux élèves d’acquérir des connaissances et savoirs et réaliser les expériences et les expérimentations dans les différentes disciplines scientifiques. Malgré cela, la multiplicité de nos tâches (administratives, techniques, éducatives, préventives sur la sécurité…) ne sont pas mises en avant.
Courrier intersyndical au 1er ministre pour une protection des agent·es de l’Etat _« Face à la colère du monde agricole qui a explosé partout sur le territoire français, le ministre de l’Intérieur a déclaré : « On ne répond pas à la souffrance en envoyant des CRS. » Si tel est det, le 25 janvier 202ésormais le principe qui sous-tend une nouvelle doctrine de maintien de l’ordre, la FSU ne peut que s’en féliciter. En effet, toutes les colères et expressions de souffrances au travail doivent pouvoir s’exprimer et être respectées dans le cadre démocratique en principe garant des libertés publiques, notamment celle de manifester. »
SOCIÉTÉ
8mars 2024 : face aux attaques du gouvernement, des droites et extrêmes droites, partout les femmes résistent ! Nous appelons à la grève du travail, des tâches domestiques, de la consommation. Parce que seules nos voix, nos cris, nos actions visibles pourront faire bouger la société et le pouvoir pour enfin obtenir l’égalité
« Il est urgent que la République soutienne pleinement son école publique, la seule de toute la jeunesse vivant dans ce pays » Un collectif de syndicats enseignants, lycéens, étudiants et d’associations d’élus ou encore de parents plaide, dans une tribune au « Monde », pour que l’école publique, laïque, gratuite et obligatoire soit la priorité du pays.
STOP à l’autoroute A69 ! La FSU soutient les luttes en cours contre le projet d’autoroute de l’A69, avec l’extension de l’A68 et l’installation de centrales à bitume. Elle s’associe via ses équipes militantes locales aux citoyen⋅nes qui se mobilisent sur le terrain, pour dénoncer les décisions politiques délétères de poursuite des travaux, quel qu’en soit le coût pour l’environnement, la justice sociale, le vivant.
VIE ÉTUDIANTE
L’Union étudiante est arrivée devant la FAGE à l’échelle nationale et devient 1er syndicat étudiant pour les élections CROUS La FSU avait soutenu l’Union Étudiante.
VIE PRATIQUE
Ce qui change en février /mars 2024 Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, Vos élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions. Ces deux derniers mois: Livret a, livret épargne populaire , augmentations des tarifs électricités et tarif péages, renouvèlement congès familiale , doublement des franchises médicales, permis par le CPF, nouvelles aides écologiques ( déplacements/ rénovations) , RSA, plafond mensuel des retraites personnelles, dispositifs aides psychologique pour les étudiants.
LOISIRS
Chèques Vacances Les chèques vacances sont un excellent moyen d’économiser pour vos prochaines escapades. En mettant de côté une petite somme chaque mois, vous pouvez vous offrir des moments de détente bien mérités. Que ce soit pour explorer de nouveaux horizons, passer du temps en famille, souscrire à des activités sportives ou simplement un restaurant! Dossier réalisable en ligne Espace bénéficiaire (fonctionpublique-chequesvacances.fr)
La présidence de l'EPE UCA invite les représentant(e)s du personnel pour discuter des projets à venir pour la gestion des personnels lors de la conférence sociale du 12 décembre 2023. Voici les 18 revendications de la FSU pour les personnels
1) Contre les dégradations des conditions de travail des Enseignants-Chercheurs et des BIATSS, la FSU demande le recrutement du personnels nécessaires aux missions de l’Université et aux ambitions affichées par l'équipe Présidentielle.
2) Contre la surcharge administrative et la perte du sens du travail qui en est la conséquence la FSU demande une VRAIE simplification administrative.
3) Pour que les primes mensuelles des contractuels BIATSS soient accessibles dés la première année travaillée à l’UCA (et non la 4e actuellement) et pour tous les types de contrats (Santé et sociale inclus). La FSU demande à ce que l'indemnité fin de contrat des contractuels soit appliquée pour tous les contrats (y compris ceux de plus d'un an, comme dans le privé).
4) Pour que les primes « métiers en tensions » soient touchées par tous les contractuel(le)s et titulaires exerçants ce métier (et non les derniers recrutés uniquement) et que la liste des métiers en tension soit accessible publiquement.
5) Pour plus de transparence sur la répartition des postes (MCF, PR), sur les repyramidages et sur l'attribution des primes (RIPEC C3), la FSU demande l’établissement et la publication de critères objectifs et que tout refus soit justifié par écrit aux intéressés.
6) Contre le projet RIFSEEP de l’UCA qui déconnecte la prime perçue du concours obtenu par l'agent BIATSS. Face aux 200 recours, nous demandons une refonte des critères établis, actuellement uniquement centrés sur l’encadrement ! Pour une augmentation des primes IFSE socles en particulier les C et les B (revalorisation triennale prévue et financée par l'État, harmonisation vers le haut avec le Rectorat). Pour une augmentation de l’IFSE des Infirmier(e)s et Assistant(e) Sociaux afin de compenser l’absence de prime SEGUR (CTI). Nous demeurons contre la mise en place des primes à la performance (CIA, ...).
7) Contre l’utilisation des Contrats Missions Scientifiques à l’UCA qui précarise les chercheurs. Nous rappelons que le élu(e)s au CSA ont voté unanimement contre à 2 reprises.
8) Pour un meilleur traitement des contractuels : salaire complet dés le 1er mois de travail y compris en période d’essai, anticiper les renouvellements de contrats, payer les vacations mensuellement, harmoniser vers le haut le paiement des heures d’enseignement (doctorants, ATER, enseignants contractuels).
9) Pour les revendications du collectif 384 : la prime PES et le RIPEC C1 pour tous les enseignants UCA (PRCE, PRAG, contrat LRU...). Mise en place du RIPEC C3 pour les PRCE et PRAG. Harmonisation vers le haut de la prime PES et du RIPEC C1 (comme à Grenoble et Pau). Mensualisation de la PES.
10) Pour que tous les enseignants contractuels du Centre FLEURA et du SCLV (non concernés par la grille ex-greta) bénéficient des mêmes règles que les autres enseignants contractuels (service à 384h, grille et primes harmoniser vers le haut). Le Président s’était engagé à remettre à plat leur statut pour supprimer ces inégalités, mais rien n’est fait depuis des années.
11) Contre le Redimensionnement de l’Offre de Formation à l’UCA et pour le maintien d’un service public de l’enseignement supérieur territorial de qualité. L’offre de formation ne peut pas être tributaires de seules volontés économiques et industrielles, la recherche fondamentales à toute sa place au sein d’une université.
12) Pour la défense de l’emploi titulaire : contre la multiplication des CDI à la place des recrutements par concours. Pour le maintien du droit à la mutation, en particulier pour les corps à gestion nationale. Pour que les postes vacants soient ouverts aux mutations externes pour permettre aux collègues de pouvoir revenir dans la région, il est important de remette en route les mouvements intra et inter académique.
13) Pour une vraie politique écologique et sociale : travaux contre les passoires thermiques (hiver, canicule) ; négociation avec la Métropole pour une amélioration des conditions de transport en commun ; prise en compte des déplacements à pied dans le forfait mobilité (actuellement réservé aux vélos, trottinettes et covoiturages) ; pour une réflexion sur le recyclage informatique et mobilier (ressourcerie).
14) En cas de conflit, permettre une gestion collégiale de la définition du service d’un EC ou un gestionnaire de substitution.
15) Pour un traitement égalitaire des demandes de télétravail dans les différents services de l’UCA.
16) Contre l’action insuffisante de l’EPE UCA face aux violences : face au harcèlement moral, aux Violences Sexistes Sexuelles d’une part ; face aux dégradations et menaces des militants d’extrême droite sur nos campus d’autre part.
17) Pour un vrai dialogue social : respect des délais d’envoi des convocations et documents, réelle concertation en groupe de travail, prise en compte des votes d’opposition des élu(e)s représentants des personnels (CSA, CPE), maintien de la consultation du CSA lors des réorganisations de service.
18) Pour une politique de Qualité de Vie et Conditions de Travail (QVCT) audacieuse, dépassant les simples recommandations : élargissements des divers congés pour l’entourage proche (décès, enfants, aidant) ; possibilité de fractionner les absences via des heures à récupérer ou des congés fractionnables.
Pour le volet qualité et conditions de travail : fournir les moyens matériels et humains pour que le personnel réalise ses tâches dans un environnement bienveillant favorisant l’autonomie et la confiance.
Du 21 au 23 novembre 2023 ont lieu les élections des représentants étudiants (Conseil de la Formation et de la Vie Universitaire & Conseil d’administration) : 2 listes d’extrême droite ont été déposées à l’UCA. Si ces listes obtiennent des élu.e.s, l’UCA devra leur attribuer un local permanent, des moyens de fonctionnement donc aidera à leur légitimisation. Comme l’enquête de Médiapart (avril 2023) ainsi que celle de Mediacoop (novembre 2023) le montrent, l’implantation de l’extrême droite donne lieu à une montée de la violence sur les campus (Paris, Poitiers, Lyon, Clermont-Ferrand...).
Le SNESUP-FSU est intervenu en préambule du Conseil d’administration du vendredi 10 novembre dernier pour dénoncer la distribution de tracts d’extrême droite à l’intérieur des murs de l’université ainsi que les liens probables entre un agent d’un service de gardiennage de l’établissement et les groupuscules d’extrême droite clermontois et lyonnais.
Alors qu’il préside l'Université Clermont Auvergne depuis dix ans, Mathias Bernard observe un réel déchaînement de brutalité seulement sur ces dix-huit derniers mois : « Les épisodes de violence ont toujours existé, souvent en lien avec les élections, nationales ou universitaires, et s’estompaient assez vite ; il suffisait d’une petite dizaine d’excités pour constituer des groupuscules d’extrême droite et mener des actions sur le campus, retrace-t-il. Mais depuis l’automne 2021, cette violence n’a pas faibli. Au contraire, elle s’amplifie. »
Certains de nos collègues dénoncent un contexte « inquiétant » émaillé « d’incidents graves qui ne sont pas des faits isolés ».
▸ le 25 janvier 2023 à l’UFR LCHS (site Gergovia), une quinzaine de militants d’extrême droite, dont certains cagoulés, ont essayé de perturber le bon déroulement d’une assemblée générale étudiante. Peu après, un étudiant militant de l’UNEF subissait un harcèlement ciblé, accompagné d’une séquestration dans les toilettes de l’université pendant plusieurs minutes. Parallèlement, d’autres étudiants ont été victimes de provocations verbales. Alors que les étudiants de l’UNEF étaient en route pour le rassemblement du Droit au Logement, place de Jaude, ils ont été suivis par ces militants cagoulés, se montrant menaçant puis agrippant un jeune étudiant de l’UNEF par le col en le prenant à partie personnellement. Après le rassemblement, ils ont de nouveau suivi puis couru après deux étudiantes qui ont dû se réfugier dans les locaux du CROUS. Le 28 janvier, le local de l’UNEF était saccagé à l’UFR LCSH ;
▸ certains de nos collègues et de nos étudiants ont dû subir la présence inquiétante d’étudiants d’extrême droite à l’entrée de leur faculté au moment des élections étudiantes du printemps dernier ;
▸ une de nos collègues, professeure de Lettres s’est retrouvée un vendredi après-midi, dans les couloirs désertés de la faculté, nez a nez avec deux jeunes nationalistes. Les voyant arracher des affiches de la journée universitaire en solidarité avec le peuple iranien, elle les interroge sur les raisons de leur présence. « Nous sommes là en tant que Français», lui répondent-ils, en précisant qu’ils ne sont pas étudiants. « Je me suis enfermée à clef dans mon bureau pour finir d’y travailler, ce qui ne m’est jamais arrivé depuis près de trente ans que je suis en poste ici », raconte-t-elle.
Le président Mathias Bernard cerne la situation : « On voit se dessiner un lien entre la recrudescence des violences et l’implantation d’une section locale de la Cocarde étudiante, même si officiellement leur stratégie est d’apparaître comme un syndicat normal, avec des ambitions électorales. »
Saccage de local syndical étudiant, arrachage d'affiches, tags racistes, agressions et menaces envers certains étudiants et personnels de l’UCA : voilà la politique de ces groupuscules étudiants d’extrême droite. Elle doit être combattue de toutes nos forces.
Enseignants, Chercheurs, BIATSS, encouragez les étudiants et les étudiantes à voter aux élections.
L’abstention ne doit pas permettre aux mouvements xénophobes et violents de s’installer à l’UCA.
Pour voter, c’est simple : vos étudiants doivent se connecter à https://vote941.neovote.com