Filtres activés : POLITIQUES GOUVERNEMENTALES

A LA UNE

Fonction publique : Mobilisation sur l’ensemble du territoire le 5 décembre Les organisations syndicales CGT, CFDT, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC et FA-FP appellent les agent·es de la Fonction publique à une journée d’action, de rassemblements, de manifestations et de grève sur l’ensemble du territoire le 5 décembre 2024.[...Lire la suite via le lien du titre]

DÉFENSE DES DROITS 

Réunion Fonction publique du 7 novembre : le Ministre continue de brutaliser les agents publics. Les annonces provocatrices du ministre sur les arrêts maladies ont entraîné une réaction immédiate de la FSU https://fsu.fr/jours-de-carence-une-provocation-et-beaucoup-de-mepris-pour-les-fonctionnaires/ et de l’intersyndicale Fonction publique. Le ministre a été contraint de tenir une réunion avec l’ensemble des organisations syndicales. Il a commencé par rappeler le cadre budgétaire contraint pour tenter de légitimer ses mesures anti-fonctionnaires. Pour la FSU, il n’y a pas de contraintes budgétaires mais des choix politiques qui consistent à épargner les plus riches et les actionnaires pour mieux taper sur les fonctionnaires et les services publics. [...Lire la suite via le lien du titre]

Jours de carence : une provocation et beaucoup de mépris pour les fonctionnaires ! Passer d’un à trois jours de carence, ce serait aligner la Fonction publique sur ce qui existe de plus défavorable dans le secteur privé. Cette durée n’est effective que pour une petite minorité des salarié-es. Non content de son attaque sur le délai de carence, le gouvernement prévoit aussi de soutenir une réduction des conditions d’indemnisation des périodes de maladie, en supprimant le maintien de la rémunération à taux plein les trois premiers mois et en le remplaçant par un taux de 90 %… [...Lire la suite via le lien du titre] La FSU met à disposition un “calculateur delai de carence” pour maladie Calculateur délai de carence pour maladie

Rapport sénatorial concernant les personnels administratifs de l’éducation nationale : ce qu’il contient Ce que dit le fameux rapport fait au nom de la commission sénatoriale des finances par Olivier PACCAUD, sénateur de l’Oise ? Quelques constats qui s’imposaient et qui méritaient d’être objectivés [...Lire la suite via le lien du titre]

Toujours disponible, notre Mémento 2024-2025 en cliquant ici, Le Mémento du SNASUB-FSU, c’est 180 pages dédiées aux personnels administratifs, ITRF et des bibliothèques (titulaires et contractuel·les) de la Fonction publique des secteurs Éducation, Recherche, Culture (voir la table des matières ci-dessous).

Ne pas rester isolé.e, s'informer, se défendre Adhérer! Au SNASUB FSU et défendre vos droits!  Adhérer, c’est : Soutenir nos combats : Défendre les personnels et les services publics d’éducation et du supérieur. Nous avons bataillé contre l’IFSE et toutes les primes au mérite ! Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids : à l’UCA et au sein de l’Académie de Clermont-Fd et à l’échelle nationale. Renforcer la solidarité : les cotisations permettent de renforcer l’entraide notamment via la caisse de grève. Contribuer au financement du syndicat :  le SNASUB-FSU est indépendant, seules les adhésions lui permettent de vivre : sites internet, journaux syndicaux, réunions d’information syndicale ou d’instances, tracts, permanences et conseils, caisse de grève.... Sans cotisations, pas de syndicat ! Cela détermine aussi les temps de décharges syndicales : votre adhésion permet d’obtenir des ressources rares : le temps et la force.  L’adhésion au SNASUB-FSU est un investissement pour votre avenir. Les cotisations syndicales sont déductibles des impôts (droit à un crédit d’impôt via un chèque du Trésor public de 66 % du montant de la cotisation versée.). La cotisation est valable un an à la date d’adhésion de date à date.Votre adhésion est vitale pour le maintien de vos droits aussi bien à l’échelle nationale qu’en Auvergne. Aidez-nous à vous défendre !   Bulletin d’adhésion 2024-2025

QUOTIDIEN

Déroulement des opérations de recrutement, mobilité et carrière des personnels titulaires des bibliothèques, ingénieurs, administratifs, techniques, pédagogiques, sociaux et de santé (BIATPSS) Recrutement, mobilité et avancement selon la note 2024. Nous sommes là pour vous accompagner. [ via le lien du titre]

Absentéisme des fonctionnaires «Absentéisme» des fonctionnaires : quand le gouvernement navigue entre cynisme et démagogie ... [...Lire la suite via le lien du titre]

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR

Le projet de budget 2025 sacrifie la jeunesse et l’avenir : d’autres choix sont nécessaires pour l’ESR ! - Communiqué intersyndical du 6 novembre 2024 Nos organisations syndicales appellent donc à faire du 19 novembre une journée d’alerte et de mobilisation sur la situation désastreuse de l’enseignement supérieur et de la recherche et à organiser ce jour-là des assemblées générales ou des réunions d’informations et de débats sur les conditions de travail et d’étude, les bâtiments dégradés, les salaires, le budget et les attaques contre la Fonction publique pour définir des modalités d’action. [...Lire la suite via le lien du titre]

EDUCATION

Déclaration de la FSU au Conseil Supérieur de l’Education du 10 octobre 2024 La rentrée 2024 est de nouveau marquée par la dégradation des conditions d’enseignement. Les moyens pour l’école publique restent insuffisants, tandis que l’État soutient toujours généreusement les établissements privés, comme nous en avons encore l’exemple avec aujourd’hui l’étude à l’ordre du jour de ce CSE de la reconnaissance de 16 écoles de production. Pour la FSU, l’argent public doit aller à l’École publique. Les annonces sur le PLF indiquent un plan d’austérité que l’Éducation publique, déjà fragilisée, ne pourra pas supporter [...Lire la suite via le lien du titre]

Communiqué : Le financement alloué aux écoles de production doit cesser et revenir à l’Ecole publique ! Quand l’État développe le financement public de l’enseignement privé hors contrat… La loi « avenir pro » de 2018 a permis la promotion des écoles de production. Le gouvernement veut les développer en renforçant le financement public de ces établissements privés hors contrat et ainsi atteindre la centaine d’ici 2028. [...Lire la suite via le lien du titre]

SOCIÉTÉ

Journée internationale des droits de l’enfant – Solidarité antiraciste avec les mineur.es isolé.es étranger.es ! Le 20 novembre, faisons entendre nos voix pour un monde où tous les enfants, étrangers ou non, bénéficient des droits et de la dignité qu’ils méritent. A Clermont, nous organisons un rassemblement qui se transformera en manifestation si on est nombreux RDV, Place de Jaude à 16h00 [...Lire la suite via le lien du titre]

Les 23 et 25 novembre, mobilisons-nous contre les violences faites aux femmes ! Engagée au quotidien pour les droits des femmes, la FSU manifestera le samedi 23 novembre aux cotés des organisations féministes syndicales et politiques, pour la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes.Depuis #MeToo nos mobilisations ont imposé la question des violences faites aux femmes dans le débat public et politique et permis une prise de conscience collective. Pourtant le procès sordide de Mazan, comme les chiffres persistants sur les violences sexistes et sexuelles au travail et ailleurs, révèlent l’inaction coupable du gouvernement. C’est pourquoi nous ne devons rien lâcher et continuer notre combat juste pour une société libérée de ce fléau. [...Lire la suite via le lien du titre] Nous participons à l’appel de greve féministe , la manifestation se tiendra place de Jaude à Clermont ferrand le 25 novembre. Nous soutenons l’appel à l’aide du Planning Familial du Puy-de-Dôme (AD 63) . Mobilisez vous!

SOCIAL

Tour de France de la Santé : la mise à mort de notre santé ! je dis non ! La santé déjà malade d’années de politiques libérales ! Les déserts sanitaires s’étendent. Sept millions de personnes sont sans médecin traitant. Les tarifs des mutuelles explosent, comme les franchises et les dépassements d’honoraires. 36% des personnes renoncent aux soins.Les services d’urgence sont saturés, les personnels épuisés et sous-payés. Les hôpitaux et maternités de proximité sont réduits, privatisés ou fermés, des centres d’IVG menacés. La psychiatrie est asphyxiée. Les EHPADs sont au bord de la cessation de paiement… mais les bénéfices des cliniques privées se portent bien. [...Lire la suite via le lien du titre]

Sécurité sociale, protection sociale, retraites, le gouvernement veut imposer des mesures et des budgets anti-sociaux. Une progression des dépenses d’assurance maladie insuffisante, Un nouveau recul des remboursements par la Sécurité sociale, D’autres attaques contre la couverture en santé et la protection sociale sont programmées ou évoquées de manière très récurrentes pour être rendues acceptables par l’opinion publique [...Lire la suite via le lien du titre]

Expression de l’intersyndicale sur le PLFSS 2025 Le financement de la protection sociale doit rester à la hauteur des enjeux! Les organisations syndicales font part de leur grande inquiétude concernant le PLFSS 2025, elles jugent sévèrement l’ensemble du texte. Toutefois, sous réserve d’amendements en cours, elles estiment que le texte ouvre la possibilité de l’amélioration de la réparation des accidents du travail et des maladies professionnelles. [...Lire la suite via le lien du titre]

RETRAITE

1er janvier 2025 : une juste revalorisation de toutes les pensions Nos organisations de retraités ont pris connaissance des propos tenus par M. Wauquiez, Président du groupe Droite Républicaine à l’Assemblée nationale, concernant la revalorisation des retraites de base en 2025, au titre du rattrapage de l’inflation 2024. M. Wauquiez a affirmé en effet qu’ « il y aura bien une revalorisation des retraites pour tous les retraités, de la moitié de l’inflation » dès janvier. Puis il a ajouté qu’au 1er juillet interviendra « une deuxième revalorisation pour les retraités les plus modestes pour les protéger intégralement de l’inflation. [...Lire la suite via le lien du titre] Pour autant, restons mobiliser! Signons massivement la pétition contre le report de 6 mois de l’indexation des pensions sur l’inflation!

INTERNATIONAL

Election américaine Déclaration de Bernie Sanders « Il n'est pas surprenant qu'un Parti démocrate qui a abandonné la classe ouvrière se rende compte que la classe ouvrière l'a abandonné » Au lendemain de la défaite de Kamala Harris face à Donald Trump, le sénateur Bernie Sanders a publié une déclaration qui a été beaucoup commenté dans la gauche française. [...Lire la suite via le lien du titre]

Présidentielle aux États-Unis : les gauches françaises face au crash démocrate L’échec de Kamala Harris, loin derrière Donald Trump, éclaire d’un jour nouveau les divisions stratégiques des partis de gauche français pour battre l’extrême droite. Les leçons qu’ils en tirent en témoignent, même si elles sont parfois hâtives. [...Lire la suite via le lien du titre]

Maksym Butkevich est libre ! Notre camarade militaire antimilitariste, défenseur des droits humains, figure nationale de l’action pour les réfugiés, migrants et déplacés en Ukraine, Maksym Butkevich, est libre ! [...Lire la suite via le lien du titre]

ENVIRONNEMENT

L’écologie est-elle punitive ? Voici un extrait de cette annalyse:“Pourtant, comme le rappelle le rapport du CNLE : « Le risque est grand que la question écologique ne renforce une injustice d’ensemble: de manière générale, certains groupes sociaux— les classes populaires et en particulier les plus pauvres — supportent davantage le coût des dégradations environnementales qui sont pourtant moins de leur fait, et sont davantage vulnérables aux mesures pouvant être mises en œuvre pour les limiter. Il faut le souligner et l’affronter. ». Ce qui est donc punitif actuellement c’est une écologie de droite qui inverse la responsabilité de l’écocide (la demande au lieu de l’offre), individualise cette responsabilité (la demande individuelle en lieu et place de la responsabilité du système capitaliste) et moralise les pratiques pour lutter contre les dérèglements en cours (les écogestes de l’écocitoyen en lieu et place d’une planification de la production).” [...Lire la suite via le lien du titre]

CONVERGENCES

Le magazine du SNASUB-FSU (syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques), Concergences, est disponible en ligne pour une lecture facilité des nouveaux et anciens numéros. Vous pouvez aussi parcours La revue POUR - Fédération Syndicale Unitaire .

VIE PRATIQUE

Ce qui change en novembre 2024 Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.

A LA UNE

Discours de politique générale : tout ça pour faire comme avant mais en pire ? En guise de discours de politique générale, Michel Barnier a surtout confirmé le cap de l’austérité, affirmant dès ses premiers mots, qu’il fallait faire avec peu, ne disant rien des questions sociales, ajoutant quelques clins d’œil réactionnaires appuyés. Un cap en totale déconnexion avec les urgences sociales, économiques et environnementales du pays. [...]Sur les salaires, pas grand-chose, à part la timide reconnaissance du phénomène de smicardisation et l’avancée de deux mois de la revalorisation du SMIC. Concernant la revalorisation des rémunérations des agent⋅es publics : silence assourdissant ! Pas un mot concernant la valeur du point d’indice ou l’amélioration des carrières. Dès lors, les discours sur la proximité des services publics et sur la « politique de l’évaluation » révèlent le retour d’idées bien connues comme l’accroissement de la pression mise sur les personnels qui ont pourtant fait la preuve de leur nocivité pour les services publics et les agents. Michel Barnier s’est même lancé dans le grand concours des idées absurdes, comme par exemple, le recours à des enseignant⋅es retraité⋅es pour assurer les remplacements ou le tutorat des jeunes enseignants. [...Lire la suite de notre analyse]

DÉFENSE DES DROITS

Fonction publique : des salaires en baisse en 2022 Le salaire net moyen baisse de 2,2 % en euros constants dans un contexte de forte inflation.

Protection des lanceurs d'alerte : premier bilan de la réforme de 2022 | vie-publique.fr Protection des lanceurs d'alerte : un premier bilan après la réforme de 2022 Actualité des personnels ITRF des laboratoires Exclu·es de toute revalorisation de l’IFSE en 2024 alors que les collègues ITRF des systèmes d’information ont – elles et eux – été concerné·es, nous attendons de pied ferme la nomination du ou de la nouvelle ministre de l’Éducation et de son cabinet pour l’interpeler à ce sujet.

QUOTIDIEN

Concours de recrutement et examens professionnels d'avancement de grade Personnels enseignants, personnels d’éducation, psychologues de l’éducation nationale, personnels d’encadrement, personnels de la jeunesse et des sports et personnels administratifs, sociaux, de santé et des bibliothèques – Session 2025 | Ministère de l'Education Nationale

Déploiement douloureux d’Opale : le ministère nous a reçu·es de nouveau ce mardi 3 septembre et l’action syndicale continue… Suite à notre action intersyndicale qui a vu la pétition unitaire recueillir plus de 7400 signatures popularisant ainsi notre volonté de voir les conditions de travail des personnels être prises en compte et donc rétablies, le ministère (MEN) a de nouveau reçu l’intersyndicale Op@le ce mardi 3 septembre, donnant ainsi suite à l’audience du 26 juin dernier.

Télétravail EPLE Un accord majoritaire signé par notre fédération, la FSU, prévoit pourtant que cette modalité peut s'appliquer à l'ensemble des personnels administratifs et ITRF, qu'ils exercent en services ou en établissements scolaires. Or, la direction académique de Clermont-Fd n'a toujours pas mis en application cette possibilité pour les collègues des EPLE, contrairement à ce qui se pratique dans presque toutes les autres académies.Nous avons écrit au Recteur le 10 novembre 2023 et il n'y a toujours aucune avancée sur cette question : l'application de demande de télétravail reste réservée aux collègues des services, c'est inacceptable.

Aussi, pour faire bouger les choses, nous encourageons les collègues des établissements scolaires souhaitant accéder au télétravail à déposer une demande par la voie hiérarchique [voir la procédure sur le site SNASUB-FSU Clermont-Fd]

ENSEIGNEMENT

Déclaration liminaire au CNESER du 8 octobre 2024 Alors que la déclaration de politique générale du premier ministre Michel Barnier n’a fait aucune place à la thématique de l’enseignement supérieur et de la recherche, vos premières interventions se sont portées sur un rappel à l’ordre dans nos établissements laissant sous-entendre qu’ils seraient à la dérive. Cette entrée en matière est très problématique pour la FSU, au moment où les choix des gouvernements de ces dernières années amènent l’ESR au bord du précipice budgétaire et mettent en péril nos métiers et le service public.

Stéphane BONNÉRY : Vingt ans de faveurs pour l’école privée Cette étude statistique montre que l’arrivée de la vague du baby-boom en primaire a permis au privé d’accroitre ses effectifs d’élèves, et d’obtenir des postes (payés par l’État), tout en ayant les moyens de sélectionner les familles selon leur niveau scolaire et social. Pendant ce temps, le primaire public a dû absorber toute la vague, dans sa diversité sociale, avec des moyens très contenus afin de maintenir les taux d’encadrement en classe sans trop augmenter le nombre de professeurs des écoles : il y a eu une suppression massive des classes de toute petite section (de 35 % d’enfants de 2 ans scolarisés, à 10 % entre 1998 et 2023) et des postes dédiés à la remédiation des difficultés pour les rapatrier sur les autres classes. De même qu’un détournement des postes massivement fermés dans l’enseignement secondaire (surtout le collège et la voie professionnelle) et le supérieur. [...]Quand les défenseurs du service public d’éducation s’interrogent sur les sommes versées sans contrôle à l’école privée, financée aux trois quarts par des fonds publics, ils se voient aussitôt accusés de vouloir « relancer la guerre scolaire ». Or celle-ci a bien lieu, depuis un quart de siècle. Elle se déroule à bas bruit, par le biais des politiques publiques qui favorisent l’enseignement privé.

Égalité homme femme chez les jeunes diplômées. Infographie des étudiants et personnels des grandes écoles face à l’égalité homme femme.

14 octobre 2024 – Hommage à Samuel Paty et Dominique Bernard Après les cérémonies d’hommage organisées à Arras, le 14 octobre 2024 est une journée de commémoration des attentats terroristes qui ont causé la mort de Samuel Paty en 2020 et Dominique Bernard en 2023. Ce sont deux des nôtres qui sont morts pour avoir fait leur métier.

Les AESH comme variables d’ajustement de la rentrée Comme les années précédentes, la rentrée 2024 aura été marquée par les dysfonctionnements en ce qui concerne la scolarisation des élèves en situation de handicap. Alors que les ministères communiquent sur le renforcement de l’accompagnement humain et la mise à disposition d’un·e AESH à chaque élève qui en a besoin, c’est à une tout autre réalité que sont confrontés les personnels et les familles.

SOCIÉTÉ

Ne banalisons pas la prostitution, ne légalisons pas le proxénétisme ! Depuis plusieurs semaines, nous assistons à des backlash inquiétants remettant en cause la position abolitionniste française concernant la prostitution. [...] Des résolutions sont proposés par des députés européens ou français, au motif de protéger les personnes victimes de la prostitution, qui prévoient de reconnaître la prostitution comme un travail. Or la prostitution est une violence et ne doit en aucun cas être reconnue comme un travail.

L’IVG doit être une liberté et un droit garanti par l’État Nos organisations syndicales militent depuis de nombreuses années pour que toutes les personnes disposent du droit effectif à avorter partout en France et dans le monde….

Le procès courageux de la culture du viol La FSU salue le courage de Gisèle Pelicot (droguée et victime de 92 viols par des hommes inconnus recrutés par son mari pendant 10 ans) d’avoir refusé le huis clos et pris la décision d’un procès public. Son choix permet d’en faire le procès de la soumission chimique, de médiatiser l’ampleur et l’infamie des crimes commis par 51 hommes identifiés mais aussi le silence coupable de tous ceux qui ont eu connaissance des faits.

Comprendre la géographie du vote RN en 2024 Pour l'institut Terram, Jérôme Fourquet et Sylvain Manternach cherchent à comprendre la géographie du vote RN en 2024

Déclaration intersyndicale et inter-association sur l’initiative du Collectif éducation contre les LGBTIphobies Les organisations membres du Collectif éducation contre les LGBTIphobies en milieu scolaire et universitaire alertent une nouvelle fois sur la nécessité de lutter de façon globale contre les violences de genre à l’école.

RETRAITE

Communiqué intersyndical : 64 ans, c’est toujours non ! Le nouveau Premier ministre vient d’annoncer l’ouverture d’un chantier pour « améliorer la réforme des retraites ». Après 18 mois de déni et de passage en force présidentiel, il s’agit d’une première reconnaissance que cette réforme est injuste. C’est le résultat de la mobilisation exemplaire de toutes et tous, salariées et salariés, fonctionnaires, actifs·ves ou retraité·es, jeunes et étudiant·es. Nous appelons le premier ministre à suspendre immédiatement la réforme pour permettre son abrogation et à organiser une conférence de financement des retraites au cours de laquelle les organisations syndicales démontreront qu’il est possible de revenir sur les 64 ans.

Communiqué de presse sur l’absence de revalorisation des pensions au 1er janvier 2025 Nos 9 organisations ont pris connaissance de la décision du gouvernement de ne pas revaloriser au 1er janvier 2025 les retraites de base, comme le code de la Sécurité sociale l’y oblige. Il reporte cette revalorisation au 1er juillet 2025, sans aucune garantie qu’elle aura lieu tant les pressions se multiplient pour geler complètement les pensions de base en 2025. Rappelons que la revalorisation de début d’année 2024 porte sur l’année 2023. Nos 9 organisations s’insurgent contre cette mesure qui va, une nouvelle fois aggraver le pouvoir d’achat des retraité·es qui n’auront aucune revalorisation pendant 18 mois.

“Prendre un peu à chaque retraité·e plutôt qu’à quelques multi-milliardaires, ils sont plus nombreux…” M.Barnier Baisse du pourvoir d’achat et forte augmentation des cotisations à la complémentaire santé : les retraité·es vont être durement touché·es par les premières mesures du gouvernement Barnier.

ENVIRONNEMENT:

Les services publics au défi de la bifurcation écologique : un nouvel horizon pour le pacte social français ? En croisant les regards d’une centaine d’agentes et d’agents de terrain, de chercheuses et de chercheurs, de cadres de l’administration, de citoyennes et de citoyens, le rapport sur l’état des services a pour ambition de poser un diagnostic sur les principales évolutions des services publics au cours de ces dernières décennies à l’aune des crises environnementales

A69 : un moratoire maintenant ! Le rapport de force entre les opposant·es à l’A69 et les pouvoirs publics s’intensifie alors que la société Atosca, le constructeur de l’autoroute, a l’autorisation de reprendre la découpe des arbres depuis le 1er septembre. L’Alliance écologique et sociale exige un moratoire dès maintenant, et la promotion d’alternatives respectueuses de l’environnement et des besoins réels des riverain·es, à commencer par le train. Elle sera vigilante à toute répression et criminalisation des opposant·es dans les jours et les semaines à venir.

INTERNATIONAL

Communiqué : Paix au Liban et dans tout le Proche-Orient Lundi 30 septembre dans la soirée, l’armée israélienne a annoncé débuter une invasion terrestre du Liban. Cette violation annoncée de la souveraineté libanaise intervient dans un contexte de bombardements massifs de plusieurs régions du pays depuis le 23 septembre, qui ont fait plus d’un millier de victimes, parmi lesquelles des centaines de civils, dont deux citoyens Français. Plus d’un million de Libanais.es se retrouvent déplacé.es, dans un contexte de grande précarité et de crise économique. La FSU adresse ses condoléances aux proches des victimes de ce conflit. La FSU rappelle son attachement à la paix, au droit international et à la justice internationale. Elle apporte son soutien à toutes les initiatives et mobilisations pour un cessez-le-feu immédiat.

Iran : plusieurs libérations de prisonniers ont été obtenues, dont celles des syndicalistes Reza Shahabi et Hassan Saeedi Nos organisations syndicales se félicitent des libérations de : Reza Shahabi, et Hassan Saeedi, membres du Syndicat des travailleurs/travailleuses de la compagnie de bus de Téhéran et sa banlieue (VAHED) ;Keyvan Mohtadi, écrivain et traducteur apportant son soutien au mouvement ouvrier.

SOCIAL

Volet prévoyance de la protection sociale complémentaire La FSU se montrera très vigilante sur l’application de cet accord et au fait que sa mise en œuvre respecte les engagements pris par le ministre. La FSU continue de mettre toute son énergie pour mener une campagne d’information et construire un cadre unitaire pour imposer une autre réforme, plus juste et plus solidaire, porteuse de l’instauration du « 100 % Sécu ». Pour l’instant voici les informations en cours avant la mise en oeuvre sur le site de l’Etat. Nous serons vigilants dans nos institutions et vous tiendront informés. N’oubliez pas que depuis le 1er janvier 2022, les personnels de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports bénéficient d’une prise en charge forfaitaire d’un montant mensuel de 15 euros destinée à rembourser une partie des cotisations de PSC couvrant les frais dits de "santé", correspondant aux frais occasionnés par une maladie, une maternité ou un accident restant à la charge de l’agent. **Pensez à faire votre demande de remboursement de 15 euros sur votre plateforme Colibris pour les agents du rectorat et pour les personnels UCA - voici la procédure de demande de remboursement sur l'Intranet UCA

CONVERGENCES

Le magazine du SNASUB-FSU (syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques), Concergences, est disponible en ligne pour une lecture facilité des nouveaux et anciens numéros. Pour le numéro septembre 2024 :

VIE PRATIQUE

Ce qui change en fin septembre ; [octobre 2024 ]() Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.

LOISIRS

Puis-je bénéficier du pass Sport? Le pass Sport est une aide de 50 euros qui permet de financer une partie de l'inscription sportive à plus de 6,5 millions de jeunes. Il est valable dans plus de 85 000 clubs et salles de sport partenaires.

Un pass Culture pour les collégiens et les lycéens Tous les jeunes (scolarisés ou non) de 15 à 18 ans bénéficient depuis janvier 2022 d’un crédit pass Culture. Ce crédit leur permet d’accéder à des biens et des services culturels : places de cinéma, de concert, de théâtre, billets d’entrée de musée, livres, etc.

Voici le compte-rendu des élu(e)s FSU du CSA du 2 octobre 2024

Ordre du jour

  1. Informations générales : Finances de l’UCA
  2. Campagne d’emplois : Enseignant-Chercheurs et BIATSS
  3. Schéma Directeur développement durable et responsabilité sociétale
  4. Référentiel horaires IUT
  5. Dates fermetures administratives de l’UCA
  6. Questions diverses
    • Complémentaire santé et prévoyance à l’UCA
    • Situation à la BU Moulins et BU Le Puy
    • SSU (services santé universitaire) et SST(services santé au travail)

Lire la Lettre des élu(e)s FSU au Comité Social d’Administration de l’UCA n°56 - 2 octobre 2024

Lire la Lettre au Président de l'UCA sur situation BU du Puy et Moulins

Enfin, Voici un communiqué de l'intersyndicale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche UCA dénonçant la circulaire du Ministre Hetzel sur la répression des mobilisations de soutien à Gaza.

Les syndicats Snasub-FSU (agents administratifs) et Snesup-FSU (enseignement supérieur) dénoncent la fin du financement par la région Auvergne Rhône Alpes du DAEU (Diplôme d’Accès aux Etudes Universitaires), qui permettait aux personnes sorties du système scolaire de pouvoir passer l’équivalent du BAC et d’accéder ensuite à l’université.

Cela faisait plusieurs années que la région menaçait d’arrêter leur financement (150 000€ par an) et avait même imposé à l’Université de proposer des cours de « BTP » ou « ménage » dans ce diplôme qui est pourtant l’équivalent du BAC général. L’Université Clermont Auvergne s’est pliée à toutes les exigences, mais malgré tout, la région a annoncé en mars 2024 l’arrêt du financement.

A partir de cette rentrée, les étudiant(e)s , majoritairement issu(e)s des classes populaires, n’auront plus accès à ce diplôme en présentiel. Ils devront se débrouiller avec une formation 100% en ligne au rabais alors que ce sont des publics qui maîtrisent souvent mal les outils numériques !

La plateforme mutualisée SONATE (utilisée par 14 universités, soit 1/3 des DAEU français) offre un taux de réussite de 60% des étudiant(e)s contre 93% pour le DAEU de l’Université Clermont Auvergne ancienne formule.

Qui finance maintenant cette formation ? Si l’employeur ne paie pas la formation, c’est à l’étudiant(e)s de payer les 1250€ d’inscription. Pôle Emploi/France Travail a indiqué qu’il n’aurait plus les moyens de participer aux frais d’inscription et l’Université n’est plus en mesure de proposer des tarifs d’inscription solidaire pour le DAEU. Par conséquent, le nombre d’inscrits a chuté : 80 inscrits au DAEU en 2023-2024 contre 30 en 2024-2025, le coût devient très dissuasif.

Les syndicats de la FSU ne peuvent s’empêcher de mettre en parallèle l’arrêt du financement du DAEU avec les importantes subventions facultatives (261 millions d’euros en 8 ans) que verse la région Auvergne Rhône Alpes aux lycées privés sous contrat.

Pour aller plus loin :

A LA UNE

Envoi de lettres plafond aux ministères : l’invention de l’austérité courante ! Le Premier ministre démissionnaire vient d’envoyer aux ministères des lettres plafond destinées à préparer un projet de budget pour 2025 et reconduisant pour l’essentiel les crédits alloués pour cette année. Celles et ceux-là mêmes dont la politique a plongé le pays dans une crise sociale, politique et démocratique majeure inédite continueraient sans vergogne de faire comme si de rien n’était ? Un des messages forts sorti des urnes en juin et juillet derniers est l’urgence d’une revalorisation des salaires, du renforcement des services publics, de l’abrogation de la dernière loi sur les retraites, d’une reconnaissance enfin à la hauteur de l’engagement de toutes celles et ceux qui œuvrent à garantir, dans des conditions dégradées, l’accès aux services publics que sont l’éducation, la santé, la sécurité, la protection de l’environnement, la gestion de l’eau, l’accueil de la petite enfance et plus généralement la satisfaction des besoins et droits sociaux de l’ensemble de la population. Le gouvernement démissionnaire, en toute incompétence, s’obstine dans son déni de réalité. Ce faisant, c’est le principe de l’austérité courante qu’il invente. Il y a pourtant urgence que soit mis enfin en chantier la nécessaire réforme fiscale dégageant des ressources nouvelles par une juste contribution des plus riches pour répondre à l’enjeu de justice sociale et climatique, de financement des services publics, de revalorisation des métiers, des carrières et rémunérations des personnels de la Fonction publique pour répondre à la crise de recrutement générée par des années de politique dogmatique d’austérité. Pour la FSU, une des priorités est de dégager 50 milliards d’euros de recettes fiscales pour revaloriser la valeur du point d’indice de 10 % dès 2025 (environ 20 milliards) et renforcer par une dotation d’urgence de 30 milliards les moyens alloués aux services publics pour garantir leur qualité et leur accessibilité partout sur le territoire en finançant les infrastructures comme en créant tous les emplois nécessaires.

DÉFENSE DES DROITS 

Ne pas rester isolé.e, s'informer, se défendre Adhérer! Au SNASUB FSU et défendre vos droits!  Adhérer, c’est :

  1. – Soutenir nos combats : Défendre les personnels et les services publics d’éducation et du supérieur. Nous avons bataillé contre l’IFSE et toutes les primes au mérite ! Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids : à l’UCA et au sein de l’Académie de Clermont-Fd et à l’échelle nationale.
  2. – Renforcer la solidarité : les cotisations permettent de renforcer l’entraide notamment via la caisse de grève.
  3. – Contribuer au financement du syndicat : le SNASUB-FSU est indépendant, seules les adhésions lui permettent de vivre : sites internet, journaux syndicaux, réunions d’information syndicale ou d’instances, tracts, permanences et conseils, caisse de grève.... Sans cotisations, pas de syndicat ! Cela détermine aussi les temps de décharges syndicales : votre adhésion permet d’obtenir des ressources rares : le temps et la force.  
    • L’adhésion au SNASUB-FSU est un investissement pour votre avenir. Les cotisations syndicales sont déductibles des impôts (droit à un crédit d’impôt via un chèque du Trésor public de 66 % du montant de la cotisation versée.). La cotisation est valable un an à la date d’adhésion de date à date. Votre adhésion est vitale pour le maintien de vos droits aussi bien à l’échelle nationale qu’en Auvergne. Aidez-nous à vous défendre !   Bulletin d’adhésion 2024-2025

Le Mémento 2024-2025 du SNASUB-FSU est paru Le Mémento du SNASUB-FSU, c’est 180 pages dédiées aux personnels administratifs, ITRF et des bibliothèques (titulaires et contractuel·les) de la Fonction publique des secteurs Éducation, Recherche, Culture (voir la table des matières ci-dessous). Si vous souhaitez recevoir un exemplaire, vous pouvez nous contacter!

CONVERGENCES Le magazine du syndicat national de l’administration scolaire, universitaire et des bibliothèques Concergences est disponible en ligne pour une lecture facilité des nouveaux et anciens numéro. Pour le numéro mai-juin-juillet : L’appel du SNASUB-FSU, !Motion pour l’action syndicale issue du 11e congrès national du SNASUB-FSU réuni à Satillieu (07) du 13 au 17 mai 2024, Bibliothèques : le repyramidage de la filière n’aura pas lieu…Motion Op@le – Nouvel outil financier et comptable des EPLE, Acte 2 de l’autonomie des universités

INTERNATIONAL

Royaume-Uni : face à l’instrumentalisation et la haine, combattre le racisme et l’extrême droite Lundi 29 juillet, trois petites filles ont été tuées et dix autres personnes grièvement blessées lors d’une attaque au couteau survenue à Southport, une ville du nord-ouest de l’Angleterre. La FSU déplore cette tragédie. Des événements dramatiques sont nés de l’instrumentalisation de ces meurtres et agressions sanglantes quelques jours après leur révélation au public.

Communiqué intersyndical – Un troisième convoi pour l’Ukraine ! L’intersyndicale française de solidarité avec l’Ukraine, au travers de ce troisième convoi réaffirme son soutien à la lutte du peuple ukrainien pour son existence, appelle à une paix juste et durable reconnaissant les frontières et la souveraineté de l’Ukraine et se tient aux côtés des organisations syndicales du pays sur deux fronts : la lutte contre l’impérialisme russe et le respect des droits sociaux !

SANTE ET TRAVAIL

Le jour de carence : une mesure qui pénalise les salariés en arrêt maladie En France, comme dans de nombreux pays de l’OCDE, les salariés en arrêt maladie bénéficient d’une indemnité ou du maintien de leur salaire. Cependant, la réintroduction du jour de carence pour les agents de la fonction publique en 2018 a suscité de nombreux débats. Cette mesure, qui supprime l’indemnisation du premier jour de congé maladie ordinaire, a des conséquences significatives sur la fréquence et la durée des arrêts de travail, les inégalités de revenu, et la santé perçue des salariés. Les données montrent que les absences pour maladie sont plus fréquentes dans les zones d’éducation prioritaire, où les conditions de travail sont souvent plus difficiles. De plus, les femmes, les travailleurs à temps plein et les agents de catégorie C sont particulièrement affectés par cette mesure. En moyenne, les personnels de l’Éducation nationale sont absents 6,7 jours par an pour cause de maladie ordinaire, avec une fréquence plus élevée chez les femmes et les agents travaillant à temps plein. La suppression de l’indemnisation du premier jour de congé maladie ordinaire accentue les inégalités de revenu et peut dissuader certains salariés de prendre un congé maladie, même lorsqu’ils en ont besoin. Cela peut avoir des répercussions négatives sur leur santé à long terme et sur la qualité de leur travail. Pour en savoir plus sur les effets du jour de carence et les données détaillées sur les absences pour maladie dans le secteur public de l’Éducation nationale, lisez l’article complet .

Les agents de la fonction publique plus souvent victimes de violences dans le cadre de leur métier que les salariés du privé Les agents de la fonction publique sont, en 2021, plus souvent victimes de violences, notamment d’injures, de menaces ou de harcèlement moral, que les salariés du privé (14 % contre 12 %). Ne rester pas seul e face à desviolence vos représentants : Vos élu(e)s SNASUB-FSU sont là pour vous accompagner Ainsi que des dispositfs à l’UCA et au Rectorat pour · les discriminations et VSS cellule d’écoute rectorat  cellule.ecoute@ac-clermont.fr tel 04 73 99 34 01 et la cellule d’écoute de l’UCA cellule-vssdiscriminations@uca.fr  Tél. : 07 88 91 82 86 · Et pour les RPS : La cellule RPS UCA :  veille-rps@uca.fr et rectorat cellule.ecoute@ac-clermont.fr

QUOTIDIEN

Compte rendu de l’atelier thématique sur le logement des agents publics / DGAFP – 13 juin 2024 La question du logement des agents publics est prégnante. L’éloignement du lieu de travail, le renoncement aux concours, la dégradation du pouvoir d’achat, … tout cela conduit à la baisse d’attractivité de la fonction publique, et à la dégradation de la qualité de vie au travail. Vous trouverez ci-dessus le compte rendu de la DGAFP relatif à l’atelier thématique portant sur le logement des agents publics complété des observations de la FSU.

Télétravail : un nouveau rapport au travail ? | vie-publique.fr Depuis la crise sanitaire déclenchée par le Covid-19 en 2020, le télétravail s'est fortement installé dans les modes d'organisation des entreprises. Mais quelles sont les pratiques ? A-t-il favorisé l'émergence d'un nouveau rapport au travail ? Retour sur les différentes étapes de cette mutation et état des lieux. A noter que la FSU se bat pour un égal accès au télétravail (Catégorie A/B/C, EPLE / Services, Bibliothèques...)

SOCIÉTÉ

Retraité·es : invisibles, inutiles, parasites, boucs émissaires ? L’action syndicale de la FSU ! Nous serons tous et toutes un jour retraité-e-s, leur combat est le notre ! Cliquez sur ce lien pour consulter en ligne le dossier du Pour Retraité·es

ENVIRONNEMENT

Pour une rupture écologique : Faire croître les liens et non les biens dans un monde aux ressources limitées Retrouver le dossier complet de REGARD CROISÉ, revue de l’institut de recherches de la fsu abordant l’importance de changer de point de vue concernant le contexte écologique actuel.

 VIE PRATIQUE

Ce qui change en août/septembrea et septembre b2024

Voici les informations mensuelles de l’Etat, regroupées sur les pages du service public, car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.  SOCIAL

Chèque énergie 2024 : plus de ménages éligibles, rendez-vous sur le nouveau portail La suppression totale de la taxe d’habitation sur la résidence principale depuis le 1er janvier 2023 a empêché un établissement mécanique d’une nouvelle liste de bénéficiaires du chèque énergie pour 2024. Il a ainsi été décidé que les ménages qui ont bénéficié du dispositif en 2023 recevraient aussi un chèque énergie en 2024, afin notamment de conserver le caractère automatique de l’envoi des chèques énergie. Pour les ménages éligibles au dispositif cette année au titre de leur situation en 2022 (revenus déclarés à l’administration fiscale en 2023 et composition du ménage), et qui n’étaient pas éligibles l’année dernière, un portail est mis en place à partir du 4 juillet 2024 pour leur permettre de demander le chèque énergie.

Remboursement des frais de transport domicile-travail (fonction publique) L’administration participe aux frais de transports concernant les transports en commun, l’usage de mobilité douce, et les véhicules électriques. Rapprochez vous du service DRH pour valider vos demandes de prises en charge. Bien sûr, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement.

Complémentaire santé et prévoyance : des nouveaux contrats proposés aux agents publics d’État en 2025

La FSU se montrera très vigilante sur l’application de cet accord et au fait que sa mise en œuvre respecte les engagements pris par le ministre. La FSU continue de mettre toute son énergie pour mener une campagne d’information et construire un cadre unitaire pour imposer une autre réforme, plus juste et plus solidaire, porteuse de l’instauration du « 100 % Sécu ». Pour l’instant voici les informations en cours avant la mise en œuvre sur le site de l’Etat. Nous serons vigilants dans nos institutions et vous tiendront informés.

Fonction publique d’État : les modalités des congés de longue maladie et de grave maladie évoluent À partir du 1er septembre 2024, les modalités des congés de longue maladie et de grave maladie pour les agents de la fonction publique d’État évoluent. Les agents en congé de longue maladie percevront 100 % de leur traitement indiciaire la première année et 60 % les deux années suivantes. Les agents contractuels en congé de grave maladie bénéficieront des mêmes conditions de rémunération. De plus, l'ancienneté requise pour accéder au congé de grave maladie est réduite à 4 mois. Ces changements visent à améliorer la couverture des agents en situation de maladie prolongée.

 A LA UNE

Faire le choix de la solidarité, du combat pour le progrès social et de la résistance à l’extrême droite

A l’issue des élections législatives, l’extrême droite a été battue dans les urnes. Son programme raciste et antisocial ne sera pas mis en œuvre. C’est une énorme satisfaction pour la FSU qui a contribué à la mobilisation intersyndicale et de la société civile. Après la dissolution de l’Assemblée nationale, elle a travaillé à l’unité des forces syndicales et associatives, porté ses revendications, appelé à voter pour battre l’extrême droite et pour une alternative de progrès social, présente dans le programme du Nouveau Front Populaire. La FSU a, en toute indépendance, pris ses responsabilités dans la dynamique visant à empêcher l’extrême droite d’arriver au pouvoir et à rompre avec les politiques libérales.

Mais cette séquence confirme aussi la place grandissante de l’extrême droite dans notre pays et la libération de la parole raciste et LGBTIphobe depuis les élections européennes. La FSU réaffirme son engagement dans la lutte contre les idées d’extrême droite. Cela passe par des politiques économiques, sociales, environnementales en rupture avec celles menées ces dernières années qui ont fait le lit du RN. Face au sentiment d’abandon, puissant moteur du vote pour l’extrême droite, il y a urgence à reconstruire et consolider les services publics comme outils de solidarité et de lutte contre les inégalités au cœur de notre modèle social. La lutte contre l’extrême droite passe par des services publics renforcés avec une Fonction publique confortée.

La défense des libertés démocratiques, l’exigence de politiques publiques au service de la justice sociale et de l’égalité, le choix de l’éducation et des qualifications comme levier principal de l’émancipation de la jeunesse et des salarié·es, l’égalité entre les femmes et les hommes, sont autant de principes fondateurs d’une société égalitaire, féministe et écologique à l’opposé de ceux prônés par l’extrême droite.

Dans l’immédiat, la FSU exige que des mesures d’urgence soient prises afin de répondre aux attentes qui se sont massivement exprimées dans les urnes : augmentation des salaires et des pensions, abrogation de la réforme des retraites, de l’assurance chômage, de la loi de Transformation de la Fonction publique et de la loi Immigration. Dans l’Education, les mesures choc des savoirs, la réforme de la formation initiale des enseignant·es et celle des lycées professionnels doivent être abandonnées et Parcoursup doit être abrogé en lien avec la création de places dans les universités. La FSU, avec l’intersyndicale, portera ces questions auprès des député·es et du futur gouvernement.

Ces élections ont  aussi été marquées par un regain de participation. Il est impératif que ce qui a été majoritairement exprimé soit entendu et respecté : le barrage à l’extrême droite et l’urgence de mesures de justice sociale portées dans le programme du Nouveau Front populaire.

Emmanuel Macron porte déjà une lourde responsabilité dans la crise démocratique actuelle, notamment par son refus de retirer sa réforme des retraites au printemps dernier. Il ne doit pas aggraver cette crise et doit au contraire prendre en compte le résultat de ce vote.

Le syndicalisme permet de porter haut et fort les revendications du monde du travail. C’est par des syndicats forts, écoutés et respectés que des avancées pour les salarié·es pourront être concrétisées. La FSU appelle à se syndiquer massivement et à faire vivre l’activité syndicale. Elle formule cet appel avec le souci de refuser les concurrences délétères et de renforcer les solidarités en œuvrant en permanence à l’unité syndicale.

La FSU travaille dès maintenant à construire, dans l’unité, les conditions d’une rentrée offensive dans l’action pour faire valoir ces exigences sociales.

Bagnolet, le 8 juillet 2024 TRAVAIL

Op@le : le communiqué unitaire de l’intersyndicale suite à l’audience ministérielle du mercredi 26 juin 2024

Grâce à vous, les lignes ont bougé…MAIS il reste à réussir le chantier de la simplification Notre intersyndicale Op@le a été reçue ce mercredi 26 juin au ministère, par des représentants de la Direction des Affaires financières, de la Direction du Numérique pour l’Éducation et de la Direction Générale des Ressources Humaines.

DÉFENSE DES DROITS

Temps partiel

Les fonctionnaires de l’État et les agents non-titulaires peuvent être autorisés à travailler à temps partiel. Outre le régime de droit commun, des formes particulières de temps partiel, liées à des situations familiales ou à la reprise d’une entreprise (temps partiel de droit), à la santé (temps partiel thérapeutique) sont venues compléter ce dispositif. Les temps partiels ne sont jamais inférieurs au mi-temps.

QUOTIDIEN 

 FOCUS sur l’Autonome de Solidarité Laïque (ASL)

Écoute, soutien, protection, formation, expertise juridique, connaissance des métiers de l’éducation, nos complémentarités et nos savoir-faire permettent d’apporter les bonnes réponses à nos adhérents sociétaires confrontés aux risques des métiers de l’éducation.

  ENSEIGNEMENT

Résultats de l’enquête nationale de climat scolaire et de victimisation auprès des lycéens pour l’année scolaire 2022-2023

91 % des élèves déclarent se sentir "bien" ou "tout à fait bien" dans leur lycée Résultats de l’enquête nationale de climat scolaire et de victimisation auprès des lycéens pour l’année scolaire 2022-2023

 SOCIÉTÉ

En se présentant comme le parti de ceux qui travaillent dur, le RN récupère ce vote de ressentiment

Les résultats obtenus lors des élections européennes par le Rassemblement national (RN) doivent en grande partie se comprendre comme une revanche contre la réforme des retraites et plus largement comme une demande de reconnaissance et d’amélioration des difficultés rencontrées au travail. Dans notre ouvrage collectif Que sait-on du travail ? (Presses de Sciences Po, 2023), nous avons pu documenter combien, pour une grande majorité de Français, les conditions de travail sont mauvaises, le travail s’est intensifié, les accidents de travail sont plus nombreux et les risques psychosociaux sont plus élevés qu’ailleurs. Ces difficultés ont été niées par le gouvernement lors de la réforme des retraites de 2023, mais aussi par les principaux représentants des employeurs lors des négociations qui ont échoué, début janvier, sur le pacte traitant de la qualité de vie au travail.

INTERNATIONAL                                 Solidarité avec les travailleuses et travailleurs en lutte en Argentine contre les mesures anti sociales du gouvernement de Milei !

Le gouvernement Milei attaque les intérêts des travailleurs et travailleuses et de l’ensemble de la population d’Argentine c’est pourquoi les organisations syndicales jouent un rôle clé contre ce gouvernement. Les 3 centrales syndicales ont mis en place un plan de lutte qui a commencé le 24 janvier par la grève générale, le 8 mars avec la grève des femmes et le 24 mars en hommage aux 30.000 disparu-es et la lutte pour la mémoire , la vérité et la justice que le gouvernement tente effacer .

19 juin : Dîner Macron/Milei – Les services publics au menu ?

Emmanuel Macron a reçu le 19 juin le président Argentin Javier Milei à l’Élysée pour un dîner de travail. 2 semaines avant une élection législative qui aurait pu voir l’arrivée au pouvoir du RN, il n’est pas anodin de recevoir avec les honneurs le leader de l’extrême droite latino-américaine adepte de la tronçonneuse contre les services publics de son pays. Banalisation de l’extrême-droite et destruction des services publics, ce dîner est un autoportrait du macronisme. A moins qu’il ne soit une répétition générale pour une future cohabitation avec le RN.

 VIE PRATIQUE

 Ce qui change en juillet 2024

Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.

 SOCIAL

Remboursement de séances chez le psychologue :

Le travail ou les difficultés personnels peuvent entrainer une souffrance. L’accès d’un thérapeute représente un prix important. Aujourd’hui vous pouvez rencontrer des psychologues totalement remboursés via des dispositifs d’état.
Le dispositif Mon soutien psy permet à toute personne (dès 3 ans) angoissée, déprimée ou en souffrance psychique, de bénéficier de séances d’accompagnement psychologique avec une prise en charge par l’Assurance Maladie.
Santé Psy Étudiant: pour tout étudiant de l’enseignement supérieur, dont la formation est reconnue par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions.

 SE SYNDIQUER

Voici le Bulletin d'Adhésion 2024-2025 du SNASUB-FSU Clermont-Ferrand

Voici le compte-rendu des élu(e)s FSU du CSA du 18 juin 2024

  1. Déclaration préalable FSU CSA 18 juin 2024
  2. Informations générales
    • Repyramidage
    • Campagnes des moyens provisoires BIATSS et enseignants
  3. Prime exceptionnelle aux lauréats des projets européens
  4. Règles d’attribution des primes de charges administratives (PCA) 2024-2023
  5. Cadrage du dispositif de primes de responsabilités pédagogiques (PRP) 2024-2025
  6. LORH : Lettre d’orientation en matière de ressources humaines
  7. Plan égalité
  8. Rémunération des intervenants participant à titre d’activité accessoire à des activités de formation et de fonctionnement de jurys
  9. Questions diverses FSU
    • BU Moulins et du Puy
    • Primes des contractuels non versées
    • Listes des sujétions
    • Recours gracieux IFSE toujours sans réponse
    • Statut des Psychologues UCA
    • Revalorisation des Infirmières éducation nationale à l’UCA

Lire la Lettre des élu(e)s FSU au Comité Social d’Administration de l’UCA n°55 - 18 juin 2024

Enfin, l'intersyndicale de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche UCA a écrit au Président de l'UCA s'étonnant de son absence de déclaration sur les élections législatives, alors que d'autres Présidents d'Université ont clairement pris la parole. Lire le courrier intersyndical l'intersyndicale au Président UCA_élections législatives.pdf

 A LA UNE

Personnels de l’Éducation nationale : l’extrême droite ne doit pas arriver au pouvoir !

L’extrême droite obtient presque 40% des suffrages exprimés aux élections européennes. Les prochaines élections législatives laissent craindre une arrivée au pouvoir imminente du Rassemblement national. Nous rappelons solennellement notre opposition aux idées d’extrême droite : par nature, xénophobe et raciste, l’extrême droite est un danger pour l’École publique, pour nos élèves, nos collègues et pour la démocratie. L’extrême droite a une vision réactionnaire et antirépublicaine de l’école : la mise en œuvre de son programme aurait des effets terribles. L’extrême droite ne condamne jamais l’insuffisance des moyens, ni ne parle de la dégradation des conditions de travail. Jamais elle ne porte un regard critique sur les inégalités scolaires et sociales des élèves qui n’ont cessé de se renforcer, sauf pour rendre l’immigration responsable de tous les problèmes de l’école. On ne trouve rien dans les programmes d’extrême droite qui permettrait de résoudre les fragilités actuelles du système éducatif. Derrière un discours prétendument social, elle promeut en réalité l’obscurantisme, l’autoritarisme, la haine, le racisme, l’antisémitisme, les LGBTIphobies, le sexisme. En tant qu’organisations syndicales attachées au progrès social et à la démocratie, nous portons haut et fort les principes républicains, les principes d’égalité, de liberté, de laïcité, de tolérance. A rebours de ce que porte l’extrême droite pour l’Ecole, nous rappelons notre attachement au projet scolaire de l’École publique, laïque, gratuite et obligatoire : accueillir partout tous les élèves sans distinction d’aucune sorte, être ambitieux pour chacun, respecter et participer à une véritable liberté de conscience notamment par la construction de l’esprit critique autour de savoirs scientifiquement validés. Nos revendications pour l’Ecole, ses personnels, ses élèves, pour la société ont une boussole : faire grandir et réussir tous les élèves ensemble, avec des personnels respectés et reconnus. Nos organisations ont alerté à de nombreuses reprises le ministère de l’Éducation nationale sur le danger d’imposer certaines de ses réformes qui accentuent les fractures sociales, dans le premier comme dans le second degré, réformes reprenant parfois à leur compte certaines mesures que prônent le RN. Nous avons dénoncé les nombreux passages en force de ce ministère sur bien des réformes, qui piétinent la démocratie sociale et nourrissent une forme de désarroi chez un nombre grandissant de nos collègues. Dans l’Éducation nationale comme ailleurs, cette pratique du pouvoir a nourri une grave crise démocratique. Nous réaffirmons que c’est bien la solidarité, le renforcement des services publics qui nous permettront de lutter efficacement et faire un rempart contre toutes les idées de l’extrême droite. Dans ce moment de bascule pour notre démocratie, notre responsabilité est bien d’offrir des perspectives de progrès social à nos collègues, à la jeunesse et à la population tout entière, notamment en luttant contre les idées d’extrême droite et en mettant un coup d’arrêt à la politique menée par le président Macron et son gouvernement contre la jeunesse, contre les personnels, contre l’Ecole publique. Contre l’arrivée au pouvoir du Rassemblement national, dans l’unité syndicale, les organisations FSU, UNSA Education, CFDT Education, Formation, Recherche Publiques, CGT Educ’action et SUD Education appellent dès maintenant les personnels à se mobiliser massivement pour empêcher l’extrême droite de parvenir au gouvernement. L’intersyndicale éducation se réunira dès aujourd’hui pour discuter des modalités d’action et d’initiatives en vue des élections législatives. A Paris, le 11 juin 2024

LE 15 JUIN : Mobilisation contre l’extrême droite !

La FSU appelle les agent.e.s à manifester le plus largement possible samedi 15 juin pour porter la nécessité d’alternatives de progrès, pour les services publics, l’annulation de la réforme des retraite, de l’assurance chômage et l’augmentation des salaires. Une manifestation aura lieu samedi à 11h place Dellile à l'appel de l'intersyndicale du Puy-de-dôme avec pour slogan :"Pour la démocratie et la justice sociale, faire front contre l'extrême droite"

TRAVAIL

Abstentionnisme et vote RN : le poids du travail sur notre bulletin de vote

Peut-on soigner notre crise démocratique en soignant le travail ? Dans « Le bras long du travail », l’économiste et statisticien Thomas Coutrot dévoile comment nos conditions de travail jouent un rôle clé dans l’abstention et les votes d’extrême droite. Et si c’était aussi l’occasion de sauver la démocratie au travail ? (la lettre de l'Institut de Recherches de la FSU 12 juin 2024)

DÉFENSE DES DROITS

Lutte contre la précarité

Le développement de l'emploi contractuel dans les trois versants de la Fonction publique a été renforcé par la loi de transformation de la Fonction publique en 2019. Il atteint désormais 22% des emplois contre 17% en 2011, des niveaux qui contredisent le principe d'occupation des emplois permanents par des fonctionnaires pourtantrappelé dans le code général de la Fonction publique. En plus de la précarité, des conditions salariales et du travail dégradé, ce statut est utilisé comme variable d’ajustement : ce qui se passe ce moment à l’Université Clermont Auvergne !   Médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur

Le médiateur est une autorité externe compétente pour traiter les signalements émis par les lanceurs d’alerte ou dans le cadre de conflits avec l’institution. Il intervient pour résoudre les litiges entre les usagers , les professionnels et les établissements d’enseignement supérieur. Sa mission consiste à faciliter la communication entre les parties en conflit, à promouvoir les droits et à surveiller les pratiques des établissements. Procédure pour adresser une alerte au médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur, et rapport 2022. Procédure pour adresser une alerte au médiateur de l’UCA

QUOTIDIEN 

Accueil » [Op@le] Soutenez l’intersyndicale en signant la pétition !

Je soutiens l’intersyndicale !OUI à la simplification immédiate,NON au calendrier actuel !POUR un MORATOIRE et un ARRÊT du déploiement forcé !    11e congrès national du SNASUB-FSU : une irrésistible envie collective de ne pas (se) laisser faire !

Nos analyses, revendications et textes adoptés…Motion pour l’action syndicale issue du 11e congrès national du SNASUB-FSU réuni à Satillieu (07) du 13 au 17 mai 2024   ENSEIGNEMENT

 Toujours plus pour les collèges et lycées privés de l’académie de Clermont !. Le montant total consacré au soutien des lycées privés de l’académie est de l’ordre de 544955€ et représente une augmentation de 80% par rapport aux 302000€ de subventions de l’an dernier ! Cette générosité est particulièrement choquante alors que des lycées publics souffrent d’un manque de financement, dont certains sont en cessation de paiement (moins de 30 jours de fonds de réserve) !

Augmentation des Frais d’Inscription pour tou·tes, Macron fait payer la Facture aux Étudiant·es !

Quelques mois après le lancement de l’Acte 2 de l’autonomie des universités, le gouvernement annonce désormais clairement la sentence pour les étudiant·es : à la rentrée prochaine, les frais d’inscription de toutes et tous seront augmentés de 2,9%.

 SOCIÉTÉ

L’extrême droite contre les droits des femmes

En 2024, le curseur politique français et international penche dangereusement à l’extrême droite. Au-delà de la faiblesse de la gauche et de sa difficulté à s’unir, les politiques néo-libérales, menées par les gouvernements de droite mais aussi de gauche, ont aggravé les inégalités, entraînant ce processus d’adhésion électorale à l’extrême droite. Contrairement à ce que l’on entend parfois, ce n’est pas le vote pour l’extrême droite qui est majoritaire dans les classes populaires, mais l’abstention. Pourtant le vote extrême droite est un danger pour les droits des femmes! (la lettre de l'Institut de Recherches de la FSU 12 juin 2024)

 Tour de France de la Santé – Appel à une mobilisation citoyenne pour un droit à la santé pour toutes et tous

Face à la dégradation générale du système de santé et à sa marchandisation, nous dénonçons l’aggravation d’une médecine à plusieurs vitesses. En 2000, l’OMS* considérait que la France avait le meilleur système de santé du monde. Il est en cours d’effondrement. 6700 lits d’hospitalisation ont encore été fermés en 2022. 150 à 200 000 infirmier.ère.s ont quitté le métier. 7 millions de personnes n’ont plus de médecin traitant. Et le Covid a été le révélateur de l’abandon d’une politique de santé publique.La Santé est un bien commun qui doit être accessible à toutes et tous sans condition et sortir du marché lucratif. Les politiques de santé doivent prendre en compte tous les déterminants de santé. Elles doivent répondre aux besoins des personnes, individuellement et collectivement, tant au niveau de la prévention que du soin, et intégrer la participation des usager.ère.s.

Assurance-chômage : Nouveau coup de boutoir gouvernemental contre le modèle social !

Au prétexte de préserver les droits sociaux, il prévoit de les restreindre brutalement : réduction de 3 mois de la durée d’indemnisation et augmentation de 60 % de la période travaillée exigée pour être indemnisé. Cette réforme diminuerait encore davantage les montants moyens d’allocation chômage et la proportion de personnes indemnisées

Kanaky Nouvelle-Calédonie en proie aux flammes. Le pyromane est à l’Elysée

La FSU exprime sa solidarité et son soutien à la population de Kanaky Nouvelle-Calédonie, en particulier à la communauté éducative et aux agents des services publics, alors qu’une vague de violences et de dégradations embrase le pays, principalement sa capitale Nouméa.

  INTERNATIONNAL

Pour l’abrogation de la loi Immigration

La FSU prend acte et se félicite de l’avis extrêmement négatif rendu par le Haut Conseil de la famille, de l’enfance et de l’âge (HCFEA) sur la loi « Pour contrôler l’immigration, améliorer l’intégration », votée le 19 décembre dernier au Parlement, et partiellement censurée par le Conseil Constitutionnel le mois suivant.

                                   VIE PRATIQUE

  Ce qui change en juin 2024

Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.

 SOCIAL

Guide des prestations interministérielles d’action sociale 2024   La FSU met à disposition ce vade-mecum complet de l’action sociale interministérielle réalisé et mis à jour par le groupe fédéral Action Sociale et ses président-es de SRIAS. Il présente et détaille toutes les prestations d’action sociale interministérielles dans la Fonction publique d’État avec les derniers taux actualisés. Depuis quelques années, plusieurs prestations ont sensiblement progressé : Aide à l’Installation des Personnels (AIP), Aide au Maintien à Domicile (AMD), prestation repas, simplification pour le CESU garde d’enfants 0-6ans, suite notamment aux interventions de la FSU. Avec d’autres organisations, la FSU se bat pour permettre aux retraités de bénéficier à nouveau des chèques-vacances. Enfin, la FSU est très impliquée dans es groupes de travail relatifs au logement des agents publics. Les représentant-es de la FSU continueront à agir pour que l’action sociale se développe dans l’intérêt de l’ensemble des agent·es.    LOISIRS

Le Pass'colo aide à financer une colonie pour les jeunes collégiens

Vous avez un enfant de 11 ans que vous souhaitez faire partir en colonie ? Vous êtes peut-être éligible au Pass'colo, une nouvelle aide destinée à faciliter le départ en vacances d'enfants âgés de 11 ans.

Pass Rail pour les moins de 28 ans : un forfait pour voyager en illimité en TER et Intercités

Si vous avez entre 16 et 27 ans inclus, vous pouvez acquérir depuis le 5 juin 2024 un forfait vous permettant de voyager en illimité dans les trains régionaux (TER) et les Intercités circulant sur l’ensemble du territoire, sauf entre des villes d'Île-de-France. Ce dispositif, qui coûte 49 € par mois, est valable pour vos voyages ayant lieu en juillet et août 2024.

  

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Les résultats de l’extrême droite aux élections européennes de dimanche et la décision présidentielle de dissoudre l’Assemblée nationale sonnent comme un coup de tonnerre.

En arrivant en tête du scrutin avec près de 40% et 9,6 millions de bulletins, l’extrême droite atteint un niveau inédit dans ce type d’élection, confirmant la dangereuse progression d’une idéologie politique incompatible avec les valeurs démocratiques et les revendications portées par la FSU et plus largement l’ensemble du mouvement syndical.

 

Les politiques, les idées et les pratiques de l’extrême droite fragmentent la société et ont des effets délétères sur le débat public. Qu’il s’agisse de l’emploi et du travail, des luttes contre les discriminations, de la vie dans des territoires fortement soumis aux inégalités, dans les services publics, à l’école comme dans les universités… les politiques xénophobes, antisociales et violentes à l’égard des plus démunis n’épargnent aucun secteur de la société.

 

Le score terrifiant de l’extrême droite est la conséquence directe des politiques libérales menées depuis plus de 20 ans, politique aggravée par sept ans de macronisme débridé, destructeur de la démocratie (49.3), du social et du vivant ; de sept ans de mépris à l’égard des classes populaires et moyennes, de mépris et de relégation de la France des campagnes, des zones péri-urbaines et des banlieues, de stigmatisation de l’étranger (loi immigration). La politique du président Macron et de ses premiers ministres Borne/Attal a été systématiquement conduite contre la majorité des Français et en faveur de l’oligarchie des ultra-riches. 

Elle a repris explicitement le programme du RN et de Zemmour dans plusieurs domaines, à commencer par la loi scélérate sur l’immigration, mais aussi la réforme du “Choc des savoirs” pour créer une école élitiste et expulser du droit aux études les enfants des classes populaires. Le RN a voté près de 40% des lois de Macron.  Les élus lepenistes se sont prononcés contre laugmentation du SMIC. Macron n’a pas été un barrage au RN, il en a été le marchepied !

 

La FSU-UCA condamne avec force les conséquences désastreuses des politiques économiques et sociales menées par les gouvernements et députés macronistes.

 

La FSU-UCA refuse la banalisation d’une politique xénophobe et d’un racisme quotidien. 

La FSU-UCA porte la voix de la paix et l’amitié entre les peuples.

La FSU-UCA, au côté des organisations syndicales et du mouvement social, pointe l’urgence d’agir ensemble pour conjurer l’arrivée de l’extrême droite aux plus hautes responsabilités du pays et appelle à tourner définitivement la page du macronisme, vers une véritable démocratie sociale.

 

La FSU-UCA prend toute sa part dans la construction de l’unité au côté de la société civile organisée. Elle y porte ses propositions pour contribuer à bâtir une alternative sociale, féministe et écologiste aux antipodes de ce que porte l’extrême droite ainsi que des politiques autoritaires et néolibérales qui font son terreau depuis des années.

 

La FSU-UCA appelle tous les citoyens et les citoyennes à participer activement au scrutin des 30 juin et 7 juillet prochains

Aucune voix pour le RN et les listes d’extrême droite, aucune voix pour les candidats de Macron et ceux de la droite

La FSU-UCA appelle tous les personnels et les étudiants de l’Université à se mobiliser contre l’extrême droite et contre le macronisme.

Un nouvel avenir est possible pour notre pays.

Un nouvel avenir est possible pour l’université.

 

Sections SNESUP-FSU et SNASUF-FSU de l’Université Clermont Auvergne, le 11 juin 2024

 

Voici le compte-rendu des élu(e)s FSU du CSA du 11 avril 2024

Ordre du jour

  • 1) Crise budgétaire UCA (information)
  • 2) Reprographie (information)
  • 3) Modification de l’organigramme de la DVU (vote)
  • 4) Remboursement concours (vote)
  • 5) Questions diverses :
  • A)Repyramidage filière bibliothèque :
  • B)Promotions LPR : BAP scientifique et administrative ?
  • C)Aides sociales CLASS

Lire la Lettre 53 de la FSU.pdf

 A LA UNE

Fonction publique : l’urgence salariale demeure !

Nos organisations syndicales rappellent l’urgence de leurs revendications à commencer par l’augmentation générale des traitements et des salaires, notamment par la revalorisation du point d’indice. L’ouverture de négociations salariales doit être une priorité.

Ni les actionnaires, ni les réactionnaires : un 1er mai pour les travailleurs et travailleuses

Nos organisations en intersyndicale appellent les travailleuses et travailleurs, les jeunes, étudiant·es et retraité·es, à manifester partout en France le 1er mai contre l’austérité, pour l’emploi, les salaires, les services publics, la protection sociale, les libertés et la paix juste et durable dans le monde. 

DÉFENSE DES DROITS 

Ne pas rester isolé.e, s'informer, se défendre

Il n’est pas trop tard pour adhérer! Au SNASUB FSU et défendre vos droits!

Adhérer, c’est :

  1. – Soutenir nos combats : Défendre les personnels et les services publics d’éducation et du supérieur. Nous avons bataillé contre l’IFSE et toutes les primes au mérite ! Plus nous serons nombreux, plus nous aurons de poids : à l’UCA et au sein de l’Académie de Clermont-Fd et à l’échelle nationale. De plus, en 2024 a lieu le congrès national du SNASUB-FSU : cette année chaque adhérent peut voter pour l’orientation du syndicat pour les 4 ans à venir.
  2. – Renforcer la solidarité : les cotisations permettent de renforcer l’entraide notamment via la caisse de grève.
  3. Contribuer au financement du syndicat : le SNASUB-FSU est indépendant, seules les adhésions lui permettent de vivre : sites internet, journaux syndicaux, réunions d’information syndicale ou d’instances, tracts, permanences et conseils, caisse de grève.... Sans cotisations, pas de syndicat ! Cela détermine aussi les temps de décharges syndicales : votre adhésion permet d’obtenir des ressources rares : le temps et la force.  
    • L’adhésion au SNASUB-FSU est un investissement pour votre avenir. Les cotisations syndicales sont déductibles des impôts (droit à un crédit d’impôt via un chèque du Trésor public de 66 % du montant de la cotisation versée.). La cotisation est valable un an à la date d’adhésion de date à date, donc n’attentez pas septembre 2024 ! Votre adhésion est vitale pour le maintien de vos droits aussi bien à l’échelle nationale qu’en Auvergne. Aidez-nous à vous défendre !   Bulletin d’adhésion 2024

En route vers une austérité dirigée contre les services publics et contre les besoins sociaux du pays ? Au profit des très riches et des actionnaires… L’adoption des lois budgétaires en fin d’année 2023 — à grands coups de 49-3 — n’aura pas forcément fait la une des médias même si le ministre de l’économie, des finances publiques, Bruno Le Maire pouvait claironner — depuis et sur tous les tons — la fin « du quoi qu’il en coûte » présidentiel voire même de « l’État providence » ou « du mirage de la gratuité universelle de tout et pour tous » selon ses propos rapportés par la presse !   AU QUOTIDIEN

Systèmes d’information des ressources humaines (SIRH)

Le système informatique Virtuo : application métier pour le recrutement à l’éducation nationale; le RenoiRH et de sa laborieuse mise en place; la robotisation et ANDJARO ont été l’objet d’échange lors d’une Réunion ministérielle le lundi 11 mars 2024. Le SNASUB rappelle ses positions et son engagement pour vous accompagner.

VIE ÉTUDIANTE

Augmentation de 3,5% des loyers CROUS

Mardi 19 mars s'est déroulé le Conseil d'Administration du CROUS Clermont Auvergne. Il a été voté dans ce conseil la fin du gel des loyers des résidences universitaires pour une augmentation de 3,5%, ce qui donne en moyenne 11€ par mois pour les étudiant·e·s qui subissent déjà la précarité étudiante. Cette situation, votée malgré tous les élu·e·s étudiant·e·s qui ont voté contre cette augmentation, est inacceptable. Le SNASUB-FSU soutient l'Union Étudiante Auvergne qui se battra jusqu'au maintien du gel des loyers !

ENSEIGNEMENT

Non au choc des savoirs, Oui au choc des salaires et des moyens pour l’École publique !

A travers le « Choc des savoirs » (groupes de niveaux, classes prépa 2de), le gouvernement cherche à imposer un modèle d’École du collège au lycée qui vise à faire sortir de l’École publique, le plus tôt possible et à chaque étape de leur scolarité, les élèves des classes populaires. En érigeant plutôt l’uniforme et le SNU au rang de priorités politiques et budgétaires, le gouvernement fait un choix clair : celui d’une École du tri social, d’une École passéiste et conservatrice. En supprimant les postes et en refusant de donner les moyens nécessaires pour fonctionner, le gouvernement fait le choix de l’austérité. Nous portons une toute autre ambition pour la jeunesse ! Dossier complet pour aller plus loin « Choc des savoirs » : vaste réforme contre le collège -

Réforme de la formation des enseignant·es, CPE et PsyEN :

La FSU dénonce la forme et le fond du document qui circule actuellement sur les écoles normales du 21ième siècle. Alors que le dialogue social est à l’arrêt sur le sujet de la réforme de la formation des enseignant·es, un document a fini par fuiter. Quatre mois depuis la dernière réunion sur le sujet, aucun retour n’a été fait après ce premier tour de concertation avec les organisations syndicales. Les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la recherche ont donc poursuivi leur travail en privilégiant un seul scénario parmi plusieurs envisagés et le pire a été retenu. Tout a été fait pour exclure les organisations syndicales représentatives de ces discussions.  Les leurres de la marchandisation de l’enseignement Face à des discours portés même au plus haut des ministères, voici une réflexion éclairante sur la réalité des réussites induites par l’enseignement privé.

SOCIÉTÉ

Au travail, à la maison : « Si les femmes s’arrêtent, tout s’arrête »

Qu’est-ce qu’une grève féministe, à laquelle appellent les syndicats pour ce 8 mars ? Pourquoi la place des femmes, centrale dans les mouvements sociaux depuis le début du XXe siècle, est-elle perpétuellement oubliée ? Entretien avec l’historienne Fanny Gallot, spécialiste de ces sujets.

ENVIRONNEMENT

Sauvons le fret ferroviaire !

Fret SNCF, l’acteur historique public français est menacé de liquidation pour fin 2024. Dans le même temps, le Parlement européen vient d’autoriser les méga-camions à circuler partout en Europe, alors que le transport routier est bien plus polluant que le fret ferroviaire. Signez la pétition  pour sauver le fret ferroviaire :

Transformation écologique de l’État : de demi-mesures en petits pas

Face à l’urgence climatique et environnementale, l’heure n’est plus aux petits pas, ou  aux mesures présentées comme autant de « bonnes recettes » par ailleurs discutables aussi quant à la réalité de leurs effets (multiplication de panneaux solaires sur les parkings, déploiement du télétravail, « tout-numérique » ou dématérialisation…). C’est au contraire d’une politique ambitieuse dont nous avons besoin, mobilisant tous les ministères, mais aussi tous les versants de la Fonction publique, en leur donnant les moyens humains et matériels de réaliser leurs missions dans des conditions renouvelées, à la hauteur de tous les enjeux écologiques et sociaux.

VIE PRATIQUE

Ce qui change en avril 2024

Voici les informations mensuelles de l’état, regroupées sur les pages du service publiques. Car chacun doit être informé de ses droits. Nous, les élu(e)s SNASUB-FSU, sommes là si vous avez des questions et besoin d’accompagnement concernant ces évolutions.

 LOISIRS

Aide aux vacances des enfants:

Aide aux vacances famille (AVF), l'aide aux vacances enfants (AVE), l’aide au transport pour le départ en vacances en 2024 sont des possibilités offertes par la CAF, ainsi que les bons d'aide aux temps libres et le Pass'colo qui aide à financer une colonie pour les jeunes collégiens.

Prestation sociale vacances rectorat et université !

Vous avez dit “Pas de comité d’entreprise dans mon établissement ?” Et bien vous avez des droits en la matière... Colonie de vacances, centre aéré, vacances familiales, même dans la fonction publique des aides existes et sont accessibles ! Vos représentants s'investissent dans la défense de vos droits et les débats concernant les prestations sociales des établissements. Prestation sociale vacances Rectorat Prestation sociale vacances UCA

A la suite de la semaine de la Qualité de vie et des conditions de travail (QVCT), la FSU souhaite alerter la Présidence et l'ensemble des collègues sur la très inquiétante montée du mal-être à l'UCA.

Lire le Tract FSU

Extraits :

En tant que représentants du personnel, nous sommes de plus en plus sollicités par des agents en souffrance (Biatss, enseignants, titulaires, contractuels), parfois en grande souffrance, des agents démotivés dont beaucoup manifestent l’envie de partir.

Parmi ces collègues, nombreux sont ceux souffrant des agissements de leur hiérarchie : autoritarisme (aussi bien subi par les BIATSS que par les enseignants), mise au placard, clientélisme, absence d’empathie à l’égard des collègues en souffrance ou de retour de maladie, etc. Des dérives à notre sens trop peu prises au sérieux par l’Administration et parfois même couvertes.

Nous appartenons à l’UCA, où des collègues enseignants chercheurs travaillent sur ces thématiques de sociologie du travail, de management, de psychologie sociale, l'UCA forme les cadres de demain mais sur le terrain, les collègues subissent des méthodes de management du siècle dernier ! [...]

Un exemple :

En décembre 2018, l'équipe du Service de Santé Universitaire (SSU), dont plusieurs syndiquées FSU, ont été à l’initiative d’une campagne d’alerte sur les conditions de travail des personnels du SSU et d’accueil des étudiants, campagne fortement médiatisée (articles dans La Montagne et reportage vidéo à France 3 : Cafards, chauffage détraqué et eau croupie au service de santé de l'université). Le Président Mathias Bernard avait alors minimisé le caractère dramatique de ces conditions de travail et avait assuré qu’en 2020 de nouveaux bâtiments seraient ouverts.

5 ans après non seulement le SSU n’a pas déménagé mais les conditions se sont dégradées du fait de la hausse des consultations liées aux suites du Covid mais aussi au désengagement accru de l’Etat pour l’accueil des patients aux urgences ! [...]

L’Administration a été obligée de reconnaître à plusieurs reprises ces derniers mois l'hémorragie frappant l’administration de l’UCA, obligeant au recours accru à des contractuels (DAF, RH, etc.)

Certains cadres (ceux à qui la modification des règles d’attribution des primes RIFSEEP à l’UCA va le plus profiter !) justifient ces départs par une politique indemnitaire plus favorable ailleurs. Certes cet élément peut jouer, mais l’ensemble des enquêtes nationales montrent depuis longtemps que les agents publics accordent en premier lieu de l’importance au sens de leur travail, à la reconnaissance de leur hiérarchie, à la bonne entente avec leurs collègues. [...]

En attendant une réponse de la gouvernance, Ne rester pas seul(e)s face à votre souffrance au travail !

Rapprochez-vous de vos représentants du personnel ; de la cellule de veille RPS, de la cellule ALEX !

Les élu(e)s SNESUP-FSU, SNASUB-FSU et SNICS-FSU de l'UCA

Pour les salaires, les pensions, les bourses d’études, les minima sociaux : en grève le 29 septembre !

Rendez-vous :

  • Puy-de-Dôme : manifestation à 10h30 Place des Luttes (Place des Carmes).
  • Allier : manifestations à 14h30, place J. Dormoy à Montluçon, place de la Liberté à Moulins, place de la Poste à Vichy
  • Cantal : rassemblement à 9h place des droits de l’homme à Aurillac.
  • Haute-Loire : manifestation à 10h30 place Cadelade au Puy en Velay.

Lire le communiqué d'appel à la grève

Voilà 10 jours que la Ministre de la Transformation et de la Fonction publiques a parlé d’un « dégel de la valeur du point d’indice avant l’été ».

Cette annonce n’a été suivie que d’un assourdissant silence malgré les demandes de la FSU et de l’intersyndicale fonction publique, répétées depuis des mois, que soient ouvertes des négociations. A minima, des éléments d’explication auraient pu être donnés et des possibilités de discussions informelles auraient pu être ouvertes quant à la nature de la mesure envisagée.

Non, c’est un silence assourdissant qui fait suite à l’annonce de la Ministre Amélie de Montchalin !

Sans autre précision, ni sur le niveau envisagé du « dégel » ni même sur la date pour laquelle celui-ci pourrait être annoncé, la manœuvre électoraliste apparaît désormais encore plus flagrante et détestable.

La FSU rappelle sa revendication que plusieurs leviers soient actionnés pour que toutes et tous les agent-es bénéficient d’une augmentation de salaire de 10% minimum et davantage pour certains salaires. Pour cela, elle exige la revalorisation de la valeur du point au moins à hauteur de l’inflation mais aussi l’attribution uniforme de points sur l’ensemble de la grille indiciaire, ainsi que l’engagement d’un plan de rattrapage des pertes subies depuis 2010 et d’un travail sur la revalorisation des carrières, en particulier celles des filières les plus féminisées qui subissent des traitements inférieurs à niveau de diplôme équivalent.

La stratégie de la Ministre fait écho au jeu dangereux du Président-candidat qui, lors de la présentation de son programme, a choisi de dénigrer les agent-es public-ques en général et les enseignantes et enseignants en particulier, disant notamment refuser de revaloriser « ceux qui ne sont pas prêts à s’engager et à faire plus d’efforts ».

Pour les équipes du Président-candidat, cet hypothétique dégel du point d’indice pourrait être conditionné à l’idée de « revoir le système de rémunération de la fonction publique » ou à d’autres contreparties dont certaines pourraient être en lien avec le dynamitage du statut des fonctionnaires, dans la poursuite de ce qui a été mis en place avec la loi de 2019, favorisant déjà le recours aux contrats et l'augmentation du temps de travail des agent-es de la fonction publique territoriale.

Cela pourrait se traduire par une individualisation accrue des rémunérations, qui seraient en effet déterminées en fonction de critères de « performance » inadaptés aux missions publiques, dans le cadre de services publics eux-mêmes libéralisés et ne répondant plus aux objectifs d’égalité.

La FSU, poursuivra ses mobilisations et ses combats. Elle a lancé et popularisera son appel à voter massivement au 1er tour de l’élection présidentielle, elle considère en effet qu’il faut tout faire d’ici l’élection en tant que citoyen-nes et militant-es, et au moment de l’élection en tant qu’électrices et électeurs, pour que les politiques néolibérales visant notamment à réduire les services publics ou à les détruire soient battues, et plus encore les projets d’extrême droite qui y ajoutent la haine et l’exclusion.

Lire le communiqué FSU degel du point_indice

Contre l'individualisation des salaires, le gel du point d'indice, l'inégalité femme-homme : toutes et tous en grève le 8 et 17 mars !

Appel fonction publique du 8 mars 2022

Appel fonction publique du 17 mars 2022

Selon un rapport de l'INSEE sur ParcoursSup, "la mise en place de Parcoursup en 2018 a eu un fort impact sur les pratiques de classement des formations non sélectives (licences universitaires) : la part des mentions bien ou très bien est ainsi passée de 29% à 59% parmi les candidats les mieux classés". Ainsi, les étudiants venant des lycées les plus populaires sont petits à petits exclus du cursus universitaire et n'ont d'autre choix que de rentrer sur le marché du travail sans qualification.

La FSU n'a cessé de dénoncer la loi ORE et la mise en place de ParcoursSup comme une sélection à l'université qui exclut les étudiants les plus fragiles : "Parcoursup est une plateforme dont le principe repose sur la mise en concurrence des candidat-es et des formations supérieures. Elle promeut les formations privées et l’apprentissage dans un marché éducatif où les formations publiques sont paupérisées. Faute de hiérarchisation des vœux a priori et via des algorithmes locaux, elle favorise la sélection par les formations au détriment des souhaits des lycéens conduisant à une relégation des candidat-es les plus socialement et scolairement fragiles, mise sur la dissuasion par l’attente et l’autocensure. Pour toutes ces raisons, Parcoursup ne permet pas l’orientation et la réussite des jeunes, et est un outil d’une sélection généralisée induite par la loi ORE dont la FSU revendique l’abrogation. La FSU demande donc l’abandon de Parcoursup et un investissement massif pour permettre l’accès à tous et toutes dans l’enseignement supérieur." (extrait des textes du Congrès FSU 2022)

Dans son article du monde du 20 septembre 2021, Benoît Floc'h décrit la profonde réforme des salaires des fonctionnaires proposés par la Ministre :

"La disparition d’un certain nombre de corps (celui des préfets, des inspections, etc.) amorce une réforme plus large de la fonction publique française. Celle-ci sort d’un modèle corporatif et se dirige vers un modèle d’emploi, comme dans la plupart des pays européens."

Par une remise en cause de l'évolution salariale par échelon en fonction du corps et du grade, la carrière sera individualisée, avec une mise en concurrence des agents accrue :

"On entre dans une logique de contractualisation et de liberté. Le poids de l’avancement pèse sur le fonctionnaire à titre individuel beaucoup plus qu’avant : ce sera à lui de se préparer, de chercher des formations, de rédiger un bon CV, de solliciter un autre ministère ou un autre établissement public, d’accepter d’être mis en concurrence avec d’autres agents ou des candidats venant du privé."

Le SNASUB-FSU dénonce ce projet de réforme délétère pour les agents et pour les usagers ! Les logiques du privé ne sont pas adaptées aux principes d'égalité de traitement du public et l'indépendance du fonctionnaire. La mise en concurrence permanente et la pression sur les agents ne fera qu'augmenter les risques psycho-sociaux et la destruction des relations de coopération et de solidarité.

Communiqué de presse de L.E.C.D 63

La pandémie de Covid 19 a entrainé beaucoup d’incertitudes et de confusion. Son caractère en partie inédit et sa gestion au coup par coup par les gouvernements ont facilité le renforcement des théories complotistes qui se répandent sur les réseaux

– Des idées qui s’infusent plus largement qu’on ne le pense

– Face à l’obscurantisme, défendons l’esprit critique et repolitisons la crise

– Pour stopper la progression de l’extrême-droite

Face aux extrêmes droites, aux complotistes et à leur vision du monde délétère, face à la politique néolibérale et répressive du gouvernement, poursuivons collectivement la lutte pour le retour à un état de droit plein et entier, pour le développement des droits sociaux et collectifs.

Collectif du Puy-de-Dôme de Lutte Contre les Extrêmes Droites (LCED 63) Le Collectif LCED 63 est constitué d’organisations syndicales (CGT, FSU, Solidaires, UNEF, Confédération Paysanne), politiques (PCF, France insoumise, Clermont en commun, NPA, UCL Clermont), associatives (LDH, Cimade, OLF, Queer Auvergne, Amis du temps des cerises, UPC 63, Saje 63) et coopératives (Mediacoop).

Les organisations syndicales, dont la FSU, appellent à manifester contre la loi de sécurité globale et avec le collectif "culture 63 en danger".

Rassemblement à 10h devant la comédie de Clermont-Ferrand, Bd François Mitterrand.

Venez nombreux pour défendre nos libertés et notre droit à la culture !

Lire le tract intersyndical

Le Déni de réalité, ça suffit !

Clermont, rendez-vous 10h place DELLILE !

Allier : 14h30 place Piquand (Montluçon) ; place Jean Moulin (Moulins) ; place de la Poste (Vichy)

Aurillac, rendez-vous Lycée Jean Monnet, AG à 13h30 et départ à 14h30

Télécharger le tract SNASUB

Télécharger le Tract FSU national

Télécharger le tract intersyndical du Cantal

Tract FSU pour l'ESR.pdf

Lire le tract intersyndical

Saisi d’un recours en référé par les organisations syndicales CGT, FO, FSU, SAF, SM, Solidaires, l’Unef, ainsi que par l’association GISTI contre les décrets qui élargissent considérablement le champ de trois fichiers de police et de gendarmerie, le Conseil d’État vient malheureusement de rendre une décision de rejet.

Bien maigre consolation, la décision du Conseil d’État vient simplement préciser que la mention des opinions politiques, des convictions philosophiques, religieuses ou une appartenance syndicale ainsi que des « données de santé révélant une dangerosité particulière » ne sauraient constituer en tant que telles des catégories de données pouvant faire l’objet d’un fichage mais que, dans l’hypothèse où des activités seraient susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État, il sera possible de ficher ces activités, même si elles font apparaître les opinions politiques, les convictions philosophiques, religieuses, l’appartenance syndicale ou des données de santé de la personne. La nuance est importante et interdit donc « un enregistrement de personnes dans le traitement fondé sur la simple appartenance syndicale ». Il est heureux que le Conseil d’État l’ait précisé et nous veillerons à ce que la CNIL soit particulièrement attentive à faire respecter ce point.

Toutefois, l’atteinte portée aux droits et libertés reste conséquente car ces informations pourront toujours assez facilement apparaître dans les fichiers concernés et ce d’autant plus que parmi ces fameuses « activités susceptibles de porter atteinte à la sécurité publique ou à la sûreté de l’État», peuvent désormais figurer les « habitudes de vie », notion particulièrement floue, ou encore l’activité d’une personne sur les réseaux sociaux.

En outre, ces fichiers peuvent avoir des conséquences directes sur la situation professionnelle d’un bon nombre de salarié.es. Ils sont directement consultés pour toutes les enquêtes administratives préalables aux recrutements, affectations, mutations, décisions d’agrément ou d’habilitation pour certains emplois (emplois publics ou privés relevant du domaine de la sécurité ou de la défense, l’accès à des zones protégées comme les sites nucléaires, les sites militaires, aéroports, emplois au sein d’une entreprise de transport public de personnes…). Ils sont aussi consultés par les préfectures à l’occasion des demandes de titres de séjour ou de naturalisation par les étrangers.

Il est donc évident que le combat ne peut s’arrêter là : nos organisations reviendront donc devant le Conseil D’État pour obtenir l’annulation des dispositions les plus inquiétantes des décrets contestés.

Toute la FSU dénonce ce projet de loi qui prévoit :

  • nouvelle déconcentration qui donnera plus de pouvoir aux préfets
  • la décentralisation de certains emplois (médecins, infirmièr-es scolaires, conseiller-es de santé et dans une moindre mesure les adjoint-gestionnaires) qui passeraient sous l'autorité des collectivités territoriales :

Lire l'article de la FSU

Lire l'article du SNASUB sur les adjoint-gestionnaires du 18/12/20

Lire l'article du SNASUB sur les adjoint-gestionnaires de janvier 2021

Communiqué FSU du 4/12/20

Alors que la loi l’impose et que la déclinaison de plans d’action relatifs à̀ l’égalité́ professionnelle dans la fonction publique est rendue obligatoire dans chaque ministère avant le 31 décembre 2020, le dossier concernant l’égalité professionnelle et la lutte contre les violences sexistes et sexuelles est mis en sommeil.

Les ministères de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur ont préféré avancer sur d’autres dossiers comme la loi de programmation de la recherche ou la mise en œuvre de la loi de transformation de la fonction publique, alors qu’il n’y avait aucune urgence et qu’elles sont rejetées par une grande partie des personnels.

Les choix politiques opérés révèlent que l'égalité professionnelle n'est pas la priorité de ces 2 ministres. C'est un très mauvais signal envoyé aux professions et aux femmes en particulier dans les deux ministères concernés que sont le MEN et MESRI.

Travailler dans l’urgence sur des axes pouvant constituer de véritables leviers au service de l’égalité professionnelle et de la lutte contre les violences sexistes et sexuelles (VSS), quand la loi de transformation de la fonction publique, qui introduit des éléments contraignants en matière d’égalité professionnelle, affaiblit « en même temps » les instances où peut s’exercer réellement le contrôle de leur mise en application (suppression des Commissions Administratives Paritaires et affaiblissement des CHSCT) est incohérent et réduit en pratique les possibilités d’exercice du droit de regard sur les inégalités et les violences sexistes et sexuelles ?

Comment ne pas relever la même incohérence alors que la loi de programmation de la recherche vient d’être votée et que nombre d’interventions et de rapports, dont ceux du Haut Conseil à l’Égalité (HCE) et celui du Conseil Économique Social et environnemental (CESE) ont abouti à des conclusions convergentes sur le fait que la loi de programmation de la recherche votée par le Sénat aggravera la situation des femmes dans l’ESR ?

Comment ne pas dénoncer l'hypocrisie du ministère de l'éducation nationale qui n'a toujours pas proposé concrètement de loi de programmation pour financer une hypothétique revalorisation salariale et qui n'évoque aucune des mesures de rattrapage salarial pour les femmes dans les instances de dialogue social.

Concernant les VSS, il est urgent de dépasser la seule mise en place des cellules d’écoutes pour aller vers leur fonctionnement effectif. La FSU rappelle la nécessité d’une formation solide des personnels de ces cellules et d’un suivi qualitatif de ces dispositifs. Les victimes doivent être visibles et intégrées dans ce plan sous peine de réduire les cellules d’écoute à des coquilles vides.

Il doit être rappelé aux personnels d’encadrement leur obligation de transmettre tout signalement de VSS et d’assurer en la matière leurs obligations de protection des agents.

Les conventions avec les associations professionnelles compétentes dans le domaine doivent se multiplier rapidement sur l’ensemble des établissements et académies pour rattraper le temps perdu. L’impunité des agresseurs et la solitude des victimes doivent cesser. Ces deux ministères doivent maintenant mettre en pratique le principe de « tolérance zéro » comme l'exige le protocole d'accord dans la fonction publique.

L'axe 3 de l'accord est d'ailleurs emblématique du manque d'ambition politique. Aucune mesure de résorption des écarts de rémunération n'est mentionnée dans le projet de plan d'actions alors que les femmes perçoivent toujours des salaires inférieurs de 19% par rapport à ceux des hommes et 13% à temps de travail équivalent.

La FSU souligne la nécessité d’identifier clairement les moyens consacrés à leur mise en œuvre, sans lesquels le plan restera lettre morte. La FSU déplore que les outils de diagnostic, comme celui consacré au calcul des écarts de rémunération, soient arrivés tardivement.

La mise en œuvre des politiques d’égalité est un droit pour toutes et tous et un devoir pour le législateur. En conséquence, les moyens alloués pour leur mise en œuvre doivent être effectifs et ne sauraient être envisagés sous la forme de dotations dépendant le plus souvent d’appels à projet comme c’est le cas pour les établissements du MESRI, ou sous la forme de primes ou d’indemnités adossées à des missions ou du travail supplémentaires qui ne concernent pas tous les personnels et qui sont des dispositifs de discrimination faites aux femmes.

De la même manière, l’accord prévoit des incitations et des sanctions pour les établissements qui ne le mettraient pas en place. Or, cette dimension essentielle est absente des documents étudiés et n’a été évoquée que de manière allusive. La FSU pose donc la question de l’intégration de ces sanctions ou des systèmes de contrainte dans le cadre des lignes directrices de gestion ou des dialogues stratégiques de gestion désormais mis en place entre les établissements et les rectorats.

Pour la FSU, l’égalité n’est pas une option et il est plus que temps de passer des discours aux actes.

Lire le Communiqué en PDF

Communiqué FSU du 3/12/20

La participation de la FSU aux ateliers de Grenelle se solde par le constat de l'impossibilité de faire avancer des propositions du fait même du dispositif choisi : il n'était pas question d'une concertation, mais bien d'une opération de communication sur des visions déjà arrêtées et peu ouvertes au dialogue. La parole des personnels au travers de celle de leurs représentants syndicaux est peu écoutée, submergée par celles "d'experts" soigneusement choisis par le ministère, dont certains n'ont pour seule expérience de l'école que de l'avoir fréquentée durant leur jeunesse, assurés pourtant de détenir les solutions malgré leur méconnaissance évidente du système scolaire et de ses réalités.

Le colloque du 1er décembre a offert une démonstration inquiétante de partialité et d’absence du « regard croisé » annoncé par le ministère. Dans une période où la confiance des enseignant-es à l’égard du ministère est largement éprouvée, comme l’a à nouveau montré l’enquête d’opinion IPSOS-FSU, le Grenelle de l’éducation continue à creuser l’écart entre les intentions ministérielles et les attentes réelles des personnels, tant sur le plan du métier que sur celui des rémunérations.

C'est pourquoi la FSU et ses syndicats nationaux ont décidé de quitter ces discussions.

Les Lilas, le 03 décembre 2020

La_FSU_quitte_le_grenelle_de_l_education.pdf

Retrouvons-nous samedi prochain 5 décembre à 15h sur la place de Jaude pour exiger l’abrogation de cette loi.

Comme cela avait été annoncé il y a plusieurs mois déjà, le gouvernement a fait voter sa loi « sécurité globale ». Cette loi prévoit des mesures qui restreignent gravement les libertés publiques et notamment le droit à la vie privée et la liberté d’information, sans offrir aucune garantie supplémentaire contre le terrorisme, empêchant de fait toute dénonciation de dérives et violences policières.

La FSU, en accord avec les associations de défense des droits de l’Homme et de la liberté de la presse ainsi que la Défenseuse des droits, dénonce de graves dangers pour le respect de la vie privée, la liberté d’information et la liberté d’expression garantis par la Constitution. Des principes que Samuel Paty, notre collègue assassiné a justement payés de sa vie, et qu’il serait indigne de bafouer ainsi.

Les policiers municipaux pourront consulter les images de vidéoprotection – alors même qu’ils ne peuvent enquêter sur des actes terroristes ; les images des caméras piétons des policiers pourront être exploitées en temps réel, sans objectif explicite, mais le risque est patent qu’elles servent notamment à la reconnaissance faciale des manifestant-es et des passant-es, en lien avec les données enregistrées par la police dans ses divers fichiers.

Enfin, l’utilisation de drones permettra une surveillance très étendue et particulièrement intrusive, contribuant à la collecte massive et indistincte de données à caractère personnel.

Le gouvernement entend ainsi restreindre, voire interdire la diffusion d’images de policiers dans l’exercice de leurs fonctions, y compris par la presse et même en l’absence d’intention malveillante envers les fonctionnaires de police. Cela entre sinistrement en résonance avec la logique confrontationnelle en matière de maintien de l’ordre qui prévaut depuis plusieurs années et la montée en puissance des violences policières. S’il est légitime de vouloir protéger l’identité des fonctionnaires de police en dehors de leurs fonctions, dénoncer les violences de certains individus est un droit.

Mais qu’y a-t-il donc à cacher ? Les images de violences policières font mauvais effet, et sont plus difficiles à nier pour un gouvernement qui a théorisé une pratique violente de maintien de l’ordre, décriée sur le plan international. L’action des forces de sécurité est par nature publique, et la publication d’images relatives aux interventions de police est légitime et nécessaire au fonctionnement démocratique, comme à l’exercice de ses propres missions de contrôle du comportement des forces de sécurité. Pour la FSU, une police républicaine au service de la population ne doit rien avoir à cacher, et le droit à l’information doit être respecté.

Une société dominée par le répressif et l’arbitraire s’appuyant sur le contrôle, la surveillance des populations, de surcroît par le fantasme de nouvelles technologies salvatrices mène à l’impasse. Au contraire, et plus fortement encore aujourd’hui, c’est l’exigence démocratique, corollaire d’apaisement, qui doit prévaloir et c‘est à l’amélioration des conditions de vie, à la résorption des inégalités, à la fin des discriminations, au renforcement et à l’accès aux droits sociaux, à l’éducation, à la culture…qu’il faut s’attacher.

Retrouvons-nous samedi prochain 5 décembre à 15h sur la place de Jaude pour exiger l’abrogation de cette loi.

Télécharger l'attestation de deplacement derogatoire pour la manifestation

La déclaration de la FSU63.

Sommaire :

  • Crise sanitaire, service public et agents publics
  • Contre la barbarie, ne rien en rabattre sur la défense de la liberté et des droits démocratiques et sociaux
  • Actu par secteur : Etablissements Scolaires / Services / Enseignement Supérieur
  • Défendre des carrières revalorisées et l’égalité de traitement
  • Renforcer notre activité syndicale : élargir et former nos équipes militantes !

Lire la motion d'actualité du 17-18nov2020

Voilà la motion de la commission nationale du Snasub expliquant pourquoi la signature de ce protocole par plusieurs organisations constitue un point d'appui majeur au gouvernement pour faire adopter et mettre en oeuvre la loi de programmation de la recherche (LPR), un big bang pour les conditions de financement des établissements, des rémunérations, des conditions travail et de recrutement des personnels du Sup et du Supérieur.

  • Ce protocole acte des progressions honteuse des indemnités d'une minorité des ITRF (10 € en moyenne), laissant par ailleur sur le carreau la totalité des agents des filières AENES, Bibliothèques, et la grande majorité des ITRF.
  • Il acte la généralisation du recours au Complément indemnitaire annuel, la prime à la performance que nous avons à l'UCA toujours combattu.
  • Il acte des repyramidages qui ne concernent que certaines BAP scientifiques et de façon beaucoup trop insuffisante.
  • Il acte le recrutement d'une partie des enseignants chercheurs sous forme non statutaire via les contrats tenure track
  • Il acte surtout la mise en place de la LPR dont il est partie prenante dans sa dimension budgétaire.

Le SNASUB rejette ce protocole ; il défend l'ensemble des filières du SUP, l'ensemble des BAP ITRF et refusera toujours de cautionner des politiques d'individualisation des rémunérations et carrières, des politiques de mise en concurrence des agents et établissements ou laboratoires.

Lire la motion en PDF

Voici le tract intersyndical dénonçant les conditions de travail des BIATSS à l'Université Clermont Auvergne :

tract inter-syndicale BIATSS.pdf

Pour protester contre la dégradation de nos conditions de travail et contre la loi LPR :

Rassemblement le mardi 13 octobre à 12h DEVANT LA PRÉSIDENCE DE L’UCA, 49 boulevard François Mitterrand

La loi de transformation de la fonction publique, censée réduire les inégalités femme-homme, prévoit dans un futur décret d'application, de réduire le nombre de jours de congés pour enfant malade à 3 jours au lieu de 6 jours actuellement.

La FSU dénonce ce nouveau recul des droits et l'hypocrisie du gouvernement.

En savoir plus dans le communiqué ci-dessous :

communique_fsu_2020-07-03.pdf

De nombreux syndicats dont la FSU appellent à faire grève demain mardi 16 juin et à manifester pour soutenir les soignants !

Rendez-vous devant l'ARS de Clermont (60 avenue de l'Union Soviétique) à 11h.

Après avoir applaudi, venez manifester pour que vive l'hôpital public !

Pour des raisons sanitaires, le port du masque est obligatoire durant ce rassemblement.

Plus d'information sur cet appel sur le site de la FSU.

Participez au 1er Mai dématérialisé : Ce vendredi 1er mai 2020, c’est la journée internationale des luttes pour les droits des travailleurs et des travailleuses ! Même confiné·e·s, nous restons mobilisé·e·s pour défendre nos conquis sociaux !

Depuis bientôt 3 ans, Macron s’attelle à détruire un à un nos droits durement conquis. A chaque réforme, ce sont les plus précaires qui trinquent au profit des plus riches. Les droits des travailleurs et des travailleuses ne cessent de reculer et notre droit à une vie digne se voit sacrifié sur l’autel de l’économie libérale. Même confiné·e·s, nous n’avons pas oublié la réforme des retraites et nous exigeons son retrait, parce qu’elle ne fera qu’accentuer les inégalités sociales ! Aujourd’hui, faute de protection suffisante, la santé des travailleurs et des travailleuses est, une fois de plus, est mise en danger. De plus, profitant de l’état d’urgence sanitaire, Macron a fait passer par ordonnances d’énièmes reculs sur le droit du travail !

Face à cette précarisation organisée de la société, nous ne baissons pas la tête ! Parce que ce vendredi 1er mai 2020 restera la journée internationale des luttes pour les droits des travailleurs et des travailleuses, l’intersyndicale du Puy-de-Dôme appelle à une mobilisation via les réseaux sociaux : Toute la journée dès 10H, tweetons, publions avec le #1erMai, partageons massivement les visuels intersyndicaux publiés sur cette page ainsi que sur les autres réseaux sociaux !

Nos droits ne sont pas à confiner !

En savoir plus sur le site FSU 63

Alors que le gouvernement vient de proclamer l'état d'urgence sanitaire, texte qui, au nom du combat contre le virus, s'attaque à des acquis sociaux essentiels (temps de travail, droit aux congés,...), 18 responsables d'organisations syndicales et associatives, dont Benoit Teste, Secrétaire Général de la FSU, ont publié sur france-info une tribune tribune collective sur les urgences sanitaires, sociales et écologiques, intitulée : Plus jamais ça ! Préparons le 'jour d'après" pour un futur écologique, féministe et social.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tribune-plus-jamais-ca-18responsables-d-organisations-syndicales-associatives-et-environnementales-appellent-a-preparer-le-jour-dapres_3886345.html

Cette note de la DGAFP publiée le 26 mars 2020, met en lumière la réalité de la politique salariale pour la Fonction Publique du gouvernement (décalage de PPCR + gel de la valeur du point d'indice + rétablissement du jour de carence) :

En 2018, le salaire net moyen dans la fonction publique baisse de 1,0 % en euros constants

Pour mémoire, la communication publique du gouvernement à l'époque de la prise de ces mesures était d'être de faire une politique de soutien du pouvoir d'achat... Ces statistiques valident les expressions et revendications syndicales que nous avons portées sans relâche.

Rapport_Salaires-FP-2018

Consultez notre dossier sur le covid-19

Pour endiguer l'épidémie de COVID-19 qui se répand dans le pays, la meilleure protection réside dans ce que les scientifiques appellent la "distanciation sociale" et dans les mesures et gestes barrières !

Le développement de l'épidémie s'accélère !

L'heure est à la solidarité et à la mise en protection !

Assez de confusion !

Ces 5 derniers jours, la crise sanitaire créée par le coronavirus s'est aggravée et la France a basculé dans une situation inédite !

La fermeture au public des écoles, des collèges, des lycées, des universités, des bibliothèques, des services doit aussi aboutir à des fonctionnements à effectifs les plus restreints possibles pour assurer la continuité de service nécessaire, rien de plus !

C'est simplement une question d'organisation pratique de la "distanciation sociale", incontournable pour faire reculer l'épidémie. C'est simplement le devoir de protection des personnels !

  • Ce qui peut être organisé en télétravail doit l'être sans délai.
  • Ce qui ne peut pas doit être réduit au strict nécessaire.
  • Les collègues en autorisation spéciale d'absence pour garde d'enfants ne peuvent être sommés d'avoir en plus à organiser un télétravail.

L'intérêt général dicte donc de demander aux personnels dont la présence n'est pas requise pour des tâches immédiates et de première nécessité pour la continuité du service de rester chez eux !

Il s'agit là aussi d'un acte pratique de solidarité que de se protéger soi pour protéger les autres.

Pour les personnels dont la présence physique est requise sur le lieu de travail pour assurer la continuité de service minimale et nécessaire, il est impératif qu'ils bénéficient des conditions de protection et d'hygiène renforcées nécessaires (distances suffisantes entre les postes de travail, nécessaire de nettoyage des postes et outils de travail, gants, masques, gel hydroalcooliques, etc...)

Le SNASUB-FSU demande que les situations financières et sociales des personnels soient préservées tout le temps de l'épidémie et des mesures de confinement qui viennent d'être annoncées : pas de jour de carence appliqué en cas de maladie, pas de retenue sur salaire de quelque nature que ce soit, pas d'interruption, de non-renouvellement ou de fin de contrat pour les personnels non-titulaires...

La communication ministérielle a semé la confusion entre jeudi et dimanche après-midi. Le résultat est que ce lundi matin, services et établissements ont dû rattraper ce temps perdu en impréparation et en cafouillage !

Assez tergiversé !

Tout ce qui est hasardeux doit être stoppé sans délai ! Les effectifs doivent être réduits au juste nécessaire pour assurer la continuité immédiate de service et les missions soutenant l'investissement des personnels soignants ou la recherche sur le coronavirus.

  • En cas de difficulté à faire valoir votre droit à vous protéger pour protéger les autres,
  • en cas d'exigence zélée vous demandant de vous déplacer pour venir au travail sans motif immédiat de continuité du service,
  • en cas de situation de travail ne respectant pas les conditions d'hygiène et de sécurité nécessaire,

prenez contact avec les représentant-es du SNASUB-FSU de votre section académique ou d'établissement, ou adressez un courrier électronique à : snasub.fsu@snasub.fr

Le 5 mars, à l'appel d'un collectif national, associant syndicats et personnels et étudiants mobilisés dans différentes universités, sera organisée une journée "Universités mortes" pour informer et s'opposer au projet de loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR).

Son adoption signifierait un big bang de l'Enseignement supérieur, mettant à bas les garanties statutaires des enseignants, généralisant les recrutements en CDD, CDI ou par Tenure Track, concentrant les moyens sur les établissements ou laboratoires d'excellence.

Effets de la LPPR sur les BIATSS :

  • Déjà fortement touchés par la précarité, les personnels ingénieurs, techniciens ou administratifs seraient les premiers visés par les CDI de chantier
  • Inégalités accrus entre les managers aux pouvoirs et rémunérations qui explosent, et les précaires, avec disparition progressive des positions intermédiaires
  • Désorganisation des équipes par les départs permanents (fin de contrat, démission, burn-out)
  • Externalisation au privé, parfois à des filiales de l’université
  • La cours des comptes demande que la LPPR augmente le temps de travail des Biatss de 9% en moyenne et qu’on contrôle plus leur congé

Tract intersyndical contre LPPR

Tract Paris 7 sur les BIATSS et la LPPR

Rendez-vous à partir de 10h à la faculté de Droit de Clermont-Fd pour une manifestation et des tables rondes d'information sur les projets de lois en cours.

Voir le programme de la journée Universite morte

Extrait de l'appel unitaire :

"Le 8 mars, ensemble portons le mot d’ordre international de grève féministe. Le 8 mars, on arrête tout·e·s.

Pour exiger une égale répartition du travail domestique et de soin entre les femmes et les hommes.

Pour libérer les femmes du travail précaire et décalé auquel elles sont trop souvent assignées.

Pour en finir avec des modes de consommations sexistes et destructeurs de la planète.

Pour défendre le droit à l’avortement contre les attaques constantes dont il est l’objet, pour dénoncer la casse des services publics dont nous sommes les premières à faire les frais, pour dénoncer le refoulement en dehors de nos frontières des personnes exilées fuyant les guerres, la misère et le dérèglement climatique." _

Lire l'appel unitaire

tract 8 mars FSU.pdf

Chanson d'Attac "A cause de Macron, grandes perdantes nous serons"

Nos organisations syndicales CGT, FO, FSU, Solidaires, FAFP sont persuadées que cette mobilisation inédite et historique vaincra.

C’est dans ce contexte de mobilisation continue que nos organisations syndicales appellent l’ensemble agent-es à une nouvelle journée de convergence de grèves et de manifestations le 20 février.

2020.02.12-Intersyndicale-FP.pdf

Extrait de l'appel intersyndical du 29/01/20 :

Une mobilisation historique par sa force et sa durée, le soutien sans faille de l’opinion publique, l’avis du Conseil d’État : le projet de réforme des retraites n’a jamais été si fragile. Les organisations CGT, FO, FSU, Solidaires, UNEF, MNL, UNL appellent l’ensemble du monde du travail et la jeunesse à poursuivre et à amplifier, dans tous les secteurs, la mobilisation dès maintenant et tout au long du débat parlementaire qui s’ouvre la semaine prochaine par des actions diversifiées : rassemblements, retraites aux flambeaux, dépôts d’outils symboliques des métiers, etc. Il n’y aura pas de trêve. Des actions de mobilisation sont déjà prévues la semaine prochaine. Le 5 février, les organisations soutiennent l’initiative de mobilisation des organisations de jeunesse et encouragent à construire des initiatives locales et diversifiées.

Elles appellent à faire du jeudi 6 février une nouvelle journée interprofessionnelle de grève et de manifestations à l’occasion du début des travaux de la commission spéciale de l’Assemblée Nationale. Elles appellent à interpeller les parlementaires. Elles mettent en perspective des actions de mobilisation notamment la semaine d’ouverture des travaux à l’Assemblée Nationale et tout au long des débats parlementaires. Elles décident de se réunir à nouveau le 6 février au soir.

interpro-2020-01-29.pdf

Tract SNASUB 6 février.pdf

Nous, enseignants-chercheurs, enseignants, personnels et étudiants de l’Université Clermont Auvergne, condamnons avec force la convocation au commissariat de police de cinq de nos collègues enseignants du secondaire, de deux étudiants de notre université et d’un lycéen dans le cadre d’une « infraction d’intrusion non autorisée dans un établissement d’enseignement ».

Nous encourageons chacun à signer la pétition de soutien : https://www.change.org/p/enseignant-e-s-lyc%C3%A9e-blaise-pascal-le-18-janvier-2020-moi-aussi-j-y-%C3%A9tais

Lire la Tribune

Mercredi 29 janvier, veille de la conférence de financement, nous appelons à une journée massive de grève et de manifestations interprofessionnelles et intergénérationnelles !

On lâche rien !!!

Communique-intersyndicale-24-01-2020.pdf

L'intersyndicale appellent à plusieurs modes d'actions pour lutter contre les réformes actuelles (retraites, éducation, recherche, hopitaux) :

  • Appel à déposer nos outils de travail devant des lieux symboliques et dans tous les territoires le mercredi 22 janvier à midi
  • Appel à organiser dans toutes les villes des « Retraites aux flambeaux » ou autres initiatives le jeudi 23 janvier au soir.
  • Appel à faire du vendredi 24 janvier, date du conseil des ministres qui devrait examiner le projet de loi, une journée massive de grève et de manifestation interprofessionnelle.

Toutes les initiatives sont bonnes pour lutter contre le mépris et l'obstination du gouvernement !

communique_intersyndicale-15-janvier2020.pdf

communique_intersyndical-FP-16janvier2020.pdf

Intersyndicale-FP-Communique-17janvier2020.pdf

Contre ce simulacre de dialogue social, tous en grève le 14, 15 et 16 janvier 2020 !

Jusqu'au retrait du projet de loi sur la réforme des retraites !

Jusqu'à la victoire !

Lire l'intersyndicale du 11 janvier 2020

La lutte continue contre la réforme des retraites et contre le mépris du gouvernement :

Tous en grève le 9 janvier 2020 !

A Clermont-Fd, rendez-vous à 10h Place du 1er mai.

Lire le tract

Le gouvernement a tombé le masque, il veut nous faire travailler plus longtemps pour des retraites de misères et engraisser des fonds de pensions privés !

Le 17, faisons grève pour le retrait du projet de loi DELEVOYE !

Tract_SNASUB-FSU_17Decembre.pdf

Mardi 10 décembre, à l'occasion de la journée de grève contre la réforme des retraites, les forces de police ont poursuivi des étudiant.es mobilisé.es jusque dans les locaux de la BU Lettres de l'Université de Bretagne Occidentale à Brest.

Les étudiant.es s'y étant réfugié.es se sont fait.es jeter au sol et matraquer pour certain.es devant des bibliothécaires scandalisés qui ont dû intervenir et s’interposer pour les protéger.

Le président de l'université s'est lui-même indigné de cette intervention policière, exigeant des explications de la sous-préfecture : « La sous-préfecture a couvert cette violente intervention en déclarant honteusement qu'un policier avait suivi une quinzaine d'individus masqués à l'intérieur de l'université, l'un d'eux équipé d'une barre de fer. Le policier aurait ensuite brandi sa matraque pour éloigner les autres sans en faire usage, avant qu'un de ses collègues n'arrivent. » (Ouest-France)

Le SNASUB-FSU dénonce cette intervention dans les locaux de l'université et les violences qui s'en sont suivies de la part des policiers ; il dénonce le choix de la sous-préfecture de couvrir ces violences en déformant totalement la réalité des faits. Les étudiant.es étaient pacifiques et ils-elles n’étaient ni masqué.es, ni violent.es ni menaçant.es.

Le SNASUB-FSU apporte son soutien aux personnel.les et étudiant.es présent.es.

Le SNASUB-FSU dénonce les violations des franchises universitaires par des interventions policières dans les universités, récurrentes ces dernières années. Cela doit cesser !.

Le SNASUB-FSU dénonce cette nouvelle répression du mouvement social.

Clermont-Ferrand, 12 décembre 2019

SNASUB-FSU

Lire_le_communique_SNASUB_sur_violences_policieres_BREST.pdf

Après les très fortes mobilisations du jeudi 5 décembre, continuons la lutte !

Faisons grève et allons manifester le mardi 10 décembre 2019.

Communique_unitaire_FP_du_6_12_19.pdf

Tract10Decembre.pdf

A Clermont-FD : rendez-vous à 10h place du 1er Mai !

A 10h30 : Moulins - Place de la Liberté ; Montluçon - Place Jean Dormoy ; Vichy - Place de la Poste.

Réforme Macron-Delevoye sur les retraites : Fonctionnaires, salariés du privé, agents avec régime spéciaux : TOUS PERDANTS !

Nous refusons le système prétendument universel par points qui viendrait remplacer l’ensemble des régimes actuels.

Nous refusons cette baisse de toutes les pensions et le recul de l’âge de départ en retraite.

Nous refusons que les générations les plus jeunes soient maltraitées : des retraites misérables pour les plus nombreux, l’obligation du recours à la capitalisation pour celles et ceux qui en auront les moyens. Quel que soit notre âge, nous avons travaillé, nous travaillerons, nous avons droit à une retraite digne. Nous allons la défendre.

Lire le tract unitaire

Téléchargez le tract sur les retraites du SNASUB-FSU

Pour l’avenir de nos retraites, contre la régression sociale !

Les raisons d’être en grève et dans les manifestations le 5 décembre sont dans le tract ci-dessous.

Télécharger le tract SNASUB FSU pour le 5 decembre 2019

Le supplément Convergences Spécial Labos d'octobre 2019 est en ligne :

Voici le sommaire :

  • Page 3 Édito
  • Page 4 Rassembler l’ensemble des personnels ITRF
  • Page 4 Motion du congrès EPLE/Personnels des laboratoires
  • Page 5 Commissaires paritaires : CAPN et CAPA
  • Page 6 Réforme de la Fonction publique – Nos revendications
  • Page 7 Hygiène et sécurité
  • Page 8 Nos statuts – Nos missions
  • Page 10 Le temps de travail
  • Page 11 Grille de rémunération ATRF
  • Page 12 Grille de rémunération ITRF
  • Page 13 Grille de rémunération ASI
  • Page 14 Enquête Labo/EPLE
  • Page 15 L’entretien professionnel
  • Page 18 Le SNASUB-FSU dans les labos
  • Page 19 Portraits croisés
  • Page 20 Se syndiquer
  • Page 21 Bulletin d’adhésion

Télécharger le Convergences_Special_labos_2019.pdf

Bonne rentrée 2019 à toutes et tous !

La rentrée scolaire et universitaire intervient cette année dans un contexte difficile pour les personnels de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et des bibliothèques. 400 postes de personnels administratifs ou techniques ont en effet été supprimés dans les services et établissements ; la valeur du point d’indice est gelée par le gouvernement !

Nos droits individuels et collectifs inscrits dans le statut de la fonction publique ont été saccagés au cours de l’été par la promulgation de la loi dite de « transformation de la fonction publique » ! Et les annonces de mauvais coups pour l’avenir de nos retraites justifieront de nouveau les appels à la mobilisation contre toute régression sociale.

Le SNASUB-FSU aborde cependant cette rentrée avec une détermination intacte à défendre l’intérêt des personnels !

Le gouvernement a choisi – malgré un changement de ton durant l’été - de faire reculer les droits de toutes et tous aggravant ainsi l’isolement de chacun.e. Nous choisissons au contraire de défendre les droits collectifs des personnels et de rassembler nos professions autour des valeurs de solidarité et de justice sociale, par le syndicat notamment.

Lire la suite dans le Tract de rentrée 2019

Le SNASUB-FSU a déposé un préavis de grève pour l'ensemble des BIATSS (titulaires ou contractuels) pour le 17 juin 2019.

Lire le préavis de greve17-06-19.pdf

Vous trouverez ci-dessous le communiqué diffusé par l'intersyndicale "education" du 14/05/19. Concernant le SNASUB-FSU, il est proposé de défiler dans le cortège fédéral avec tous les drapeaux possible.

Partout en France, depuis de nombreux mois, les actions locales se multiplient, démontrant l’ancrage et la vigueur de la mobilisation de tous les personnels contre les réformes : loi sur l’école de la confiance, lycée Blanquer, enseignement professionnel et Fonction publique. Pour les organisations FSU, CGT-Education et Sud-Education, il est temps de montrer que le gouvernement ne peut pas poursuivre sa politique de destruction de l’Éducation nationale.

Non, les enseignantes et les enseignants, mais également les familles et de nombreux élus ne veulent pas de cette modification radicale de la structuration de l’école avec la mise en place des « établissements des savoirs fondamentaux ». Ils dénoncent le cadeau fait à l’école privée avec l’instauration de l’instruction obligatoire à 3 ans. Et ils n’acceptent pas la possibilité de voir confier des classes à des étudiantes et étudiants sans formation.

De même la profession refuse que soit remise en cause sa liberté d’expression comme le laisse à penser l’article 1 de la loi sur « l’école de la confiance ».

La course de fond « éducation » a commencé avec la loi relative à l’Orientation et à la réussite des étudiants de mars 2018 pour se poursuivre avec les réformes du lycée et du baccalauréat de juillet 2018. En septembre 2018 sortait la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel », confiant l’information sur l’orientation scolaire aux Régions, et imposant aux lycées professionnels d’accueillir dans les mêmes classes élèves et apprentis. Puis vint la réforme de la voie professionnelle, diminuant les horaires des enseignements généraux (novembre 2018, avril 2019). Ainsi s’empilent des réformes qui remettent en cause 30 ans de démocratisation.

Le 18 mai prochain les personnels de l’Education avec les parents d’élèves seront de nouveau dans la rue à Paris pour dénoncer les différentes réformes en cours et obtenir l’abandon du projet de loi « école de la confiance ».

Les Lilas, 14 mai 2019

La FSU dépose un préavis de grève pour le jeudi 9 mai 2019 !

Le 13 février 2019, le gouvernement a présenté son avant-projet de “loi de transformation de la fonction publique”.

Ce projet constitue une attaque sans précédent contre les garanties statutaires et la fonction publique !

Il consacre la généralisation de l’individualisation des carrières en donnant tout pouvoir à la hiérarchie pour notre rémunération, nos promotions et notre droit à mutation, liquidant en particulier les prérogatives des CAP, CPE, et remettant en cause celles des CHSCT.

Après avoir cassé le statut des cheminots le gouvernement veut en finir avec tout ce qui dans les statuts protègent les agents des pressions et de l’arbitraire et en même temps généraliser les dispositifs pour recruter des contractuels en lieu et place des fonctionnaires.

Il est indispensable que tous les agents prennent connaissance de ce projet et de ses dangers.

Voici un tract recto-verso d'analyse réalisé par la FSU de l'UCA, ainsi qu'un dossier du SNASUB-FSU.

Les organisations syndicales des salariés, les syndicats et associations étudiantes de l’ESR et de toute la Fonction publique appellent à participer aux manifestations demain 1er mai (rdv 10 h place Delille, voir appel unitaire ici), à être en grève et manifester massivement le 9 mai, à soutenir toutes les mobilisations jusqu'à l'abandon du projet de loi.

STOP aux lois et projets de destruction du service public et de l'école publique : loi Blanquer, loi de "transformation de la fonction publique", réforme du lycée, suppressions de postes.

La mobilisation doit s'amplifier :

  • en organisant des réunions publiques d'information – sont déjà programmées Huriel le 12 avril salle du Temps libre 18h 30 et Montluçon le 30 avril, Gannat le 29 avril 19h mairie, Abrest-Vichy le 30 avril à 19h bâtiment à côté de la Mairie.
  • en manifestant le 1° mai en rendant visible la lutte dans l'Education nationale,
  • en se réunissant en assemblée de préparation à la grève du 9 mai le 1° mai après-midi à Tronget à15 h.

en étant en grève avec toute la fonction publique le 9 mai et en tenant ce jour-là des assemblées générales des personnels, pour décider des suites à donner et débattre de la reconduction de la grève.

Voir le tract unitaire 1° mai 9 mai.pdf

Le 1er mai 2019, ensemble, résolus et engagés dans les mobilisations

Le 1er mai est une journée d’action et de mobilisation internationale pour les droits des travailleur-se-s, le progrès social, la paix et la solidarité.

Dans la continuité des nombreuses luttes menées, il s’agit de poursuivre et amplifier les batailles pour que les urgences sociales et climatiques soient enfin prises en compte par le gouvernement et le patronat.

Aujourd’hui, 9 millions de personnes vivent avec des revenus en dessous du seuil de pauvreté dont 6 millions sont privé-e-s d’emploi, et de nombreux-ses jeunes sont en situation de précarité. Dans le même temps des dividendes de plus en plus importants sont versés aux actionnaires. C’est une autre répartition des richesses qu’il faut mettre en œuvre ainsi qu’une fiscalité plus juste et plus progressive.

A l’inverse des choix politiques actuels, il est urgent de revaloriser les salaires du privé et du public, les minimas sociaux et les pensions, développer des services publics de qualité sur tout le territoire, gages de cohésion sociale et de plus d’égalité, d’établir une protection sociale de haut niveau, socle de notre modèle social basé sur la solidarité, créer des emplois de qualité dans le privé comme dans le public et assurer l’égalité professionnelle, permettre la réussite de tous les jeunes et l’accès à un haut niveau de qualification à toutes et tous ainsi que l’autonomie de la jeunesse, une éducation émancipatrice, gratuite sans restriction de nationalité.

Les injustices sociales explosent et sont étroitement liées aux risques environnementaux que personne ne peut plus ignorer et qu’il faut prendre en compte. Réchauffement climatique, perte considérable de la biodiversité, épuisement des ressources naturelles, pollutions des océans, usage immodéré de produits phytosanitaires, dissémination de perturbateurs endocriniens… Les dégradations sont nombreuses et atteignent souvent des seuils d’irréversibilité à court terme. Les conséquences pour les populations sont de plus en plus dramatiques. Il est urgent de prendre les mesures nécessaires pour permettre une transition environnementale juste socialement.

Le gouvernement doit agir sans délai et à grande échelle pour permettre la construction d’une société plus juste, plus solidaire, non discriminante qui réponde aux questions environnementales, sociales et de santé sans les dissocier.

Les organisations s’engagent à lutter, avec la même force, au renforcement des libertés publiques et contre toute restriction du droit à manifester, à s’exprimer et à s’organiser. Elles condamnent les répressions syndicales envers les salarié-e-s et les jeunes organisées par le patronat et le gouvernement. Elles dénoncent fortement les mesures répressives et parfois violentes déployées par le gouvernement dans le but de faire taire le fort mécontentement et la grande exaspération du plus grand nombre.

Décidées à construire les mobilisations unitaires afin d’obtenir des avancées et cesser toutes les régressions sociales et environnementales, lutter contre la montée de l’extrême droite, ensemble et dans l’unité, les organisations CGT, FSU, SOLIDAIRES, UNEF et UNL appellent à une forte journée de mobilisation ce 1er mai sur l’ensemble du territoire, pour l’amélioration des droits des travailleur-se-s, pour le progrès social, la paix et la solidarité internationale.

Les Lilas, 10 avril 2019

communiqué 1er mai 2019.pdf

POUR LA FONCTION PUBLIQUE, AMPLIFIONS LA MOBILISATION

L'intersyndicale de la Fonction Publique appelle à la grève pour le jeudi 9 mai 2019.

Lire le communiqué intersyndical FP du 20 mars 2019

Publiée dans Le Monde, cette tribune de l'ancien ministre de la Fonction Publique expose les dangers de la loi de "Destruction de la Fonction publique".

« Le projet de loi sur la fonction publique tourne le dos à la conception française républicaine »

Tribune

Anicet Le Pors

Ancien ministre de la fonction publique et des réformes administratives (1981-1984),conseiller d’Etat honoraire

Ancien ministre de la fonction publique, Anicet Le Pors s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre un projet de loi qui, selon lui, organise l’alignement du public sur le privé et laisse poindre une version autoritaire du pouvoir hiérarchique.

Tribune. En échec sur sa réforme des institutions, Emmanuel Macron a entrepris de passer en force sur celle de la fonction publique, baptisée en la circonstance « réforme de l’Etat ». Le projet de loi que vient d’adopter, le 27 mars, le conseil des ministres n’est pourtant que l’aboutissement provisoire d’une démarche particulièrement chaotique.

Les difficultés rencontrées par le gouvernement depuis un an l’ont contraint à réduire ses ambitions. Mais s’il proclame ne pas vouloir supprimer le statut général des fonctionnaires, son projet le dénature gravement en prévoyant, notamment, un recrutement massif de contractuels, des plans de départs volontaires de fonctionnaires, des ruptures conventionnelles dans des conditions incertaines, la réduction des compétences des organismes de concertation et la rémunération dite « au mérite ».

Par ailleurs, outre la réduction de 120 000 emplois durant le quinquennat, les fonctionnaires seront concernés par les réformes à venir de l’assurance-chômage et des retraites. A l’origine, le gouvernement avait vu plus grand : dans un discours du 13 octobre 2017, le premier ministre Edouard Philippe avait mis en place une opération baptisée « CAP22 » autour d’un Comité action publique 2022 qui devait remettre un rapport avant la fin mars 2018. Or, celui-ci, simple décalque du management privé, s’est révélé incommunicable aux fonctionnaires et le premier ministre a dû reprendre la main pour aboutir au projet actuel (« Service publique. Se réinventer pour mieux servir », juin 2018, voir lien PDF).

Référence incantatoire à la déontologie

Depuis sa mise en place en 1983 sous la forme d’une fonction publique « à trois versants » (Etat, collectivités territoriales, établissements publics hospitaliers), le statut des fonctionnaires a subi de multiples attaques, soit frontales soit sous forme de centaines de mesures ponctuelles entraînant un véritable « mitage » du statut. Mais l’offensive actuelle est nouvelle en ce qu’elle tend à l’alignement du public sur le privé par la généralisation des techniques du new public management (nouvelle gestion publique).

Selon l’exposé des motifs du projet, pour lequel aucune étude d’impact préalable n’a été présentée, il s’agit de « responsabiliser les manageurs publics en développant les leviers qui leur permettront d’être de vrais chefs d’équipe », formule qui laisse poindre une version autoritaire du pouvoir hiérarchique. Ce projet est d’abord une atteinte au service public dont la neutralité est menacée par le recours massif à des contractuels à tous les niveaux, permettant ainsi à des dirigeants d’entreprises privées d’occuper des postes de direction d’administrations, de s’y constituer des réseaux d’influence avant de retourner à leurs affaires.

Plus généralement, l’accès aux emplois publics étant statutairement conditionné par la réussite à un concours, cette exigence de capacité, d’attachement au service public et d’intégrité sera inévitablement réduite par la conclusion de simples contrats de droit privé n’engageant les parties que sur projet ou pour un temps limité. La formation et la gestion des agents publics seront rendues plus complexes et plus aléatoires, alors que la fonction publique appelle une gestion prévisionnelle des effectifs et des compétences à long terme. Cela explique sans doute la référence incantatoire des promoteurs du projet de loi à la déontologie, peu normative.

Captation de l’action publique

Les allers-retours entre le public et le privé sont encouragés. Des « rétro-pantouflages » de hauts fonctionnaires – revenant dans les services de l’Etat après avoir passé quelques années dans le privé dont ils auront épousé l’idéologie managériale – entraîneront ainsi la confusion des finalités du privé et du public, un risque accru de conflits d’intérêts, la captation de l’action publique par l’oligarchie financière.

Il s’agit avant tout, est-il annoncé, de « doter les manageurs des leviers de ressources humaines nécessaires à leur action », avec les risques d’arbitraire et d’autoritarisme subséquents. Le dialogue social est alors d’autant plus invoqué qu’il est inexistant dans la pratique, comme l’ont déploré toutes les organisations syndicales.

Ce projet tourne le dos à la conception française républicaine de la fonction publique. Celle-ci s’est forgée au cours d’une histoire qui a d’abord vu la Révolution française supprimer les privilèges, dont la vénalité des charges publiques. Puis, après un XIXe siècle et une première moitié du XXe siècle dominés par l’autoritarisme hiérarchique et la conception du fonctionnaire sujet, s’est affirmée à la Libération, par le statut fondateur de 1946, la conception du fonctionnaire citoyen. Enfin, le statut fédérateur instauré en 1983 a largement prouvé depuis trente-six ans sa solidité et son adaptabilité, érigeant la mobilité en garantie fondamentale des fonctionnaires.

Cette histoire est portée par des tendances lourdes (sécularisation du pouvoir politique, socialisation des financements de besoins sociaux fondamentaux, maturation des concepts et des principes du service public) qu’il n’est au pouvoir d’aucun gouvernement de remettre en cause durablement.

Front contre l’exécutif

Le projet de loi est également contraire à la rationalité d’une action publique finalisée par l’intérêt général. La théorie économique libérale au stade du néolibéralisme, fut-elle hypermathématisée, ne saurait être l’inspiratrice d’une démarche scientifique pour une administration aujourd’hui dépourvue des moyens d’expertise indispensables. Au demeurant, l’empirisme d’une économie de marché placée sous les dogmes de la libre concurrence et de la réduction de la dépense publique, n’a que faire de la science économique.

Ce projet est contraire à la morale républicaine. Sans qu’il soit besoin de revenir sur les affaires judiciaires et administratives de la garde rapprochée du président, celui-ci s’est affirmé en deux ans comme le représentant d’une classe et d’une caste. La primauté de l’intérêt général, l’affirmation du principe d’égalité, l’éthique d’une citoyenneté responsable sont des valeurs qu’il ne donne pas l’impression de tenir pour essentielles.

Ce projet de réforme de la fonction publique doit donc être récusé. Le grand débat n’en a pas fait une priorité. La population française est attachée au service public et elle estime les fonctionnaires. Toutes les organisations syndicales s’opposent au projet. Les associations d’élus font aujourd’hui front contre l’exécutif. De fortes réserves s’expriment au Parlement, dans la majorité présidentielle et jusqu’au sein même du gouvernement.

Emmanuel Macron s’étant montré soucieux de recueillir les avis des grands intellectuels de notre pays, il serait temps que se manifestent dans la haute fonction publique assez d’esprits vigiles pour que l’on ne puisse pas parler dans quelque temps d’une nouvelle « trahison des clercs ».

Anicet Le Pors (Ancien ministre de la fonction publique et des réformes administratives (1981-1984),conseiller d’Etat honoraire)

Vous trouverez ci-dessous le communiqué de la FSU réagissant à l'opération de publication d'un rapport remis mi-février au ministre de l'action et des comptes publics, Darmanin.

Vous trouverez également le rapport en question en PDF ci-dessous. Les personnels administratifs des EPLE et des services académiques, avec les CPE et les PsyEN, y sont particulièrement visés.

Suivant l'adage bien connu "Qui veut tuer son chien l'accuse de la rage", le rapport remis par l'Inspection générale des finances à Gérald Darmanin et dévoilé, la veille de la présentation en conseil des ministres du projet de la loi dite de transformation de la fonction publique, tombe à pic pour s'attaquer aux agent-es publics. Quelle aubaine que de pouvoir encore une fois les stigmatiser comme détenteurs de prétendus privilèges ! La ficelle est vraiment trop grosse pour être honnête !

Selon ce rapport, sur 1,1 million d'agent-es audité-es dans la fonction publique d'Etat, 190 000 agent-s ne feraient pas 35 heures et ce, sans justification.

Or, le rapport annuel sur l'état de la fonction publique (sources de l'INSEE) souligne à l'inverse que la durée effective de travail des agent-es de l'État est de 1 637h (1 749 pour les temps pleins) portant la durée hebdomadaire entre 39 et plus de 41 heures.

Pour la FSU, si des discussions doivent s'ouvrir sur le temps de travail des agent-es de la Fonction publique, ce ne peut être que sur un diagnostic sérieux et partagé et sur tous les sujets affairant au temps de travail : compensation de contraintes, temps formels ou informels non comptabilisés, heures supplémentaires non payées, organisations des services, conditions de travail, prise en compte des évolutions du travail liées aux besoins des usager-es, amplitudes réelles de service et temps contraints...

Et comment ne pas voir la manœuvre gouvernementale qui consiste à justifier sa prévision de 120000 suppressions d'emplois ! Car selon ce rapport, si on «revenait» aux 35 heures pour ces agent-es de l'État, ajouté à ceux de la fonction publique territoriale qui seraient selon le ministère dans le même cas, cela porterait le nombre à 65 000 suppressions possibles. Comme si une heure pas ci, une heure par là pouvaient s'additionner dans un tout cohérent permettant d'aboutir à un poste de travail réel ! Un rapport qui permet donc au Ministre de l'action et des comptes publics de justifier la moitié des suppressions de postes prévues par le gouvernement !

La FSU, dénonce les manœuvres qui présentent, une fois de plus, la Fonction publique uniquement comme une dépense ou du gaspillage.

La FSU réitère au gouvernement sa demande d'un rapport sur les richesses produites dans notre pays grâce aussi aux plus de 5 millions d'agent-es de la Fonction publique. Et ce par leur travail et leur engagement quotidien dans des conditions souvent bien difficiles tout en étant mal reconnu-es, voire stigmatisé-es et avec des salaires non revalorisés.

Les Lilas, 26 mars 2019

Rapport Darmanin sur regimes_derogatoires_aux_35_heures_dans_la_fonction_publique_d_etat

Comité Technique de l'UCA, 28 mars 2019

Déclaration liminaire de la FSU concernant le projet de loi de transformation de la fonction publique

Ce Comité Technique se tient au lendemain de la présentation en conseil des ministres du projet de loi de transformation de la fonction publique.

Pour nous, élus FSU, il est indispensable de nous exprimer et d’agir face aux menaces immenses dont ce projet est porteur, en particulier contre les instances que sont les CT, CHSCT mais aussi CPE et CAP.

L’article 3 institue une instance unique pour débattre des sujets d’intérêt collectif – le comité social d’administration, issu de la fusion des CT et CHSCT. Une formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail sera créé en son sein.

Le projet établit la fin de l'étude des impacts en termes de conditions de travail dans ce qui était les CHSCT et devient formation spécialisée en matière de santé, de sécurité et de conditions de travail. Il impose que les titulaires du CSA siègent aussi en commission restreinte, réduisant d’autant le nombre d’élus possible.

Ce qui est en jeu ici, c’est la réduction drastique des prérogatives et du temps de réunions des actuels CT et surtout CHSCT, au moment même où la dégradation des services publics et la montée de la souffrance au travail, y compris au sein de l’UCA, requièrent toujours plus leur intervention.

Les CAP se voient privées de la quasi totalité de leurs prérogatives puisqu’elles ne seront plus sollicitées pour donner un avis et contrôler les opérations liées aux titularisations, aux promotions et mutations. Elles deviendront des CAP par catégories et non plus par corps, perdant y compris leur rôle d’instance pour les recours, ceux-ci étant renvoyés au tribunal administratif.

Le Ministre justifie cette casse intégrale par la nécessité de “doter les managers des leviers de ressources humaines nécessaires à leur action”, bref donner tout pouvoir à la hiérarchie pour promouvoir, recruter et même sanctionner qui elle veut puisqu’on instaure une nouvelle sanction disciplinaire, l’exclusion de 3 jours, inscrite au dossier de l’agent, sans possibilité de recours (article 15).

Dans le Supérieur, les CPE n’auront plus lieu d’être. Tout pouvoir sera là aussi donné à la hiérarchie, avec tout ce que cela suppose d’arbitraire et clientélisme.

Le projet prévoit aussi dans son article 13 la généralisation du recours à l’évaluation de “l’engagement professionnel et du mérite” pour les promotions et les rémunérations, y compris par l’instauration de primes collectives qui aboutiront à instaurer la concurrence entre agents, entre services, au détriment de la qualité du service rendu aux usagers et des solidarités entre agents.

Tous ces articles actent la fin des dispositifs garantissant l’égalité de traitement et le contrôle des opérations de gestion de nos carrières par les représentants du personnel.

Cette casse des garanties statutaires a pour pendant la généralisation des dérogations à l’article 3 de la loi de 1983 qui veut que tout emploi permanent de la fonction publique doit être occupé par un fonctionnaire recruté par la voie du concours.

L’article 7 autorise les recrutements de contractuels sur des postes d’encadrement supérieur

l’article 8 crée des contrats de projet, allant de un à 6 ans maximum ;

L’article 9 étend significativement les possibilités de recruter des agents contractuels au sein de la fonction publique d’État ; il étend la possibilité de recruter directement l’agent en contrat à durée indéterminée (CDI) sur des emplois permanents.

L’article 18 exige une harmonisation de la Fonction publique territoriale aux 1600 heures d’ici un an, et ce au moment où le gouvernement laisse fuiter dans le Figaro un rapport de l'Inspection générale des finances selon lequel 310 000 fonctionnaires de la Fonction publique d’Etat sur 1.1 million travailleraient moins que le seuil légal des 35 heures par semaine.

Le titre IV établit une série de dispositifs pour se débarrasser des fonctionnaires, le gouvernement voulant supprimer 120000 postes d’ici 5 ans.

Art 24 : rupture conventionnelle pour ANT et Fonctionnaires

Art 25 : accompagnement des restructurations (congé de transition professionnelle, mise à disposition) et article 28 : détachement d'office en cas d'externalisation.

Ce projet de loi constitue une remise en cause sans précédent des garanties statutaires, mettant fin au principe de la fonction publique de carrière pour lui substituer une fonction publique d’emplois, sur le principe du modèle libéral anglo-saxon, les emplois n’ayant pas vocation à être occupés par des fonctionnaires.

La multiplication des dispositifs d’accompagnement des départs de fonctionnaires suite à externalisations ou suppressions de leurs postes montre clairement qu’il s’agit d’en finir non seulement avec nos statuts mais aussi avec les services publics tels que nous les connaissons.

L’unanimité des organisations syndicales s’est prononcée contre ce projet de loi.

La FSU, avec d’autres organisations, en demande le retrait pur et simple.

Il n’y a en effet rien à négocier dans ce projet de casse intégrale de nos droits.

La FSU de l’UCA alerte l’ensemble de la communauté universitaire sur la menace immense que constitue ce projet de loi pour nos emplois, nos statuts et l’enseignement supérieur et la recherche.

Elle mettra tout en œuvre pour informer les agents et usagers et contribuer à leur mobilisation pour arracher le retrait de ce projet de loi. Il en va de l’avenir de nos droits, de nos emplois, de la qualité du service rendu aux usagers.

Pour toute question ou demande d'intervention concernant ce Comité Technique ou les suivants, vos conditions de travail, votre situation personnelle, pour vous syndiquer, ne restez pas isolés, contactez les élus et correspondants des syndicats FSU de l’UCA.

Contacts : Cyril Trilaire (SNESUP-FSU), Eric Panthou (SNASUB-FSU)

Le projet loi Blanquer dite de « l’école de la confiance » est lourd de danger et de reculs pour l’éducation nationale, son ambition et les conditions de travail de ses personnels. Le ministre Blanquer choisit d’imposer de manière autoritaire sa politique et une vision rétrograde de l’éducation.

L’ensemble du projet de loi du ministre est tourné pour soumettre le système éducatif aux diktats de l’austérité du budget de l’Etat en matière d’éducation, en tournant le dos à l’ambition de la réussite de tous les élèves ; il souhaite réorganiser le système éducatif autour d’une logique de tri social avec, comme objectif, d’accorder un niveau scolaire au rabais pour tous et la réussite pour quelques-uns :

  • moins de moyens et moins de personnels ;
  • des métiers mal reconnus ; des rémunérations et des carrières dévalorisées ;
  • des conditions de travail et d’études de plus en plus dégradées ;
  • un système éducatif organisé de manière plus technocratique.

Venez manifester le samedi 30 Mars à 11h au départ de la Place Delille à Clermont-Ferrand. La manifestation empruntera les Boulevard Trudaine, Cours Sablon, Boulevard François Mitterrand, Avenue Vercingétorix et s’arrêtera devant le Rectorat..

Téléchargez le tract FSU 30 mars.pdf

Aux côtés de l’ensemble des salarié-es, avec les organisations CGT, FO et SOLIDAIRES, la FSU appelle à s’inscrire dans la journée d’action interprofessionnelle (grève, manifestations, rassemblements) pour en faire un temps fort de mobilisation pour dénoncer les attaques portées à la Fonction publique.

Lire le tract FSU-19 mars.pdf

Le SNASUB-FSU s’oppose au Programme Action publique 2022 :

  • qui veut instaurer le « salaire au mérite » et généraliser l’individualisation des rémunérations et des carrières.
  • qui s’attaque au paritarisme en menaçant de réduire les CAP à des instances de recours et de fusionner les CT et CHSCT.
  • qui, au nom de la mobilité, incite au « départ volontaire » de la fonction publique et veut substituer le contrat au statut.

Pour votre défense individuelle et collective, rejoignez-nous !

Lisez notre analyse de la PAP 2022

Les académies ne fusionneront pas : une première victoire !

Le ministre de l’Éducation nationale, Jean Michel Blanquer, a annoncé devant la Commission des Affaires culturelles et de l'Éducation de l'Assemblée nationale qu'il y aurait un maintien de tous les rectorats et de tous les recteurs.

Le SNASUB-FSU, opposé depuis 2015 à la perspective de fusions des académies, contestant un par un les arguments présentés à l'appui de ces projets, n'a pas ménagé ses efforts pour mobiliser les personnels sur ce sujet, défendre leurs métiers et leurs expertises professionnelles, la proximité et les bons niveaux d'organisation, de pilotage et de gestion du service public d'éducation.

Ce premier pas en arrière du ministre quant à l'orientation de fusions généralisées annoncée au mois de juillet 2018 est une première victoire pour les personnels et le service public d'éducation.

Toutefois, le SNASUB-FSU reste vigilant, notamment en ce qui concerne les académies de Caen et de Rouen, où nous demandons la nomination d'un recteur ou d'une rectrice pour chacune d'entre elles.

De même, dans le contexte de suppression d'emplois administratifs, le SNASUB-FSU refusera les réorganisations de services qui seront opérées sous la contrainte d'insuffisances de moyens et de dégradations des conditions de travail des personnels, et qui n'auraient alors aucune justification en termes de renforcement et d'amélioration du service public.

Malmenée depuis trop longtemps, l'administration des ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur, aux niveaux central et déconcentré, exige d'être au contraire confortée.

A partir du 5 février,

Syndicats et gilets jaunes, salariés, précaires, chômeurs, retraités, jeunes,

pour faire céder le gouvernement, construisons, partout dans les entreprises, les services publics et dans la rue, la mobilisation vers la grêve générale reconductible et le blocage du pays pour faire aboutir nos revendications.

Toutes et tous en grève le 5 février

Voir le tract intersyndical 03.pdf

Voir le tract intersyndical 63.pdf

A l'annonce de l'augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers non-communautaires par le Gouvernement, l'émotion a été vive au sein de toute notre communauté universitaire.

La directive ministérielle donnée quelques jours plus tard aux présidents des universités de financer le GVT (Glissement Vieillesse Technicité - c'est-à-dire la progression des salaires des personnels à l'ancienneté) 2019 par cette augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers est venue rappeler le caractère scélérat de cette politique gouvernementale. En décembre dernier, la FSU, la Fédération des Étudiants d'Auvergne, l'UNEF Auvergne et la Confédération des Jeunes Chercheurs se sont mobilisées localement, à Clermont-Ferrand, contre cette augmentation injuste et contraire aux valeurs d'accueil de notre service public de l'enseignement supérieur. Vous avez été également nombreux, collègues enseignants-chercheurs, membres du personnel, à alerter directement la Présidence de notre établissement en pointant le caractère insupportable de cette mesure et les menaces qui viendraient à peser sur de très nombreuses formations reconnues de notre établissement.

La FSU a lancé une motion-pétition ; portée par 60 enseignants-chercheurs et chercheurs de notre établissement, syndiqués et non-syndiqués, elle a été en quelques jours signée par près de 1000 collègues. Le Conseil académique s'est également prononcé contre cette augmentation à la veille des vacances.

Aussi, la FSU se réjouit de la prise de position publique de Mathias Bernard, Président de l'UCA, contre cette augmentation des droits d'inscription des étudiants étrangers non-communautaires et son application au sein de notre établissement ; position exprimée dans les colonnes de l'édition du quotidien La Montagne du 10 janvier.

La FSU appelle donc dès à présent le Conseil d'administration de l'UCA à adopter unanimement cette position conforme à l'esprit d'égalité et de fraternité portée par notre devise républicaine.

La FSU réclame que les moyens nécessaires à l'exercice de nos missions de service public de l'enseignement supérieur soient octroyés à la hauteur des ambitions affichées.

Les gels/suppressions de postes et l'augmentation des droits d'inscription de tous les étudiants ne doivent pas être les stratégies supplétives au sous-financement de l'université par l’État.

Rappelons que l'effort national consacré à l'enseignement supérieur en France est inférieur à la moyenne des pays de l'OCDE.

Aussi, soutenons un investissement public supérieur dans nos universités, défendons le libre et égal accès pour tous à nos établissements et opposons-nous à une sélection par l'argent.

Vos élus et représentants FSU à l'UCA

Lors du CT MEN du 19/12/18, le gouvernement a annoncé la suppression de 400 postes administratifs dans l'Education Nationale. La guerre est déclarée aux fonctionnaires et au service public.

Après les saignées des postes administratifs de 2004 à 2012 (-8000 postes au niveau national, - 170 dans l'Académie), les personnels administratifs et adjoints techniques de l’Académie ont vu leurs conditions de travail continuer de se dégrader depuis.

Au niveau national, après les 200 postes en moins dans la filière AENES en 2018, ce sont 400 nouvelles suppressions annoncées au Comité technique ministériel du 19 décembre 2018 !

Clermont-Ferrand a perdu 1 poste en 2012, 2 autres en 2015, 1 poste en 2016, 5 postes en 2017, 8 en 2018 et 16 en 2019 !

Seules 6 académies perdent plus de postes que Clermont. Ce sont les plus petites académies qui perdent le plus de postes !

Avec Emmanuel Macron, les saignées de Nicolas Sarkozy repartent de plus belles, mais dans un contexte bien pire puisque dans des services déjà largement affaiblis par les pertes précédentes.

La situation des collègues va être de plus en plus intenables avec une charge de travail qui ne diminue nullement, tout comme les effectifs scolaires.

voir le tableau du CT Ministériel

Non à la PAP 2022

Au printemps 2019, le gouvernement veut soumettre un projet de loi transcrivant son Programme Action Publique 2022, présenté et discuté depuis mars 2018. Se déclinant en 4 chantiers, PAP 2022 constitue une remise en cause sans précédant des garanties statutaires et des missions de service publique.

  • 1-tout pouvoir donné à la hiérarchie pour les mutations et les promotions en CAP, fusion des CT-CHSCT
  • 2-généralisation du recrutement contractuel en lieu et place des fonctionnaires
  • 3-généralisation du salaire au mérite, mise en concurrence des agents et des services
  • 4-plan de départ volontaires, généralisation des corps interministériels et de la flexibilité.

Pour savoir plus, télécharger notre tract : FSU Non à la PAP 2022

Le 12 novembre, grève unitaire contre les suppressions de postes prévues au budget 2019 !

En grève et dans les manifs pour défendre les emplois dans nos services et établissements, pour nos conditions de travail ! Le SNASUB-FSU vous informe !

Budget 2019 : le ministre Blanquer supprime deux fois plus d’emplois administratifs qu’en 2018 !

Le SNASUB-FSU a immédiatement réagi aux annonces du ministre Blanquer qui ont précédé la publication du projet de budget 2019 et de son schéma d'emplois. Il a choisi de répondre par l'investissement de ses équipes militantes dans la construction d'une perspective unitaire de mobilisation et de résistance.

Après les premières mobilisations du mois d'octobre, le SNASUB-FSU vous propose une orientation syndicale qui cherche à faire exprimer par les personnels de nos filières leur sentiment de ras le bol !

Pour mettre en échec les politiques d'austérité et leurs suppressions d'emplois, pour faire gagner les revendications et défendre ainsi nos conditions de travail : tous et toutes en grève et dans les manifestations, le 12 novembre !

  • NON aux suppressions d’emplois !

  • POUR des créations d’emplois à la hauteur des besoins des services et des carrières des personnels ;

  • POUR un plan de requalification massive des emplois de C en B, de B en A ;

  • POUR un plan de titularisation des agents non titulaires ;

  • POUR des conditions de travail et des métiers respectés : non aux fusions d'académies, oui à un service public de proximité !

Pour en savoir plus, cliquez ici !

EN GRÈVE ET DANS LES MANIFESTATIONS : LE 12 novembre !

Contre les fusions des académies et pour défendre la proximité du service public, le sens de nos métiers, nos expertises professionnelles et notre connaissance des réalités des territoires, pour que soit respecté notre engagement essentiel au service du public d'éducation et à la réalisation de ses missions, le SNASUB-FSU et la FSU sont mobilisés contre les projets de fusion des académies.

En savoir plus sur l'analyse et l'action du SNASUB-FSU contre les fusions des académies, cliquez-ici

Télécharger le Tract SNASUB-FSU

Première journée de mobilisation intersyndicale le 9 octobre 2018

Le mot d’ordre est clair : "S’opposer à la politique sociale du gouvernement."

Les raisons pour lesquelles la FSU s’associe à cet appel à la grève sont multiples :

  • Réforme de la fonction publique qui se décline à travers les 4 chantiers (développement du salaire au mérite, recrutements accrus de contractuels, remise en cause des instances de concertation, plan de départs volontaires sous couvert de mobilité).
  • Suppression des CAP et amoindrissement du rôle des CHSCT
  • Réforme des retraites, atteinte au statut de la fonction publique, gel des salaires, renforcement de la rémunération « au mérite »
  • Politique budgétaire qui ne bénéficie encore qu’aux plus riches
  • Renforcement des inégalités territoriales (Réforme du Lycée, Bac à la carte, Réforme de la voie professionnelle et suppression des 5000 postes)…
  • Renforcement des inégalités sociales.
  • Parcoursup et l’accès aux études supérieures de plus en plus difficile pour les étudiants (120 000 étudiants sans affectation en septembre).
  • Retraités, familles et jeunes en situation de précarité fragilisés par la sous-indexation des pensions, des allocations familiales ou des aides au logement par rapport à l’inflation
  • Réforme du système de santé

Télécharger le tract intersyndical de mobilisation du 09 octobre 2018

La pétition "Pour le respect de nos droits: Pas touche aux CAP et CHSCT!" lutte contre le projet de « déconcentration managériale » de la Fonction publique présenté par le Gouvernement aux organisations syndicales. Ce projet, en redéfinissant les compétences des CAP, n'est ni plus ni moins qu'une future "suppression du paritarisme".

Cette pétition FSU peut être signée en ligne sur http://fsu.fr/Pour-le-respect-de-nos-droits-PAS-TOUCHE-AUX-CAP-ET-CHSCT.html

Le 5 juin 2018 avait lieu la Commission Administrative Paritaire Académique des ADJAENES où sont traitées les questions de mutation, avancement, accès au corps, titularisation, détachement.

Cette CAPA se tenait dans un contexte particulier puisqu’il y a dix jours le gouvernement annonçait son intention de mettre fin au paritarisme et en particulier aux CAP telles qu’elles existent dans la Fonction publique d’État.

Télécharger le compte rendu CAPA ADJAENES

Le gouvernement vient de confirmer et même amplifier les annonces faites le 1er février avec le Programme Action Publique 2022.

  • Liquidation des instances paritaires et CHSCT,
  • tous pouvoirs donnés à la hiérarchie pour les promotions,
  • salaire au mérite généralisé,
  • plan de départs volontaires,
  • substitution du recrutement statutaire par le recours au contrat...

Contre ce plan de casse des statuts et des missions, mobilisons-nous !

Manifestation à 10h place du 1er Mai à Clermont-Ferrand

Pour connaître le détail des mesures projetées : Télécharger Convergences - spécial mars 2018 (4 pages - PDF)

Non à la mise en place de la sélection, à l’UCA comme ailleurs !
Non aux décisions de la Présidence de l’UCA pour empêcher le débat et le droit de manifester !

Télécharger le communiqué (PDF)

La section académique du SNASUB-FSU de Clermont-Ferrand, devant la gravité sans précédent des annonces faites contre les fonctionnaires et la Fonction publique par Édouard Philippe lors du Comité interministériel du 1er février, a décidé de vous présenter ces mesures afin de contribuer à l’indispensable mobilisation pour s’y opposer et empêcher le gouvernement d'avancer dans la mise en œuvre de ce plan de casse.

Télécharger le tract d'information (PDF)

 

Cher.e.s collègues,

 

Dans le cadre de la journée d'action nationale contre le projet de loi Vidal jeudi 1er février, nous invitons l’ensemble des personnels, enseignants, non enseignants, à venir s'informer et débattre des enjeux de la loi ORE sur l'accès sélectif à l'université, qui nous concernent tous en tant qu’agents ou parents d’élèves. Nous vous proposerons une présentation des modifications d'accès au Supérieur (Parcoursup)

et de ses conséquences pour les élèves (sélection) et les personnels , modifications statutaires, suppressions de postes, (dégradation des conditions de travail des agents et des enseignants, etc.).

Vous êtes donc convié.e.s à une :


Réunion d’information syndicale à l'UFR LCSH (Site Gergovia) pour discuter et agir

Jeudi 1er février

de 11h15 à 12h15 (salle 118 - 1er étage)

et de 12h15 à 13h15 (amphi 3)


Venez nombreuses et nombreux !

 

Nous vous rappelons que votre participation sur votre temps de travail est autorisée dans le cadre des heures mensuelles d'information syndicale.

Autorisation d’absence de droit en vertu des articles 5, 6, 7 du décret 82-447 et la circulaire FP 1487 du 18/11/1987.

L’autorisation d’absence inclut également le temps de trajet, elle ne nécessite pas le dépôt d'une convocation.